Le Bien Commun

Il y a quelques années, vous avez probablement entendu ce cri de protestation :
« Nos vies valent mieux que leurs profits »
A l’aune des événements actuels, la crise hospitalière en particulier, la dégradation des services publics ensuite, vous mesurerez combien ce cri était pertinent.
La gestion de l’Etat comme une  » start up  »  ça ne marche pas pour le bien commun.
Le  » Bien commun  » c’est un ensemble de contraintes librement consenties en période sereine pour faire face aux soubresauts de la vie publique, aux aléas de santé, aux pandémies comme celle qui sévit en ce moment : c’est accepter la charge de réserves de précautions pour faire face aux augmentations brutales de besoins, en fonction d’aléas imprévisibles comme une épidémie.
Le Bien commun ce sont des fonctionnaires dignement traités et en nombre suffisant pour satisfaire les besoins courants et aussi les pics d’activités liés à des périodes imprévues.
Le Bien commun ce sont des hôpitaux dans lesquels on entretient des lits vides au cas où le besoin se fasse sentir de les utiliser, où le personnel n’est pas surmené d’une manière chronique afin d’être capable d’un surcroît d’activité momentanée si les circonstances exceptionnelles l’exigent.  C’est la reconnaissance permanente de leurs activités et sûrement pas ce paternalisme verbal pour les encenser en cette période critique, après les avoirs maltraités administrativement, pendant le période précédente (salaires bloqués, lits d’hôpitaux fermés … )
Le Bien commun, ce sont des services publics partout,  répartis sur le territoire, sans zones désertifiées, sans opposition entre villes et campagnes..
Le Bien commun, c’est prévoir dans la gouvernance, pas courir après les événements parce qu’on est en « flux tendus en permanence » !
Le Bien commun est antinomique de la rentabilité ultra libérale.
Le Bien commun est généraliste, il n’a rien à voir avec les « premiers de cordées », tout au contraire il a le soucis « de la masse des citoyens ordinaires »  car nos valeurs intrinsèques sont « a priori » liées à notre condition d’humain, indépendante de notre cursus universitaire ou de l’épaisseur de notre compte en banque.  C’est tout le contraire de cette exaltation élitiste qui sévit actuellement, élitiste sur quelle échelle de valeurs :  l’abbé Pierre qui ne produisait que de l’amour des autres non commercialisable vaut largement les mérités des « premiers de cordées » inventeurs de biens et de services financiers chers à Mr. Emmanuel Macron.

Situation sanitaire – pandémie de Covid-19

15 mars 2020

Nous ne voulons pas être un vecteur de risque pour les personnes vulnérables. La moyenne d’âge de nos adhérents de la section est supérieure à la moyenne nationale.

Compte tenu de la situation sanitaire actuelle, le bureau de la section a décidé que la section LDH Pertuis-Sud Luberon

  • ne participerait à aucune réunion publique
  • privilégierait les échanges à distance
  • ne tiendrait pas de réunions interne sauf si indispensable, auquel cas la réunion se tiendrait en plein air en respectant des distance de sécurité adaptées.

Bien évidemment, nous continuer à travailler et à échanger via différents moyens de communication.

Ces restrictions pourront être levées dès lors que la situation sanitaire s’améliorera.

Merci de votre compréhension.

Nous en profitons pour vous rappeler des mesures de bon-sens qui sont connues de tous :

  • Éviter les marques d’affection ou les salutations rapprochées, comme les bises, les poignées de mains ou les embrassades
  • Se laver les mains régulièrement et soigneusement
  • Essayer de garder une distance de 2 mètres entre les personnes
  • Prendre l’air quand c’est possible et surtout si il y a du soleil
  • Nettoyer et si possible désinfecter les équipements partagés : tables, chaises, cuisines, salles de bain, télécommandes et toutes les surfaces qui sont touchées régulièrement
  • En cas de symptômes, ne pas prendre de médicament sans avis médical.

Il ne s’agit pas de créer une quelconque psychose mais simplement d’adopter des gestes et réflexes qui permettront, nous l’espérons, de combattre la dissémination rapide des virus.

Pour nous permettre de comprendre l’étendue de la pandémie en France,voici ci-dessous un diagramme du nombre de cas déclarés par la Santé Publique sur une échelle logarithmique. Ce qui permet de mieux anticiper que sur une échelle classique.