La psychiatrie au service d’une société sécuritaire et normative.
Zoom sur le projet de loi.
avec Roland GORI, psychanalyste,
La « nouvelle psychiatrie » s’inscrit dans une civilisation de l’urgence qui impose ses valeurs et ses normes. Les industries de la santé contribuent à la fabrication de cette approche.
Rencontre organisée par la section Paris 19 de la LDH
Samedi 20 novembre de 14h30 à 16h30
à la Péniche Antipode, Face au 55 Quai de la Seine
75019 Paris, France – Métro Jaurès ou Stalingrad
Le politique fait du malade psychique ou du précaire social un criminel en puissance ou au moins un individu à risque, « exemplaire » de la grande famille des « populations à risque ».
La folie est représentée comme un état de dangerosité et d’exception et le soin un marché concurrentiel.
Ce projet est davantage une démarche sécuritaire que sanitaire.
Alors que le secteur de la psychiatrie publique a été laissé en déshérence, le projet de loi relatif aux droits et à la protection des personnes qui font l’objet de soins psychiatriques et à leurs modalités de prises en charge constitue une régression manifeste de l’accompagnement des patients.
Il réorganise le soin psychique autour du soin sans consentement « avec un pouvoir accru du préfet et du directeur d’ hôpital » au détriment du juge civil. Il prétend légaliser un état donné, perverti des pratiques psychiatriques.
avec Roland GORI, psychanalyste,
l’un des initiateurs de l’Appel des Appels
www.appeldesappels.org
Zoom sur le projet de loi de mai 2010 relatif aux soins psychiatriques … une démarche davantage sécuritaire que sanitaire
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