Projection-Débat : Ne vivons plus comme des esclaves !

Les ligueurs vous invitent à voir un film révélant l’ampleur de la crise économique et sociale que traverse le peuple Grec et les potentialités d’invention sociale dont certains citoyens font preuve. La projection sera poursuivie avec un débat en présence du réalisateur Yannis YOULOUNTAS.

Ne vivons plus comme des esclaves s’adresse à celles et ceux qui s’interrogent, doutent de plus en plus du système actuel et de son évolution, s’attristent de voir toujours plus de souffrance et de dévastation autour d’eux et ne peuvent se satisfaire de chercher un bonheur précaire et discutable

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Où ? Cinéma le Chaplin St Lambert, 6 rue Peclet, Paris 15e (M° Commerce ou Vaugirard, Bus70, 80 et 88)

Quand ? Dimanche 9 Février à 11h

Au Bord du Monde, Projection débat au Majestic Bastille

Projection-Débat du film « Au bord du Monde »(2013) avec Claus DREXEL, réalisateur,
et Fadela DERRAZ, Présidente de la LDH Paris 12.

Paris, la nuit. C’est ici que vivent Jeni, Wenceslas, Christine, Pascal et les autres. Sansabri, ils hantent trottoirs, ponts et couloirs du métro, au bord d’un monde où la société ne protège plus. Ils nous font face, ils nous parlent. Dans le collage qu’ose la mise en scène, entre le trivial et le sublime, entre l’indigence et la beauté séculaire, comment nous situer ? C’est la question que pose ce film.

En osant le plus beau, le plus tapageur écrin de beauté pour ces êtres abandonnés, la caméra se pose quelque part entre une quête  d’anoblissement et l’ironie dramatique la plus déplacée. Une atmosphère de fin du monde. La carte postale  est gâchée. Un film commence. Que dire à son issue pour aller au-delà de la question qu’il nous renvoie à chacun, celle du regard que nous portons sur ces femmes et ces hommes, nos semblables

Comment aborder, au regard des droits de l’Homme, ce constat d’un territoire au bord du monde qu’il semble si ‘facile’ de rejoindre en ces temps de crise. Faire société n’est-ce pas assurer à tous le minimum vital dont le logement, s’il n’est pas tout, constitue un élément essentiel ?

Quand ? Dimanche 9 février à 10h30

Où ? CINEMA MAJECTIC BASTILLE, 2/4 Boulevard Richard Lenoir 75011(M° Bastille)

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Université d’automne 2013 : Europe, quelle sortie de crise ?

De crise de la dette en renoncement économique, l’Europe inquiète. Les choix des politiques économiques et sociales conduites par les gouvernements européens font perdurer voir augmenter le chômage, l’exclusion sociale, les inégalités territoriales.

Entre les objectifs proclamés – protection sociale de haut niveau, universalité des droits fondamentaux – et la réalité des politiques européennes – harmonisation par le bas, barrages croissants aux migrations et insécurisation des travailleurs migrants -, l’écart s’accroît cruellement.

Quant aux institutions européennes, elles ne permettent pas aux citoyens de peser réellement sur les choix essentiels, alors que les lobbies représentant les intérêts des grandes entreprises et de la finance inspirent des politiques trop souvent incompatibles avec un développement durable et solidaire.

L’intégration européenne, dont l’image était naguère positive dans l’esprit des peuples, est ainsi devenue un repoussoir qui encourage les replis identitaires et menace à terme l’existence même de l’Union.

L’Europe, les Européens, le monde entier méritent mieux !

L’élargissement, puis la crise de la finance dérégulée, ont considérablement accru les inégalités entre Etats membres : il faut renforcer les solidarités territoriales et sociales, donc non pas contracter mais augmenter les ressources budgétaires de l’Union.

L’Europe sociale, Arlésienne des débats électoraux, devrait se traduire concrètement sur le terrain par le principe d’un salaire minimum dans chaque Etat membre, par une protection sociale de base pour tout résident de l’Union, par le développement des services sociaux d’intérêt général européen.

Les politiques inspirées par le fantasme d’une « Europe forteresse », absurdes sur un continent qui a un besoin vital d’apport migratoire à moyen terme, devraient céder la place à un accompagnement de migrations qui constituent pour l’Union un enrichissement dans tous les sens du terme.

Le « géant commercial nain politique » devrait devenir un acteur mondial à la mesure de son poids et de ses responsabilités, un « éclaireur » du développement durable et un promoteur des valeurs proclamées par l’Union : respect du droit international dans le règlement des conflits ; répression des crimes de guerre par la juridiction pénale internationale ; accès aux biens publics mondiaux pour les populations qui en sont encore privées.

L’Union devrait, enfin, donner l’exemple du respect de la démocratie et des droits fondamentaux qu’elle exige des Etats candidats à l’adhésion : la démocratisation du « gouvernement réel » de l’Union ne peut plus attendre ; l’institution d’une citoyenneté européenne de résidence, le renforcement de la garantie des droits des justiciables, de leur vie privée et de leurs données personnelles ne sont pas moins urgents.

Refondation, renouveau, démocratisation ? Au-delà des mots, deux conceptions s’affrontent : celle d’une Europe de progrès social et de paix et celle d’une Europe réduite à un marché unique régi par les règles de la concurrence. La crise atteint un stade qualitatif qui remet profondément en cause le vivre ensemble et risque de porter la fragmentation sociale à un niveau irréversible. A défaut d’une alternative démocratique, sociale et écologique, prenant les droits au sérieux, d’autres forces capteront la déception et la colère populaire pour les mettre au service de l’exclusion, de la haine et de l’injustice.

Cette Europe de justice, de paix et de fraternité, cette Europe que nous voulons et qui reste à construire, doit être l’enjeu des élections européennes décisives du printemps 2014. Débattons-en, mobilisons les citoyennes et les citoyens européens, pendant qu’il en est encore temps.

PROGRAMME

Samedi 23 novembre, matin : « Aux défis des disparités croissantes »

(1) L’Europe est-elle encore un projet pouvant rassembler les citoyennes et citoyens du continent européen ?

Dans l’espace économique et monétaire aux règles toujours plus prégnantes, les inégalités de développement entre pays posent la question de l’accès aux droits économiques et sociaux tandis que les politiques d’austérité, l’accentuation de la précarité et la défiance à l’égard du politique alimentent frustrations, désespoir, tentations nationalistes et xénophobes. Quelles politiques, quelles articulations des responsabilités entre institutions mettre en débat pour refonder une Europe démocratique, au développement solidaire ?

(2) Quels fondements aux ressorts de l’extrême droite ?

La radicalisation nationaliste, raciste et xénophobe se manifeste d’un bout à l’autre de l’Europe ; quels sont les liens entre ces émergences, à la fois distinctes mais convergentes en terme de rejet des valeurs humanistes et de solidarités, dont le projet européen doit être porteur ?

Samedi 23 novembre, après-midi : « Aux défis du(des) monde(s) »

(3) Quels échanges et quelles solidarités au sein de l’Europe ?

L’Europe est un espace de migration qui devrait perdurer avec les évolutions démographiques. Comment les politiques publiques assurent le respect de la dignité et des droits fondamentaux des migrants, en référence notamment à la Convention internationale sur les droits des travailleurs migrants ? Comment s’émanciper des logiques d’ « Europe forteresse » ? Quels contenus doivent être portés par les « politiques de voisinage » à l’est et au sud et par les coopérations et solidarités internationales, tant dans les pays qu’au niveau de l’Union européenne ?

(4) Quelles solidarités entre les États membres, tant en période de crise que de façon pérenne ?

La construction de l’Union européenne implique qu’elle soit un espace de cohésion et de solidarité entre États membres, appuyé sur un budget conséquent. Les traités européens successifs ont construit la notion de « cohésion économique, sociale et territoriale ». Or, sur fond de crise systémique, les négociations actuelles sur le futur budget de l’Union font pour la première fois apparaître une diminution du budget en proportion du PIB européen, traduisant l’affrontement de deux conceptions : une Europe de progrès social et de paix ; une Europe réduite à un marché unique régi par les règles de la concurrence non régulée par l’objectif d’un bien-être partagé. Comment faire avancer une Europe au développement durable et solidaire ?

Dimanche 24 novembre, matin : « Aux défis de l’égalité »

(5) Quelles propositions et mobilisations pour garantir un renouveau démocratique ?

Quels sont les principaux enjeux et leurs articulations pour un renforcement de la démocratie alors que la crise économique et sociale se traduit par des reculs : citoyenneté européenne (incluant la citoyenneté de résidence) ; équilibre « horizontal » des pouvoirs (délibérant, gouvernant, juridictionnel…) ; séparation « verticale » des pouvoirs (entre les niveaux local, régional, national et européen, voire mondial) ; modalités de responsabilité politique des gouvernants et de contrôle citoyen ?

(6) Quel avenir pour la justice et les droits en Europe ?

La question d’un espace judiciaire européen reste en suspens tandis que des champs importants, tels par exemple la protection de la vie privée et des données personnelles, nécessitent la mise en place de garanties importantes et vérifiables. Dans le même temps, la Cour européenne des droits de l’Homme est l’objet d’une tentative de remise en cause par une partie des Etats membres. Quel projet commun peut être élaboré afin de relancer l’idéal de justice en Europe ?

Dimanche 24 novembre, après-midi : « Aux défis de l’avenir »

(7) Table ronde conclusive : Quelle voie européenne dans un monde dont le « commun » se tisse d’affirmations singulières et plurielles ?

L’économie sociale et solidaire : quel enjeu pour les droits de l’homme ?

Le point commun entre la MACIF, la MAIF, le crédit coopératif, etc. ? Des entreprises qui appartiennent à l’économie sociale et solidaire. Qu’est-ce qui différencie l’économie sociale et solidaire des autres secteurs de l’économie ? Quelles sont les modalités de gestion de ces entreprises ? Quelles en sont les spécificités ?

Lors de  leur dernier congrès, les ligueurs ont décidé de faire de l’économie sociale et solidaire. En avril nous avions déjà invité le chef de cabinet du Ministre à l’économie sociale et solidaire. Les ligueurs du XVe arrondissement renouvelle l’initiative et vous invitent à venir rencontrer Dominique Guibert, membre du Comité central de la Ligue des droits de l’Homme. Il répondra notamment aux questions suivantes :

 

  • L’économie sociale et solidaire : quel enjeu pour les droits de l’homme ?
  • Qu’est-ce que l’économie sociale et solidaire ?
  • Travailler, produire, distribuer autrement.
  • A quelles fins ? Quel enjeu pour la LDH ?

Où ? Maison des Associations (MDA) 22 rue de la Saïda 75015 PARIS

 

Quand ? Jeudi 3 octobre 2013 à 20 heures

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Un « Paradis » qui est notre enfer

Les paradis fiscaux sont le havre de paix des seuls riches. De ceux qui se soustraient à leur devoir et refusent de payer l’impôt. Ces personnes voient comme un enfer l’impôt est présenté comme un prélèvement prédateur alimentant une bureaucratie inutile et des transferts pervers entre les catégories productives de la population et les catégories assistées.

Ces personnes qui rompent le pacte républicain bafouent les droits de l’Homme. En effet, soucieux de liberté individuelle tout en tenant la propriété pour « un droit inviolable et sacré », les constituants de 1789 déclaraient aussi que « pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les Citoyens, en raison de leurs facultés ». Bref, ils doivent payer.

Vous voulez en savoir plus ? Les ligueurs vous convient à une réunion avec Michel SAVY, professeur des Universités.

Où ? A la Maison des associations du 3ème arrondissement, 5 rue Perré, 75003 PARIS – Métro République

Quand ? Mardi 28 Mai à 20h

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Paradis fiscaux : rencontre débat, Paris 3°.

La section Paris-Centre de la Ligue des Droits de L’homme vous invite

Débat sur le thème des paradis fiscaux.

La crise économique actuelle met la question des paradis fiscaux parmi

les priorités politiques, à l’échelle internationale comme en France.


Avec Michel SAVY, membre de notre section, professeur des universités.

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Pour préparer la réunion clicquer sur:

les-paradis-fiscaux-2013

Mardi 28 mai 2013 à 20h

A la Maison des associations du 3ème arrondissement
5 rue Perré, 75003 PARIS – Métro République

Economie sociale et solidaire : Kesako ?

Le point commun entre la MACIF, la MAIF, le crédit coopératif, etc. ? Des entreprises qui appartiennent à l’économie sociale et solidaire. Qu’est-ce qui différencie l’économie sociale et solidaire des autres secteurs de l’économie ? Quelles sont les modalités de gestion de ces entreprises ? Quelles en sont les spécificités ?

Autant de questions qui trouveront de premiers éléments de réponse mercredi 24 avril lors d’un débat réunissant :

  • Jerôme Saddier, chef de cabinet du ministre chargé de l’économie sociale et solidaire
  • Gislhaine Rivet, membre du comité central de la Ligue des droits de l’Homme
Où ? Salle Dreyfus, siège de la Ligue des droits de l’Homme, 138 rue marcadet (M°Lamarck-Caulaincourt)
Quand ? Mercredi 24 avril à 19h
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L’ANI vous en pensez quoi ?

Quel est le contenu de l’accord national interprofessionnel du 16 janvier 2013 ? Le Parlement devrait probablement adopter dans les prochains jours cet accord signé par plusieurs syndicats représentant les salariés et l’ensemble des syndicats patronaux mais quelles en seront les conséquences ?

Afin de décortiquer le texte et l’ensemble de ses répercussions potentielles dans des domaines qui intéressent particulièrement la Ligue des droits de l’Homme : le droit au juge et à un procès équitable, le principe d’égalité, la discrimination, le droit de mener une vie familiale « normale », le droit à l’emploi.

Pour échanger, la soirée animée par Jean-Marie PERNOT, chercheur à l‘Institut de Recherches Economiques et Sociales, Membre du conseil scientifique d’attac.

Où ? Maison des Ensembles (3-5 rue d’Aligre, 75012 Paris Métro : Ledru Rollin / Gare de Lyon )

Quand ? Jeudi 25 avril à 20h

Cine Droits : Notre Monde

Stéphane Hessel, ligueur nous ayant quitté depuis peu, avait appelé ses concitoyens à s’indigner et à s’engager. S’engager pourquoi ? Avec qui ? Comment ? C’est en partie les questions auxquelles Thomas Lacoste, réalisateur de Notre monde, tente d’apporter des réponses en interrogeant de nombreuses personnalités.

La liste des personnalités défile devant la caméra de Thomas Lacoste est impressionnante : les philosophes Jean-Luc Nancy, Etienne Balibar, Elsa Dorlin, Toni Negri ; les sociologues Luc Boltanski, Robert Castel (ligueur récemment disparu), Eric Fassin, Frédéric Neyrat, l’historienne Sophie Wahnich, le philosophe et psychanalyste Bertrand Ogilvie, le psychiatre Christophe Dejours, le président du syndicat de la magistrature Matthieu Bonduelle ou le magistrat Eric Alt, etc.

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On notera la présence dans le film de Jean-Pierre Dubois ancien président de la Ligue des droits de l’Homme qui sera avec nous après la séance pour s’interroger avec la salle autour de la question :

Comment agir face aux impasses de notre monde ?

Si vous voulez voir la bande annonce cliquez ici

Où ? Majestic Bastille, 4 Boulevard Richard Lenoir, 75011 Paris

Quand ? Dimanche 7 avril à 10h30

Participation de 6€

« KHAOS, les visages humains de la crise grecque »

« KHAOS, les visages humains de la crise grecque »

PROJECTION-DEBAT :
« Que devient la citoyenneté en temps de crise ? »

film documentaire d’Ana Dumitrescu (France, 1H30, 2012)

Voyage à travers la Grèce, Khaos donne la parole au citoyen grec, du marin pêcheur au tagueur politique et dresse un état des lieux. Il présente des situations et des conditions de vie engendrées par la crise actuelle et aide à défendre une vision solidaire de l’Europe.

Le film Khaos se prête donc particulièrement au débat sur les questions d’actualité des droits de l’Homme dans le monde. La projection sera suivie d’un débat autour de la question :

En présence :

d’Ana Dumitrescu, réalisatrice du film

et de Michel Savy du Comité Central de la Ligue des Droits de l’Homme

SAMEDI 20 OCTOBRE à 10H30

CINEMA MAJESTIC BASTILLE

2/4 Boulevard Richard Lenoir 75011

Métro Bastille (lignes1,5,8)

Tarif unique : 6€

Infos sur le film : Cliquer ici