L’actualité sous la loupe de Jean Camus
Hauts fonctionnaires dirigeants du secteur public, tout va bien
Le gouvernement envisage de supprimer ou de déplafonner le décret signé par F. Hollande en 2012 qui limite le salaire des dirigeants du secteur public.
Actuellement ce salaire fixé à 450 000 € brut par an – quand même -, (37 500 par mois, bien plus que le revenu annuel de nombreux Français), subit quelques dérogations mais reste imposé pour bon nombre de dirigeants : La Poste, la Banque publique d’investissement, Aéroports de Paris, Framatome, la SNCF, EDF, France Télévisions.
Ces salaires mirobolants, un gage d’efficacité ? voir EDF, la SNCF, Renault et son PDG Carlos Ghosn qui a laissé un champ de ruines après son départ.
Payer « au prix du marché » ; c’est-à-dire de 5 millions à 15 millions d’euros les PDG du secteur public pour avoir les meilleurs mondiaux n’est pas fondé.
Quant aux rémunérations différées comme les bonus de départ, les retraites chapeaux, elles sont versées à des dirigeants qui n’apportent plus rien aux entreprises. Le « fameux » alignement sur celui des actionnaires, une idéologie du capitalisme financier de la « création de valeur » pour les actionnaires. Peut-être simplement de l’entre-soi de dirigeants d’entreprises qui siègent dans les conseils d’administration des uns et des autres.
« Ce recul est indigne d’un gouvernement qui place l’intérêt général au rang de ses valeurs premières » J.P. Tran Thiet, B.Dufour du conseil du cercle Pollen.