LDH-66 – Pyrénées Orientales

Sauvons le droit d’asile STOP DUBLIN: manifestation régionale au Perthus le 25 mai 2019 à 14h

Sauvons le droit d’asile STOP DUBLIN

Mobilisation européenne et manifestation à Paris et en régions  le 25 mai 2019

Mobilisation européenne : www.stopdublin.eu /stopdublincampaign@tutanota.com

Facebook : StopDublinCampaign-Europe ou StopDublinCampaign-France

La LDH-66 s’associe à l’appel signé également par le Collectif sans-papiers 66 dont la LDH-66 fait partie

–> Manifestation régionale le 25 mai 2019 à 14h au Perthus

À Paris : manifestation le 25 mai 2019 à 14h du Métro La Chapelle à République

Les exile(e)s ne peuvent pas choisir le pays dans lequel ils souhaiteraient demander l’asile.

Le Règlement dit « Dublin III » prévoit qu’une demande d’asile doit être examinée dans le premier pays européen ou les empreintes du demandeur d’asile ont été prises. Les demandeurs d’asile arrivant principalement dans les États a la frontière sud de l’Union Européenne (Italie, Grèce, Espagne, Bulgarie…), leurs empreintes y sont prises de façon plus ou moins forcée : ils sont automatiquement soumis a ce règlement. L’Europe a fait le choix de répondre a la « crise migratoire » en créant une véritable crise de l’accueil.

Le système Dublin nie la solidarité entre les États !

Le règlement Dublin n’est pas une politique d’asile. Il permet aux pays du nord de l’Europe de renvoyer les demandeurs d’asile, essentiellement dans les pays du sud qui doivent assumer la gestion de presque toutes les demandes d’asile.

Le système Dublin nuit gravement au droit d’asile !

Encore aujourd’hui, tous les pays ne se sont pas mis d’accord sur un système d’asile européen. Selon la nationalité et le pays ou la demande est déposée, la protection n’est pas la même. C’est un système par ricochet : les États renvoient des demandeurs d’asile vers les pays d’arrivée se rendant ainsi complices des expulsions pratiquées vers les pays d’origine a haut risque.

Le système Dublin est coûteux, absurde et inefficace !

Des millions d’euros sont dépenses chaque année par les États pour contrôler leurs frontières et se renvoyer les demandeurs d’asile qui errent d’un pays a l’autre pendant des mois.

En France en 2016, il y a eu autant de Dublinés renvoyés que de Dublinés réadmis depuis d’autres pays !

Tout cet argent dépensé dans l’application du règlement Dublin pourrait être utilise pour une véritable politique d’accueil.

Le système Dublin nuit gravement à la santé des exiles !

Les « dublinés » font l’objet de mesures punitives pour les forcer a accepter leurs transferts : prives des conditions matérielles d’accueil et de ressources, remis a la rue, ils sont confrontes a de graves problèmes de santé physique et psychique.

Le système Dublin empêche l’intégration des réfugiés !

La procédure Dublin allonge le temps avant de pouvoir demander l’asile et obtenir une protection internationale. Après de longs mois dans l’angoisse d’un renvoi, en errance ou a la rue, comment se reconstruire durablement et engager un projet de vie ?

Pour sortir de cette politique inhumaine, absurde, inefficace et coûteuse, le demandeur d’asile doit avoir le choix du pays ou déposer sa demande : en conséquence le règlement Dublin III doit être abroge.

 

Téléchargez :

Qui sommes-nous ? 

STOP DUBLIN Campaign est une initiative européenne de citoyens solidaires engagés quotidiennement auprès des demandeurs d’asile, portée en France par la Coordination Française du Droit d’Asile – CFDA, le Collectif pour une Nation Refuge – CNR, et les Etats Généraux des Migrations – EGM.

Elle est le fruit d’un constat d’impuissance face aux dérives de la procédure Dublin, et de la généralisation de l’application de cette procédure aux demandeurs d’asile. Ces derniers sont transférés d’un Etat européen à l’autre en vertu de ce règlement, sans prise en compte de leur choix. Cette procédure, non seulement dysfonctionnelle, expose les demandeurs à un déni du droit d’asile.

Soumis à cette procédure, les demandeurs d’asile « dublinés » font face à une insécurité qui peut avoir des conséquences physiques et psychologiques sévères. Ceux qui soutiennent les personnes dublinées sont témoins de situations de plus en plus fréquentes de détresse extrême et sont démunis face au durcissement législatifs ou institutionnels qui empêchent les dublinés d’accéder à leurs droits.

Les initiateurs de la campagne en France : 
  • CNR

  • CFDA

  • EGM

  • RESF

  • Utopia 56

  • United migrants

Premiers signataires de la campagne :

  • Ah Bienvenus Clandestins !

  • Ardhis

  • AEDH – Association Européenne pour la Défense des droits de l’Homme

  • Association Kolone

  • Association Mas (Montagne Accueil Solidarité )

  • Association Polyvalence

  • Association Tous citoyens

  • Association WISE

  • Collectif Accueil en Pays de Lorient CAPDL

  • Collectif accueil migrants Valfleury

  • Collectif des travailleurs-euses de l’asile

  • Collectif Migrants 83

  • Collectif Paris 20ème Solidaire avec tous les migrants

  • Collectif réfugiés du Vaucluse

  • Collectif Saint-Lois d’Aide aux migrants

  • Collectif Sans-papiers 66
  • Collectif Solidarité Migrants-Etorkinekin

  • Flandre Terre Solidaire

  • Gisti

  • Hospitalité Chinonaise aux Migrants

  • Itinérance Dieppe

  • Jarez Solidarités

  • JRS France

  • La Gamelle de Jaures

  • L’Auberge des Migrants

  • L’Autre Cantine Nantes

  • Les Amoureux au ban public Montpellier

  • Collectif Migrants Bienvenue 34

  • MRAP

  • P’tits Dej’s Solidaires

  • Collectif Quid’Autre

  • Refugee Youth Service France

  • Refugies Montpellier

  • Réseau Foi & Justice Afrique Europe antenne France

  • RESF

  • RESF44

  • RESF Hautes-Pyrénées

  • RESF 82

  • SALAM Nord/Pas-de-Calais

  • SOlidarité MIgrant-e-s COllectif 06 qui réunit les associations : ATTAC 06 – LDH – PACA – UD CGT 06 – FSU Alpes-Maritimes– Alternatives et autogestion – CLAJ – Citoyens Solidaires 06 – Collectif citoyen Bevera – DTC – Défends ta citoyenneté – Fcpe 06 – Conseil Départemental des Parents d’Elèves – Mouvement de la Paix – MRAP 06 – RESF 06 – Roya citoyenne – Solidaires 06 – Solidaires étudiant-e-s Nice – Syndicat des Avocats de France – Vallées solidaires 06, avec le soutien de : La France Insoumise 06 – Parti de Gauche des Alpes Maritimes – 06

  • Solidarité migrants Wilson

  • Tadamund70

  • Tous Migrants

  • TPC Maison Solidaire

  • United Migrants

  • Utopia 56

  • Une Ecole, un Toit, des Papiers – Pays dacquois

  • Une Terre Pour Tous

http://www.gisti.org/spip.php?article6136

Retrait d’Alstom du projet colonial de tramway de Jérusalem : il faut que la Caisse des Dépôts et Consignations se retire aussi!

Communiqué commun signé par la Ligue des Droits de l’Homme

A l’issue d’une intense campagne de mobilisation, nos organisations se félicitent aujourd’hui du retrait d’ALSTOM de l’appel d’offre pour l’extension du réseau de tramway à Jérusalem Est, outil de la politique de colonisation et d’annexion israélienne à Jérusalem.

Après le retrait en juin de Systra, filiale de la SNCF et de la RATP, nous demandons à la dernière entreprise française historiquement impliquée dans le projet : la Caisse des Dépôts et Consignations via sa filiale EGIS, de s’en retirer pour ne pas se rendre complice de violations du droit international. Nous demandons à l’État de jouer son rôle au titre de ses responsabilités en matière de relations internationales comme d’investisseur.

La situation de Jérusalem, avec l’annexion illégale de Jérusalem-Est, le développement galopant de ses colonies et les transferts forcés de sa population palestinienne, est un concentré des violations du droit international par Israël. La reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël par Trump et le déplacement officiel de l’ambassade des États-Unis à Jérusalem le 14 mai 2018, en contradiction avec les engagements de la communauté internationale, ont encore accéléré la dégradation de la situation sur le terrain.

La ligne de tramway existante et les extensions en projet visent à relier Jérusalem Ouest à ces colonies israéliennes implantées sur le territoire palestinien occupé de Jérusalem Est et à favoriser le développement de colonies illégales en violation du droit international. C’est pour cette raison que, le 13 juin 2018, huit organisations (L’Association France Palestine Solidarité, la CFDT, la CGT, la FIDH, AL-HAQ, la LDH, l’Union syndicale Solidaires et la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine) ont publié le rapport « Tramway de Jérusalem : des entreprises françaises contribuent à la colonisation israélienne du territoire palestinien occupé», et lancé officiellement la campagne pour le retrait de ce projet des entreprises françaises qui y sont impliquées.

Le retrait de Systra, filiale commune de la SNCF et de la RATP, a été annoncé dès le 20 juin 2018 par la voix du président de la SNCF. C’est maintenant au tour d’Alstom de se retirer de ce projet : ce retrait a été annoncé par les deux sociétés israéliennes qui étaient ses partenaires dans un consortium qui devait soumettre son offre au plus tard le 13 mai. L’argument initial d’Alstom présenté aux deux entreprises dans ce contexte était que « l’appel d’offres et le projet lui-même sont ostensiblement nuisibles, ou pourraient potentiellement nuire aux droits de l’Homme. En outre, selon Alstom, la participation à l’offre est contraire au droit français ».

Le nombre de consortiums candidats à la construction de la phase 2 du projet est passé de sept à deux. Nous appelons maintenant les consortiums restants à se retirer de ce projet, pour marquer qu’ils ne peuvent pas cautionner l’annexion de territoires par la force, la colonisation de territoires occupés et la violation constante du droit international par Israël.

Au moins une société française reste impliquée dans le projet du tramway colonial de Jérusalem. Il s’agit de Egis Rail, dont l’actionnaire majoritaire est la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), et donc majoritairement à capitaux publics. Nous demandons d’urgence au gouvernement et à la direction de la CDC qu’au nom de l’éthique de l’entreprise, qui ne doit souffrir aucune exception, ils exigent d’Egis Rail son retrait immédiat de ce projet.Après la belle victoire pour le droit que constitue le retrait d’Alstom du projet de tramway, il est indispensable que le gouvernement français et l’ensemble des gouvernements européens prennent clairement position contre toute implication des entreprises dans le déni du droit que constitue la politique israélienne d’annexion, de colonisation et d’occupation.

TÉLÉCHARGER LE COMMUNIQUÉ COMMUN.

L’Association France Palestine Solidarité, la CFDT, la CGT, la FIDH, AL-HAQ, la LDH, l’Union syndicale Solidaires et la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine

L’inaction climatique de l’Australie au coeur d’une plainte d’insulaires portée à l’ONU

Publié sur levif.be

Des Australiens aborigènes résidant dans des îles au nord du pays accusent le gouvernement australien d’inaction climatique dans une plainte déposée lundi auprès des Nations Unies. Il s’agit de la première action en justice intentée à travers le monde par des habitants d’atolls contre un État-nation, selon l’ONG ClientEarth qui défend la plainte.

Huit habitants de petites îles basses bordant le nord des côtes australiennes, appelés insulaires du Détroit de Torres, introduisent une plainte auprès du comité des droits de l’Homme des Nations Unies à Genève, en Suisse. Ils reprochent au gouvernement australien, emmené par le Premier ministre conservateur Scott Morrison, son absence d’action face au changement climatique. En l’absence de mesures pour réduire les émissions de CO2 ou d’adaptation au changement climatique, les plaignants estiment que Canberra failli à ses obligations fondamentales envers les droits de l’Homme.

Un des plaignants, Kabay Tamu, membre du clan Warraber, assure « observer quotidiennement les effets du changement climatique sur les îles, avec la montée des eaux, des marées montantes, l’érosion côtière et les inondations de nos communautés ». Dans une déclaration citée par The Guardian, il affirme que « quand l’érosion a lieu, et que la terre est emportée par la mer, c’est un morceau de nous qui s’en va (…) Nous avons des sites sacrés, auxquels nous sommes connectés spirituellement (…). Il est dévastateur d’imaginer que ma descendance soit forcée de les quitter à cause d’effets qui sont hors de notre portée ».

Les avocats de l’ONG ClientEarth, qui défend ces insulaires, avancent que la nature catastrophique des impacts attendus du changement climatique sur leurs îles, dont la submersion de terres ancestrales, constitue une violation des droits fondamentaux à la culture, à la famille et à la vie.

Les plaignants exigent du gouvernement australien de prévoir au moins 20 millions de dollars australiens (12,4 millions d’euros) pour des mesures d’urgence, dont des digues exigées par les autorités locales, et des investissements pour garantir que ces îles puissent demeurées habitées.

Ils demandent aussi un engagement pour réduire les émissions de CO2 d’au moins 65% sous les niveaux de 2005 d’ici 2030, et d’être neutre d’ici 2050, via notamment l’abandon du charbon comme source d’électricité domestique et produit d’exportation.

En dépit de ses engagements internationaux, l’Australie a continué d’émettre plus de CO2 au cours des dernières années et se classe parmi les plus grands pays émetteurs. Le changement climatique est devenu un thème de campagne incontournable en Australie en vue des élections fédérales prévues le 18 mai prochain. Un récent sondage réalisé par l’institut Lowy indique que 61% des électeurs souhaitent que la question climatique soit traitée par le gouvernement, toutefois les promesses de campagnes des candidats conservateurs et travaillistes restent timides à cet égard.