débat avec le Président d’Emmaüs – 12 janvier 2012

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Vous êtes chaleureusement convié(e) à notre réunion annuelle et traditionnelle de « Reprise de carte ».

Il s’agit d’une rencontre-débat avec une personnalité incarnant les causes défendues par la LDH, suivie d’un moment festif ; le tout offrant l’occasion aux membres de renouveller leur adhésion annuelle, et aux personnes intéressées de rencontrer une très grande partie des ligueurs et ligueuses de Paris 5e-13e.

La réunion aura lieu jeudi 12 janvier 2012, à partir de 19h30, avec

Christophe Deltombe, Président d’Emmaüs France

Lieu : Maison des Associations- 11 rue Caillaux 75013- M° Maison Blanche

Ci-dessous, un   « Point de vue » publié dans Le Monde par Christophe Deltombe, en septembre 2009

 » Contre la déconstruction du pacte social, investissons dans l’humain !

En période de crise les politiques sociales souffrent. Et cela parce que, selon les indicateurs de richesse habituellement utilisés, améliorer les conditions de vie des plus pauvres est considéré comme improductif et donc trop coûteux !

Trop souvent, c’est en effet au détriment des plus démunis que les mesures d’économie sont réalisées. Et pourtant, investir dans des politiques de justice sociale et d’égalité préserverait le pacte social qui est au fondement de toute société.

Aujourd’hui, les politiques économiques et sociales se résument à des politiques du chiffre. C’est l’obsession de l’évaluation et du résultat quantifiable au risque d’effets pervers pourtant aisément constatés. Un exemple parmi tant d’autres : en demandant aux structures d’insertion d’atteindre certains taux de retour à l’emploi – condition posée pour le maintien des aides financières dont elles bénéficient – on les incite à recruter des personnes facilement « ré-insérables » au détriment des plus éloignées de l’emploi. Ainsi ce sont les plus pauvres, les plus exclus qui payent le prix d’un « productivisme social » à courte vue.

Ce sont encore les plus faibles qui paient aujourd’hui le prix de politiques parfois populistes (chasse aux sans-papiers acharnée et jusque dans nos communautés qui accueillent des populations en grande fragilité), parfois démagogiques (travail obligatoire pour les bénéficiaires du RSA, culpabilisation des bénéficiaires des dispositifs d’assistance), souvent désespérantes pour les plus démunis (fermeture des centres d’hébergement à la fin de l’hiver, suppression de la prime de 500 euros pour les chômeurs non indemnisés et de la prime à l’embauche des stagiaires, diminution de l’indemnité de fin de droit des chômeurs en formation, etc).

Cette mise en danger récurrente du pacte social au détriment des plus démunis des sans voix, des oubliés est inacceptable. A force de faire peser sur ces populations la charge d’une crise dont elles ne sont pas responsables, de les culpabiliser, de les humilier, on arrive à des situations de désespérance, à un sentiment d’abandon majeur et à la recherche d’exécutoires dans la violence et la délinquance.

Notre société est au bord de l’explosion et 2012 doit être l’année du changement. Il est temps de prendre à bras le corps le problème de l’exclusion qui mine notre société. Regardons en face les difficultés des hommes et des femmes qui se retrouvent marginalisés, devenus invisibles à la société, placés hors système !

D’autres voies, d’autres modèles sont possibles. C’est le pari que le mouvement Emmaüs a fait depuis soixante ans en démontrant jour après jour, que chacun peut trouver sa place dans un système fondé sur la dignité des personnes et l’efficacité d’un modèle économique innovant, respectueux de l’environnement : en créant des communautés de personnes accueillies de manière inconditionnelle et sans limitation de durée, en mettant sur pied des structures d’insertion pour les plus démunis en tentant de les accompagner au-delà de la durée des contrats aidés, en ouvrant des accueils de jour, de nuit et d’urgence pour combattre d’abord l’isolement, en proposant des solutions innovantes et solidaires contre le mal-endettement et toutes les formes de mal-logement.

Aujourd’hui donc, le Mouvement Emmaüs poursuit son appel à la résistance initié en juin et lance son programme de mobilisation pour les présidentielles. Parce l’heure des choix et des arbitrages est arrivée.

Les candidats aux élections devront impérativement s’engager clairement en faveur d’un modèle de société plus juste, d’une véritable politique de lutte contre l’exclusion et pour une économie plus solidaire ! Augmenter significativement le nombre de contrats d’insertion pour aider la reprise du travail par des personnes très éloignées de l’emploi, promouvoir l’économie solidaire, accompagner les sans domicile dans leur retour à une vie sociale, permettre aux jeunes issus de l’aide sociale à l’enfance ou aux sortants de prison de trouver leur place dans la société seraient autant d’investissements dans l’avenir de ces hommes et femmes qui retrouveraient une autonomie économique en même temps qu’une dignité.

Investir dans l’humain est une absolue nécessité. Non seulement pour éviter les catastrophes individuelles et collectives qui se profilent, mais aussi pour reconstruire notre pacte social.

Persévérer dans la voie actuelle serait intolérable ! S’engager en 2012 est indispensable ! »

Ciné-débat : Cleveland contre Wall Street – 29 novembre 2011

Vous êtes chaleureusement convié(e) à la projection du film que notre Section LDH Paris-5e-13e organise :

« Cleveland contre Wall Street »

Mardi 29 novembre 2011, 20h

Cinéma La Clef (21 rue de la Clef, PARIS 5e (M° Censier-Daubenton, bus 27, 67, 89)

« Le 11 janvier 2008, Josh Cohen et ses associés, avocats de la ville de Cleveland, assignent en justice les 21 banques qu’ils jugent responsables des saisies immobilières qui dévastent leur ville. Mais les banques de Wall street qu’ils attaquent s’opposent par tous les moyens à l’ouverture d’une procédure.

Ce film raconte l’histoire d’un procès qui aurait dû avoir lieu. Un procès de cinéma, dont l’histoire, les protagonistes et leurs témoignages sont bien réels… »

Le débat qui suivra aura lieu en présence de Jean-Stéphane Bron, réalisateur du film et de Jan-robert Suesser, membre du comité central de la LDH (sous réserve)

Venez nombreux, entrée libre.

Procès de l’incendie du bld Vincent Auriol – 15 septembre 2011

Procès de l’incendie du boulevard Vincent Auriol, Paris 13e, 25 août 2005

Le procès se tiendra à partir du jeudi 15 septembre prochain à 13 h 30 devant la 14ème Chambre Correctionnelle du TGI de PARIS. Cet incendie, qui a causé la mort de 17 personnes dont 14 enfants, fait partie d’une longue série d’incendies meurtriers à Paris qui attendent toujours justice.

Lors de la première audience du mois de mars, reportée à ce mois de septembre, nous avions déploré la légèreté et l’accueil indigne qui avaient été réservés aux familles, au regard de la gravité des faits.

La section de la Ligue des droits de l’Homme Paris 5ème/ 13ème et le groupe des « Ligueurs au Prétoire » de la Ligue des droits de l’Homme seront présents et vigilants tout au long de ce procès, attentifs à la dignité de ce procès, solidaires des familles des victimes.

Des compte rendus réguliers sont publiés sur cette page du site.

(Paris, le 12 septembre 2011)


Réunion Débat « Soins psychiatriques et atteintes aux libertés » – 9 juin 2011

La réunion de section du jeudi 9 juin (20h ; 11 rue Caillaux, Paris 13e) sera l’occasion d’un débat autour du thème  « Le projet de loi sur les soins psychiatriques porte t-il atteinte aux libertés ? ». La présentation du sujet et le débat seront animés par Claire Hocquet, avocate, et Loriane Brunessaux, psychiatre, membre du collectif des 39 contre la nuit sécuritaire.

Pour plus d’information sur ce collectif cliquez ici ; vous pouvez aussi signer la pétition.

Egalement à l’ordre du jour de notre réunion de section :

– Préparation du congrès de la LDH : examen des résolutions et vote

– Bilan de la votation citoyenne du 16 au 22 mai dans les 5ème et 13ème arrondissements

– Activités de la section et des groupes militants de la LDH Paris 5e-13e


Soirée Ciné « Roms, citoyens d’Europe » – 25 mars 2011

Le Centre d’animation  Dunois et la LDH Paris 5-13 organisent le 25 mars à 20h, une soirée avec une projection suivie d’un débat.

Au Centre Dunois, 61 rue Dunois, Paris 13e

L’actualité de ces derniers mois a mis sur le devant de la scène les Roms, vieux peuple européen, arrivé en Europe depuis 7 siècles. Répartis dans de nombreux pays, les Roms ont, en règle générale, la nationalité d’un Etat membre de l’Union Européenne (Roumanie, Bulgarie, Espagne, Hongrie, Slovaquie,…).

Citoyens européens, ils sont stigmatisés depuis de très nombreuses années.

Depuis les années 1990, des familles roms originaires de Roumanie, de Hongrie, de Bulgarie migrent vers l’Europe occidentale pour fuir la misère et l’exclusion dont elles sont victimes dans leurs pays d’origine. Mais en France, elles vivent pauvrement, le plus souvent dans des bidonvilles, à la merci d’une expulsion. Une circulaire discriminatoire du mois d’août 2010 a demandé le démantèlement de leurs camps.

Film  : « Roms en errance », un documentaire réalisé par Bernard KLEINDIENST.

Projection suivie d’un débat avec Jean-Pierre Dacheux, animateur de Romeurope 95, auteur de « Roms de France, Roms en France »  ; Michel Févre, Collectif National Droits de l’Homme, Romeurope, collectif droit des enfants roms à l’éducation.

« Les campements de Roms, Tsiganes ou Gitans se multiplient en région parisienne. Venues principalement des pays de l’Est, sans papiers, précairement installées, quelles relations ont ces populations avec le monde qui les entoure : les mairies et leurs élus, les services de l’Etat (préfectures, police etc.) ou les comités de soutien quand ils existent ? En retour, quelles sont les positions des autorités à leur égard ?

Une présentation complète et sans fard des nombreux problèmes accompagnant l’intégration de cette population : la clandestinité, la mendicité des enfants, la violence qui surgit dans les conditions indignes des terrains squattés, les tensions avec le voisinage…

Au-delà de ces questions : une approche des Roms, de leur histoire, de leur vie en campement et de leurs espoirs »