Égalité des droits, né.es ici ou venu.es d’ailleurs!

Nous ne voulons pas d’une société raciste.

Nous voulons une réelle égalité des droits pour nos voisin-e-s, collègues de bureau, d’atelier, nos camarades d’amphi, pour notre médecin, notre boulanger-e, pour la copine ou le copain de classe de nos filles, de nos garçons… qu’ils soient  né.es ici ou venu.es d’ailleurs !

Nous vivons ensemble, et ne concevons pas la société autrement que dans le respect de ce qui nous lie, l’égalité, la fraternité.

Et pourtant, aujourd’hui,

  • des enfants et des adolescents isolés, né.es ici ou ailleurs, ne sont pas pris en charge par les institutions qui devraient les protéger ;
  • des personnes qui travaillent, étudient, vivent avec nous sont harcelées et traitées comme des délinquantes faute de recevoir les documents qui légaliseraient et pérenniseraient leur séjour ;
  • des résident-e-s de longue date rencontrent des difficultés pour la prolongation de leur titre de séjour, et se retrouvent de ce fait plongé-e-s dans une dramatique spirale, perdant leur travail, leur logement, leurs droits sociaux et leur couverture médicale.

Contre la loi asile immigration, marchons pour la Liberté, l’Égalité, la Fraternité

Marchons pour la Liberté, l’égalité, la fraternité

Dans notre diversité d’idées, d’engagements, de professions, nous exprimons notre grande inquiétude après le vote de la loi dite « asile-immigration ». C’est un tournant dangereux dans l’histoire de notre République.

D’abord parce que cette loi ne répond pas aux causes de l’exil forcé d’hommes, de femmes, d’enfants fuyant les guerres ou le réchauffement climatique, ni aux défis de l’accueil dans la dignité, ni au défi de la définition d’une politique digne et humaine d’intégration.

Ensuite, parce qu’elle a été rédigée sous la dictée des marchands de haine qui rêvent d’imposer à la France leur projet de « préférence nationale ». Elle torpille les piliers porteurs de notre pacte républicain, hérité du Conseil national de la Résistance. Elle s’attaque ainsi au droit du sol autant qu’aux droits fondamentaux proclamés par la Constitution : au travail, à l’éducation, au logement, à la santé… Ce faisant, tous et toutes, Français autant qu’étrangers, nous nous trouvons menacés.

Victor Hugo écrivait : « Étouffez toutes les haines, éloignez tous les ressentiments, soyez unis, vous serez invincibles. »

Soucieux de rassemblement et de solidarité plutôt que de division sans fin de notre société, nous demandons au président de la République de ne pas promulguer cette loi.

Le dimanche 21 janvier nous appelons à manifester dans notre diversité notre attachement à la devise de la République : « Liberté, égalité, fraternité. »

Cet appel a été signé par 201 personnalités au niveau national (voir la liste)

Il est relayé par 149 personnalités locales  parmi elles des responsables associatifs, syndicaux, des personnalités du monde de la culture, des élus locaux, des médecins, des universitaires, des citoyens engagés…

Voir le communiqué de presse local et ses signataires

Pour vous joindre à cet appel, utilisez le formulaire ! (quelques minutes seulement sont nécessaires) .

C’est à Metz et partout en France

Débat citoyen : Le nouveau projet de loi asile et Immigration

« Contrôler l’immigration, améliorer l’intégration »

Quelles modifications du droit sont envisagées ? Quelles conséquences ?

A partir de quels constats ?

Le projet de loi et le cadre du droit international

Conférence débat avec Marie Christine VERGIAT, 

vice présidente de la ligue des droits de l’Homme

Mardi, 28 novembre de 18H à 20H

Musée de la cour d’or Metz

Grenier de Chèvremont

Entrée à partir de 17H 30 par le 11 rue de Chèvremont – Metz

Inscription souhaitée ici

Pour vous informer :

18 décembre – Journée des migrants – Appel à rassemblement

DUDH article 14 par Carlos EL PUENTEA

Migrants, exilés, demandeurs d’asile, étrangers, sans papiers, humains tout simplement

Défendons le principe de fraternité

Ils-elles sont présenté.es à longueur d’année comme des problèmes, font l’objet du concours de la proposition la plus inhumaine, de la déclaration la plus xénophobe, de l’affirmation la plus mensongère de la part de candidats et aspirants candidats aux élections. Elles et ils sont soumis à des politiques de rejet de plus en plus dures.

Et pourtant :

  • les humains qui bougent, les migrations, les cultures qui s’enrichissent les unes les autres cela a toujours existé, cela fait partie de l’histoire de notre pays comme de beaucoup d’autres. Et, malheureusement, les discours racistes, les fantasmes de grand remplacement font aussi partie de l’histoire de l’humanité, ils en sont la pire face à l’origine des pires crimes
  • toutes les études sérieuses montrent que les immigrations ne sont pas un coût, elles sont bien souvent une ressource. On l’a encore vu avec leur place chez les « premiers de corvée » de la crise sanitaire

La Ligue des Droits de l’Homme participe à une action quotidienne avec toutes les organisations, toutes celles et ceux avec qui nous pouvons partager des valeurs de fraternité.

A l’occasion de la journée internationale des migrant.e.s nous appelons à manifester le 18 décembre

à Briey devant la sous préfecture à 10h

A METZ parvis des droits de l’homme à 14h

Nous réaffirmons des propositions de mesures prioritaires pour lesquelles nous luttons allant dans le sens de ces valeurs :

  • le respect du droit d’asile et particulièrement des voies d’accès sûres pour que les routes maritimes et terrestres ne soient plus de grands cimetières, pour que l’on cesse compter chaque année les milliers de morts en Méditerranée, dans la Manche, dans les déserts, aux frontières
  • la remise en cause du règlement de Dublin, qui condamne des dizaine de milliers de personnes à l’errance en voulant les forcer à déposer leur demande d’asile dans le premier pays européen où elles sont arrivées et non là où elles le souhaitent
  • la suppression de la notion de pays surs qui crée une procédure d’examen de leurs dossiers au rabais pour les originaires de certains pays
  • le respect des droits de l’enfance, que dans chaque situation où des enfants sont impliqués, la première considération soit l’intérêt supérieur de l’enfant (principe de non-séparation d’enfants de leurs parents, droit au séjour des mères étrangères d’enfants français aujourd’hui systématiquement contesté, familles menacées d’expulsion,….)
  • l’ouverture des possibilités de régularisation que ce soit par le travail, pour des raisons de vie privée et familiale
  • une juste évaluation de l’âge des jeunes se présentant comme Mineurs Non Accompagnés dont beaucoup sont aujourd’hui rejetés après une évaluation à charge
  • leur régularisation à la majorité, que réclament tant de leurs formateurs, camarades de lycée, employeurs qui constatent tous leurs apports positifs à notre société.
  • la fin des réglementations d’exception en Outre-Mer
  • accès aux droits fondamentaux, particulièrement mise à l’abri, santé, indépendamment des situations administratives. Personne ne doit dormir à la rue parce qu’il n’a pas le bon papier
  • facilitation de l’accès aux services publics et notamment fin de la dématérialisation obligatoire, moyen d’exclusion des droits

Mineurs non accompagnés : la prise en charge en Moselle – Point de vue du Défenseur des Droits

Le défenseur des droits publie une décision, des recommandations qui prennent en compte les différents aspects de la prise en charge des mineurs non accompagnés (mineurs isolés étrangers) par le département de la Moselle :

  • mise à l’abri, hébergement,
  • évaluation de l’âge,
  • scolarisation, formation,
  • sortie du dispositif,
  • relations avec les associations,
  • accès à la santé,

Une mise au point salutaire, qui pose la question des moyens nécessaires pour une prise en charge plus respectueuse des droits et permettant une réelle insertion de ces jeunes quand ils atteignent l’âge de leur majorité.

Nous célébrons bientôt les 30 ans de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant. Cette convention s’impose partout en France, y compris dans les dispositifs de prise en charge des mineurs non accompagnés.

Pour lire le rapport du Défenseur des Droits

Stop DUBLIN

Non, DUBLIN n’est pas que le nom d’ une charmante ville européenne …

C’est aussi le nom d’un règlement européen qui  prévoit qu’une demande d’asile doit être examinée dans le premier pays européen où les empreintes du demandeur d’asile ont été prises.

Pour comprendre les enjeux:

Les demandeurs d’asile arrivant principalement dans les États à la frontière sud de l’Union Européenne (Italie, Grèce, Espagne, Bulgarie…), leurs empreintes y sont prises de façon plus ou moins forcée : ils sont automatiquement soumis à ce règlement. L’Europe a fait le choix de répondre à la “crise migratoire” en créant une véritable crise de l’accueil.

De plus en plus d’associations , d’élus, de collectivités demandent l’abandon de ce système  » Dublin » qui ne permet pas de garantir le respect du droit d’asile .

Pour sauver le droit d’asile, disons STOP à DUBLIN !

Pour en savoir plus, prenez le temps de lire le dossier

Vous êtes pressés, lisez notre réquisitoire

La page de la campagne #stop Dublin

Halte aux préjugés

mercredi 20 mars 2019 à 20 h « l’accueil d’aujourd’hui  »
salle Capitulaire aux Récollets,
1 Rue des Récollets, 57000 Metz
« Nos ancêtres les Migrants »
conférence gesticulée Gérard Noiriel
(historien, directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales

jeudi 21 mars 2019 à 20 h
à l’IRTS 41 Avenue de la Liberté,
57050 Le Ban-Saint-Martin
Dans le cadre du Forum l’IRTS de Lorraine, en partenariat avec l’AL57 des EGM, Gérard Noiriel présentera  « Une Histoire populaire de la France »

vendredi 22 mars 2019 à 20 h
à l’Hôtel de Ville de Metz .         « Lorraine, la terre d’immigration »
Conférence de Vincent Ferry, directeur de l’agence du patrimoine de la culture industrielle, chercheur 2L2S, université de Lorraine.

samedi 23 mars 2019 à partir de 14 h
déambulation dans Metz.

Pour en savoir plus

Droits des migrants : ce que change la loi

Formation assurée par Christelle MERLL, avocate

Au programme

La demande d’asile

  • Ce qui change
  • Les points de vigilance

La demande de titres de séjours : ce qui change, ce qu’il faut savoir

  • Les demandes exceptionnelles
  • Les renouvellements
  • Les changements de statut
    • Mineurs devenant majeurs
    • Etudiants devenant salariés
    • Etrangers malades ayant un long passé en France (travail, enfants scolarisés…)

Les raisons familiales ce qui change, ce qu’il faut savoir

  • Mariage avec un français
  • Mariage avec un étranger en situation régulière
  • Concubinage, vie en couple, naissance d’un enfant…

Si vous n’êtes pas encore inscrit-e suivez le lien pour le faire

Enfermement des enfants en Centre de Rétention Administrative

Le Centre de Rétention Administrative de Metz est le centre dans lequel ont été enfermés le plus d’enfants en 2017 (France métropolitaine).

C’est ce que nous apprend le rapport 2017 sur les centres et locaux de rétention administratives.

Depuis 2012, la France a été condamnée à plusieurs reprises par la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Notre Président, Emmanuel MACRON,  se dit attaché aux valeurs européennes. C’est bien. Ce serait beaucoup mieux s’il se donnait les moyens de les mettre en œuvre.

La partie du rapport concernant le CRA de METZ.

Les analyses réalisées par les différentes associations qui interviennent en Centre de Rétention Administrative font apparaitre une année sombre pour les droits des personnes étrangères.

La France mène une politique assumée du tout rétention pour une efficacité très limitée:

  • Une politique de l’enfermement unique en Europe
  • Une rétention inutile pour plus de la moitié des personnes enfermées
  • Des violations des droits de plus en plus fréquentes et inquiétantes
  • Enfermer longtemps ne permet pas d’expulser plus
  • Explosion du nombre d’enfants enfermés

La rétention : un lieu maltraitant et traumatisant

  • Violence de la loi, des procédures et de leur application
  • Violence d’un lieu d’enfermement
  • La rétention est aussi un lieu de souffrance et d’angoisse
  • La rétention est aussi marquée par des actes de violence ou des automutilations

Outre-mer : des renvois massifs au détriment des droits fondamentaux

  • Une amélioration des conditions d’enfermement qui ne s’est pas étendue à l’accès aux droits en rétention
  • Un contrôle juridictionnel toujours marginal
  • Des pratiques hors cadre

Pour lire l’analyse complète

La jurisprudence de la CEDH concernant l’enfermement des enfants

LE PROJET DE LOI ASILE IMMIGRATION

Synthèse du décryptage de ce projet, fait par la CIMADE
Le projet de loi Asile Immigration, s’il est adopté par le parlement, va considérablement dégrader la situation de nombreux étrangers en demande d’asile ou de titre de séjour.

Ce projet de loi instaure des mesures de contrôle et de tri pour empêcher l’entrée et favoriser l’expulsion.

Article 13 de la déclaration universelle des droits de l’homme illustré par Elpuentea

I- Réduire les délais d’instruction et multiplier les procé­dures accélérées- Articles 5 à 8

Le délai d’appel à la CNDA passerait de 30 à 15 jours.
Sous couvert d’efficacité administrative, il s’agit d’exclure les personnes les plus fragiles, les moins entourées.
A savoir : en 2017, 41 % des demandeurs d’asile étaient en procédure normale, 21 % en procédure accélérée et 38 % sous le règlement de Dublin.

II- Accueillir sous surveillance – Article 9

Le projet de loi prévoit de répartir et cantonner les deman­deurs d’asile dans certaines régions pour mieux les contrôler.
L’allocation ADA serait conditionnée par la résidence dans cette région, sans pour autant garantir l’hébergement.
Les centres d’hébergement seraient obligés de fournir à l’OFII la liste des personnes qu’ils logent, liste qui pourrait servir aux expulsions.
A savoir au sujet de l’hébergement des demandeurs d’asile en 2017 :
47 % étaient hébergés dans le cadre du dispositif
45 % n’étaient pas hébergés mais percevaient l’ADA
8 % n’avaient rien

III-Porter la durée possible de rétention à 90 jours, voire à 135 jours – Article 16

La privation de liberté est inutile : elle génère de la souf­france, mais n’a pas d’incidence significative sur le nombre d’ex­pulsion.
La rétention pour situation irrégulière sur le territoire est une atteinte aux droits fondamentaux des personnes.
A savoir que la France a déjà été condamnée à 6 reprises par la cour européenne des droits de l’homme pour rétention de mineurs.

IV- Expulser sans attendre la décision du juge des libertés et de la détention (JLD) – Article16

Le JLD contrôle la procédure de rétention dans les 48 pre­mières heures de rétention.
Il est désormais question de revenir à l’intervention du JLD dans un délai de 5 jours, comme ce fut le cas avec la loi Besson.
Cela pourrait conduire à des expulsions sans audience préalable devant un juge.

V- Allonger la retenue dans un commissariat de police qui passerait de 16H à 24 H – Article 19

Lorsque la police soupçonne un séjour irrégulier, elle peut retenir la personne pour vérification du droit au séjour.
Aligner la durée de la retenue administrative sur celle de la garde à vue revient à assimiler le séjour irrégulier à un délit, ce qu’il n’est pas au regard de la cour de justice européenne.

VI- Contrôler en assignant à résidence – Articles 11 à 14

L’assignation à résidence est présentée comme une mesure al­ternative à la rétention.
Le projet de loi prévoit sa généralisation : toutes celles et ceux qui se voient refuser leur demande de titre de séjour ou d’asile pourraient être assignés à résidence, que ce soit chez eux ou dans un lieu d’hébergement.
Leur expulsion pourrait donc avoir lieu à tout moment.

VII- Bannir de l’espace Schengen- Articles 11 et 12

Si une personne sous le coup d’une OQTF se maintient en France, elle se verrait systématiquement appliquée une mesure d’interdiction de retour sur le territoire. Rester en France malgré le refus du dossier par l’administration signifiera une vie de clan­destinité et cela pourrait concerner des milliers de personnes.
A cela s’ajoute une interdiction de circulation pour des per­sonnes étrangères, mais qui sont en situation régulière en Europe. Cette interdiction peut être de trois ans, modulable en fonction de la situation de la personne.
VIII- Banaliser l’usage de la Visioconférence dans de mul­tiples procédures- Articles 6-9-12-16

La Visioconférence pourra être utilisée sans le consentement de la personne devant la CNDA, devant le JLD, en centre de ré­tention…
L’avocat n’est plus tenu d’être aux côtés des personnes, mais pourrait rester avec le juge au tribunal ;
Autre mesure : le tribunal pourrait être délocalisé directement au centre de rétention.
De manière évidente, les personnes étrangères sont considé­rées comme des justiciables de seconde zone.

IX- Reconnaître et « en même temps » limiter le droit de déposer deux demandes en parallèle : titre de séjour et de­mande d’asile – Article 20

La demande de titre de séjour serait limitée par un délai fixé, qui ne pourra pas être dépassé sauf circonstances nouvelles.
De nombreuses personnes qui ont fait leur vie en France ne pourraient plus déposer de demande de titre de séjour, faute de circonstances nouvelles.
Par ailleurs, les Dublinés ne seraient plus concernés par ce droit de double demande.

X-Complexifier la procédure de reconnaissance d’enfants français – Article 27

Cela concerne les couples non mariés : le parent français de­vrait faire la preuve de sa contribution à l’éducation et à l’entre­tien de l’enfant pour que le parent étranger puisse déposer une demande de titre de séjour.
Les enfants dont le parent français est absent seraient double­ment pénalisés, d’abord par l’absence du parent, puis par l’im­possibilité de l’autre parent de régulariser sa situation.

Ce qui n’est pas abordé dans le projet de loi :

  • Rien sur les réponses à apporter à des personnes qui ont subi des parcours migratoires traumatisants
  • Rien sur la situation des personnes sans papiers ou aux « droits incomplets » qui vivent dans l’angoisse et la précarité, et dont l’expulsion est de toute évidence irréaliste et humainement inconcevable.
  • Rien sur la situation des mineurs isolés devenant ma­jeurs
  • Rien sur la réponse à apporter aux réfugiés climatiques qui seront de plus en plus nombreux à frapper à notre porte dans les années à venir
  • Rien sur la solidarité qui, au lieu d’être criminalisée, de­vrait plutôt être encouragée.
  • Rien sur l’enfermement des enfants en centre de réten­tion (275 en 2017.)
  • Rien sur la régularisation des travailleurs sans papiers, alors que le séjour des travailleurs riches ou diplômés est favori­sé… Et pourtant, tout le monde sait que des secteurs entiers de l’économie vivent grâce aux « sans papiers » : bâtiment, sécurité, nettoyage, restauration.

La Ligue des Droits de l’Homme, aux côtés des  associations humanitaires, attend de l’État des réponses dignes, humaines et respectueuses des droits.

Seule la mise en place d’une politique nationale de l’accueil peut faire en sorte que Blida n’existe plus en 2018 .

                                                                               Hélène LECLERC