Sophie Wahnich à La Petite Lumière

la section de la Ligue des droits de l’Homme de Paris 14-6 vous invite à rencontrer l’historienne Sophie Wahnich à l’occasion de la parution de La Révolution française n’est pas un mythe (Klincksieck) et Le radeau démocratique (Lignes)
« Comment en est-on venu à considérer en France qu’il était possible de consolider la liberté politique et publique, non seulement en se passant de la référence à la Révolution française, mais en récusant violemment toute référence positive à ce moment historique ? »

Suit un recueil d’articles qui, « de la France à la Lituanie, en passant par la Hongrie, de 1789 à l’extrême contemporain, en passant par la Résistance », font voyager le lecteur d’un bout à l’autre d’une réflexion sur l’actualité d’une pensée et d’une pratique. »

#AdmdTour

La section Paris 15 représentera la fédération de Paris de la LDH au Village départ de l’#AdmdTour, Place de la Bastille, côté Quai de l’Arsenal.

L’#AdmdTour c’est la tournée des Jeunes de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, pour rencontrer les Français pendant l’été pour les informer sur les droits des citoyens en fin de vie et sur les directives anticipées.

Moment fort à 15h avec l’inauguration de la 2e tournée, en présence de personnalités dont notamment Olivier Minne, le parrain de l’#AdmdTour 2016, du Président de l’ADMD, Jean-Luc Romero, des Maires d’arrondissement et des Jeunes de l’ADMD.

Chaque association disposera d’un stand. Outre des brochures générales sur la LDH ou la Fédération de Paris, nous proposerons la déclaration commune des associations laïques « Pour une fin de vie apaisée » datant de 2014, signée avec l’ADMD, la Ligue de l’Enseignement, l’Union rationaliste, La Libre Pensée.

Conférence-débat

Les Droits de l’homme en France en 2012 : un autre avenir ?

Mercredi 2 mai, 18h45

Débat autour de la sortie de l’édition 2012 de l’état des droits de l’Homme en France « Un autre avenir » aux éditions de la Découverte à l’invitation de la section Paris 7 en association avec les sections Paris 14/6 et Paris 15

Avec la participation de Jean-Pierre Dubois (président d’honneur de la LDH)

A la Maison des associations du 7ème – 93, rue Saint Dominique 75007 Paris (métro : La Tour Maubourg ou Invalides).

La LDH affirme ici la nécessité de relégitimer le politique comme fondateur de démocratie ; de prendre au sérieux l’effectivité des droits sociaux et de réinvestir dans le service public ; de changer d’ère face à l’urgence écologique ; d’en finir avec la politique de la peur et du soupçon, de rendre la justice indépendante du politique et de mettre la police au service des droits des citoyens ; de refuser les logiques de discriminations, de racisme et de xénophobie pour choisir un avenir partagé, en France comme dans le monde qui naît, en agissant fermement pour l’universalité des droits.

Un pot convivial sera proposé à l’issue du débat.

Pour plus d’infos, la page de présentation


RESUME DE L’EDITEUR

« L’année 2011 a été marquée à la fois par l’approfondissement de la crise économique, sociale et écologique, par la révolte des peuples arabes et par la préparation d’échéances démocratiques majeures en France. Pour relever ces défis, la Ligue des droits de l’Homme, dans la logique du Pacte pour les droits et la citoyenneté qu’elle a signé avec quarante-neuf autres organisations associatives et syndicales, pense qu’il est temps de porter, à côté de ses « indignations » et de ses critiques des régressions des droits, des propositions pour construire ensemble un avenir différent. Non pas un programme politique pour une alternance, mais des pistes pour des alternatives à la hauteur des enjeux.
La LDH affirme ici la nécessité de relégitimer le politique comme fondateur de démocratie ; de prendre au sérieux l’effectivité des droits sociaux et de réinvestir dans le service public ; de changer d’ère face à l’urgence écologique ; d’en finir avec la politique de la peur et du soupçon, de rendre la justice indépendante du politique et de mettre la police au service des droits des citoyens ; de refuser les logiques de discriminations, de racisme et de xénophobie pour choisir un avenir partagé, en France comme dans le nouveau monde qui naît, en agissant fermement pour l’universalité des droits.
Les citoyens ont envie de cette nouvelle donne. La société civile, dans sa diversité, est porteuse d’énergies, d’idées, de possibles. Elle cherche à les exprimer, à dire les mots du changement, elle veut être entendue. Ce livre n’a d’autre ambition que de mettre en débat ces ambitions et ces attentes, et le nouveau contrat social garantissant l’effectivité des droits pour un « autre avenir ».

TABLE DES MATIERES

Introduction. 2011-2012 : crises, indignations… et agenda électoral,par Pierre Tartakowsky
Retour sur l’année 2011 et sur les tares qui minent la République
La probité et l’intérêt général dévoyés
Des cibles offertes à la stigmatisation pour instaurer la division
Redonner de l’oxygène à la démocratie
Lassitude de la politique et souhaits d’un « autrement politique »
Le projet partagé d’une pleine citoyenneté civique et sociale
1. Face à la crise, la démocratie : réactiver le politique,par Stéphane Hessel et Jean-Pierre Dubois
Une demande universelle : face au despotisme comme à la « gouvernance financière », l’effectivité démocratique
Singularités françaises : « monarchie élective », cumul des mandats, éloignement du politique
Urgences : refonder la démocratie en France et dans l’Union européenne
L’avenir humain : démocratiser la mondialisation
2. Face à la crise, la solidarité : garantir les droits et investir dans le service public,par Gérard Aschieri
Année sociale, annus horribilis ?
Impératifs incontournables ou choix délibérés ?
Penser autrement les droits
Prendre l’offensive
3. Face à l’urgence écologique, changer d’ère, par Jean-Louis Galzin
Droits fondamentaux et développement durable
Environnement : des engagements frileux solubles dans la crise économique
Les entreprises, des acteurs qui ont aussi leur place
Urgences économique et écologique : opposition ou possible synergie ?
Un impératif : concilier démocratie et urgence écologique
Conclusion
4. Contre la politique de la peur pour une justice indépendante du politique et une police au service des citoyens, par Évelyne Sire-Marin
«Étranger, nous avons tout pour te recevoir, un hôtel, une prison et un cimetière »
« N’ayez pas peur, on n’est pas de la police »
Résistance et désobéissance
La justice, un business ?
L’âme du parquet
5. Étrangers : la névrose obsessionnelle, par Catherine Teule
Les concepts sarkoziens fondateurs
Arithmétique politique
Si l’étranger n’existait pas, le xénophobe l’inventerait
Interdire, précariser, expulser… la trilogie
6. Face au nouveau monde qui se dessine, agir ensemble,par Michel Tubiana
Révoltes pour les droits et la démocratie dans le monde arabe
Droits et démocratie en Méditerranée : regards de la rive Nord, réalités de la rive Sud
Universalité des droits, diversité des sociétés, défis démocratiques
Chronologie de l’année 2011,par Gilles Manceron et François Nadiras


Rencontre – débat « Les dérives policières »

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Une rencontre débat à l’invitation de la section Paris 14/6, le mercredi 23 mars de 20h00 à 22h00 : « Les dérives policières »

avec Sihem Souid, policière à la police de l’Air et des Frontières, auteur du livre « Omerta dans la police »

et Françoise Dumont, vice présidente de la LDH et co-responsable du groupe de travail « Police et citoyenneté » de la LDH

Harcèlement, racisme ordinaire, sexisme, homophobie mais aussi arrêtés d’expulsion illégaux, méthodes d’interrogatoire humiliantes…
Sihem SOUID a dénoncé à sa hiérarchie les pratiques graves et délictueuses dont elle a été témoin dans le cadre de son travail à la police de l’air et des frontières à Orly entre 2006 et 2009. Au lieu d’être écoutée, elle a été suspendue pour violation du secret professionnel.

Maison des Associations du 14ème – 22, rue Deparcieux 75014 Paris (métro : Denfert Rochereau, bus : 28, 38, 58, 88).


« Loppsi 2 : ils ont soldé nos libertés », café des droits de l’Homme

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Café des droits de l’Homme à l’initiative de la section Paris 18, le jeudi 17 mars à 19h30 :

au restaurant Portobello – 36, rue Ordener 75018 Paris (métro : Marcadet Poissonniers).

avec Evelyne Sire-Marin (magistrate, membre du comité central de la LDH, membre et ancienne présidente du Syndicat de la magistrature, présidente d’honneur de la Fondation Copernic).

La LOPPSI 2 ou Loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure a été adoptée le 8 février 2011 et a fait l’objet d’une saisine du Conseil Constitutionnel en date du 15 février. C’est une loi de sécurité dont le but est d’étendre les pouvoirs de police et de gendarmerie. Honnête citoyen, vous êtes peu intéressé, et pourtant ! Cette loi concerne tout le monde car elle renforce :

* Le champ d’application des fichiers d’antécédents, incluant les mineurs, alors que leur exactitude est sujette à caution
* Les pouvoirs de surveillance de la population au travers des fichiers, de la vidéosurveillance, de l’accès à des données informatiques
* Les pouvoirs donnés à la police et à la justice d’imposer des décisions aux familles des mineurs visés
* Le rôle des polices, le recours à des sociétés de sécurité privées, à un service volontaire citoyen que la loi instaure
* Le contrôle des personnes sans-papiers pour la mise en œuvre de la nouvelle loi relative à l’immigration, à l’intégration et à la nationalité, toujours plus restrictive.


Rassemblement contre la censure et pour la défense de la liberté d’expression

La direction de l’ENS décide, sous l’injonction du CRIF et de la ministre de l’Enseignement supérieur, de censurer une conférence.

Rassemblement contre la censure et pour la défense de la liberté d’expression
Mardi 18 janvier à 18h30, place du Panthéon à Paris

Communiqué du collectif des normalien-ne-s indigné-e-s d’une ENS indigne

Le Collectif ENS Palestine devait accueillir une rencontre exceptionnelle avec Stéphane Hessel le mardi 18 janvier en salle Jules Ferry. Madame Canto-Sperber s’était dite heureuse de la tenue de cette conférence, à laquelle devaient participer Benoist Hurel (secrétaire général adjoint du Syndicat de la Magistrature), Leila Shahid (ambassadrice de la Palestine auprès de l’Union Européenne), Haneen Zoabi (députée au parlement israélien), Michel Warschawski (Israélien, fondateur du Centre d’Information Alternative, AIC), Nurit Peled (mère israélienne d’une victime d’attentat, fondatrice du cercle des familles endeuillées, Prix Sakharov pour la paix du parlement européen), Elisabeth Guigou (députée, ancienne Ministre de la Justice), Daniel Garrigue (député, porte parole de République Solidaire) et Gisèle Halimi (avocate, militante féministe et politique française).

Nous apprenons avec consternation que la Directrice de l’ENS a décidé de revenir sur sa décision et d’annuler cette conférence à laquelle plus de 300 personnes étaient déjà inscrites, avant même que l’information ne soit relayée par les différents organisateurs/trices de cette conférence. Et c’est avec plus de consternation encore que nous lisons l’éditorial du Conseil Représentatif des Institutions Juives de France (http://www.crif.org/ ?page=articles_display/detail&aid=23242&returnto=accueil/main&artyd=70) qu’en l’absence de réaction publique de la part de la Direction, nous devrons considérer comme un compte-rendu fidèle des mécanismes qui ont conduit à cette annulation. Le CRIF se félicite en effet d’avoir réussi, grâce à ses ami-e-s Valérie Pécresse (ministre de l’enseignement supérieur), Bernard-Henry Lévy et Alain Finkielkraut (normaliens), Claude Cohen-Tanoudji (Professeur de Physique à l’ENS) et Arielle Schwab (Présidente de l’UEJF) à imposer ses vues à la Direction de l’Ecole et à censurer ainsi Stéphane Hessel, normalien, résistant, Ambassadeur de France, et co-rédacteur de la Déclaration universelle des Droits de l’homme.

Il est extrêmement inquiétant de voir des institutions publiques de renom, telles que l’ENS se soumettre à des pressions visant à étouffer la liberté d’expression. Par ailleurs, l’honnêteté intellectuelle et la probité d’élèves de l’Ecole est explicitement mise en cause, en des termes parfaitement scandaleux évoquant le totalitarisme et ainsi les heures les plus sombres de l’Histoire : « Un crime contre l’esprit que de confondre débat et militance politique, comme le font quelques élèves de l’école convertis au terrorisme intellectuel, modèle trotskiste pour les uns, stalinien pour les autres, et de là proposer leur doxa à l’ensemble de l’Université » dit le communiqué du CRIF !

Nous appelons nos camarades normalien-ne-s à protester contre les pressions inacceptables de la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (valerie.pecresse@education.gouv.fr), mais aussi contre cette décision injustifiable de Madame Canto-Sperber, en envoyant des mails d’indignation à la Direction (monique.canto-sperber@ens.fr et veronique.prouvost@ens.fr) qui a cédé à ces pressions indignes.

Par ailleurs, nous invitons nos camarades de l’ENS à participer au rassemblement contre la censure et pour la défense de la liberté d’expression le mardi 18 janvier à 18h30 Place du Panthéon à Paris.

Collectif des normalien-ne-s indigné-e-s d’une ENS indigne.

La LDH appelle à ce rassemblement.

La démocratie asphyxiée : rencontre avec Serge Portelli

« La démocratie asphyxiée :

Quelle citoyenneté pour faire vivre la démocratie ? »

Maison des associations du 13ème 11, rue Caillaux 75013 Paris – 06 42 72 87 63

à l’invitation de la SECTION PARIS 5ème / 13ème

Serge Portelli

Vice-Président du Tribunal de Grande Instance de Paris

a accepté de participer à la soirée-débat sur le thème :

le jeudi 13 janvier 2011 à 20h00,

occasion d’une rencontre informelle avec les membres de la section Paris 5ème/13ème de la Ligue de droits de l’Homme et du Citoyen et –pourquoi pas- celle d’une adhésion ou du renouvellement d’adhésion pour 2011.

Serge Portelli est vice-président au tribunal de Paris, président de la 12e Chambre correctionnelle. Il est également membre du Syndicat de la magistrature.

Il est notamment l’auteur de : Création et Prison, Edition de l’Atelier, (1995) ;

Les droits des victimes, Dalloz, (2003), en collaboration avec le Docteur Gérard Lopez et Sophie Clément

La rue Caillaux est perpendiculaire à l‘avenue d’Italie, au niveau du métro Maison Blanche (ligne 7)

Le débat sera suivi d’un pot amical,

Courriel: paris.5.13@ldh-france.org www.ldh-paris513.org


Université d’automne de la LDH

La ligue des droits de l’Homme vous invite à son université d’automne sur le thème :

Territoires, identités, lien social et démocratie

les 27 et 28 novembre 2010, à la mairie du 9e arrondissement de Paris – salle Rossini

La société française est engagée dans une mutation profonde, qui remet en débat des questions fondamentales : limites et découpages sociopolitiques internes et externes, sentiments d’appartenance et de solidarité, aptitude des habitants à être des citoyens. La Ligue des droits de l’Homme, organisation politique, se doit de connaître ces évolutions et d’en faire sa propre analyse. A cette fin, le thème choisi pour cette université d’automne est celui des territoires.

1. Diversité et inégalité des territoires de la France
La France est un objet historique, la production et l’évolution de son espace méritent d’être comparées à celles d’autres pays dans une vision de long terme. Aujourd’hui, l’économie domine plus que jamais le fonctionnement social : le territoire de la France est notamment celui de ses activités de production et des transferts de revenus, un système de lieux et de flux dont on analysera la logique et les perspectives. Enfin, les inégalités sociales sont souvent aussi des inégalités spatiales, celles-ci éclairant et donnant à comprendre celles-là.

2. Identités, appartenances
Le thème de l’identité est éminemment politique et le gouvernement actuel l’a instrumentalisé avec les résultats que l’on sait. Il nous faut le traiter au fond, abordant la question de la multiplicité des identités, qui ont souvent une référence territoriale, et de leur caractère compatible et additif ou au contraire conflictuel et exclusif. La crise et l’exclusion sociale alimentent-elles des références à des territoires de repli, définis par des « quartiers » ou des communautés marginalisés à l’égard de l’entité nationale ? À l’inverse, d’autres states de la population pratiquent une grande mobilité et revendiquent une multi-appartenance spatiale inédite. Dans ces conditions, la grande ville est-elle encore le lieu par excellence de la mixité sociale ?

3. Institutions
Les niveaux institutionnels renvoient à des échelons territoriaux : commune, département, région, État central, Union européenne, sans compter les intercommunalités… Si l’espace national reste en France le niveau primordial d’exercice de la citoyenneté politique, la décentralisation d’une part et l’intégration européenne de l’autre modifient cet état de fait. Des éléments de comparaison en Europe rapprocheront pays fédéraux et pays unitaires pour cerner la notion de citoyenneté européenne. La complexité du « mille-feuilles » des institutions françaises est souvent dénoncée, on fera l’analyse critique de la réforme des collectivités locales actuellement en projet. Enfin, le territoire a longtemps fait l’objet de politiques de « géographie volontaire » : à l’heure du libéralisme, existe-t-il encore une politique d’aménagement, au niveau central ou décentralisé ?

4. Lien social, démocratie
L’état des territoires révèle l’état de la société française : pauvreté et richesse cumulatives, marginalisation de franges de plus en plus larges de la population, séparation croissante entre l’économique, le politique et la société. Simultanément, une action différenciée sur des territoires particuliers peut permettre des politiques de développement et de solidarité efficaces, du fait d’instances centrales ou décentralisées. Une table ronde croisera les expériences et les points de vue pour dégager un diagnostic de la situation présente et désigner des enjeux d’avenir.

Il conviendra enfin de tirer les conclusions politiques de cette université d’automne. L’analyse des territoires dévoile les transformations de la société française et certains de ses problèmes les plus graves, dont la solution passe par la défense mais aussi la redéfinition permanente des droits de l’Homme. Cette recherche s’inscrit dans la dynamique politique du Pacte pour les droits et la citoyenneté proposé par la LDH aux forces de progrès de notre pays.

Programme et inscription