Perpignan : Le Collectif des Droits des Femmes 66 rassemble près de 250 manifestantes, et quelques messieurs

Une manifestation organisée par le Collectif Droits des Femmes 66 dont la LDH 66 est membre.

Publié sur lindependant.fr le 8 mars 2022

Après un bref rassemblement vocal, place de la Résistance, où de nombreuses pancartes féministes ont fleuri et quelques prises de parole se sont fait entendre, le cortège a pris vent debout les grands boulevards avant de revenir par le quai de la Préfecture et de se disperser dans le calme.

  • Près de 250 manifestantes ont répondu ce mardi soir à l'appel à la mobilisation du Collectif des Droits des Femmes 66.Près de 250 manifestantes ont répondu ce mardi soir à l’appel à la mobilisation du Collectif des Droits des Femmes 66. Independant – PAUL MANGIN
  • Près de 250 manifestantes ont répondu ce mardi soir à l'appel à la mobilisation du Collectif des Droits des Femmes 66.Independant – PAUL MANGIN
  • Près de 250 manifestantes ont répondu ce mardi soir à l'appel à la mobilisation du Collectif des Droits des Femmes 66. Independant – PAUL MANGIN
  • Près de 250 manifestantes ont répondu ce mardi soir à l'appel à la mobilisation du Collectif des Droits des Femmes 66. Independant – PAUL MANGIN

Après un bref rassemblement vocal, place de la Résistance, où de nombreuses pancartes féministes ont fleuri et quelques prises de parole se sont fait entendre, le cortège a pris vent debout les grands boulevards avant de revenir par le quai de la Préfecture et de se disperser dans le calme.

Tandis qu’Hermeline Malherbe, la présidente du conseil départemental des Pyrénées-Orientales, se faufilait en manteau rouge le plus discrètement possible parmi les quelque 250 manifestants(e)s rassemblé(e)s place de la Résistance, la sono diffusait des chansons à l’air entraînant, dont l’incontournable La Grenade de Clara Luciani et d’autres moins connues. La sororité fièrement portée en bandoulière, arborant des pancartes où s’affichaient des citations de personnalités de premier rang du féminisme telles que Simone Veil, Gloria Steinem, Benoîte Groult ou encore Françoise Giroud, les femmes et hommes présents en ce mardi soir ne revendiquaient finalement qu’une chose : l’égalité des droits, quel que soit le genre auquel on appartient.

Puis Karine, Katia et d’autres figures de proue du Collectif des Droits des Femmes 66 prirent à tour de rôle la parole pour appuyer là où ça fait toujours le plus mal : les violences sexuelles et autres violences faites aux femmes, évoquant au passage le procès d’assises qui se tenait actuellement à Perpignan sur le 72e féminicide perpétré en 2019   – « cette année-là, 151 femmes sont mortes sous les coups de leur mari ou de leur compagnon » – rappelait sobrement Katia. Saluant par ailleurs « le courage et la dignité des Ukrainiennes », les discours ont ensuite un peu dérivé vers l’incontournable campagne électorale et la « représentativité toujours infime » des femmes. Puis un cortège s’est formé, à la fois revendicatif, joyeux, calme et sans débordements.

V. Pons

UN TOIT, C’EST UN DROIT POUR TOUS

Des demandeurs de logement social, célibataires ou familles monoparentales attendant une réponse pendant des années,
Des SDF ne sachant où s’abriter la nuit,
Des familles de sans-papiers et leurs enfants jetées brutalement hors des structures d’hébergement sans aucune solution alternative,
Les chibanis, vieux travailleurs maghrébins, ne trouvant à louer que des taudis à des prix scandaleux,
Des femmes et des enfants victimes de violences obligés de rester avec leur bourreau,
Voilà l’état de l’hébergement et du logement, visible par tout le monde, principalement à Perpignan et dans la Communauté Urbaine.
Pourtant les solutions existent :

  • 27 000 logements sociaux dans le département, dont près de 17 000 dans la Communauté Urbaine,
  • des structures d’accueil pour demandeurs d’asile, ACAL, CADA, etc.
  • des foyers pour travailleurs,
  • des accueils d’urgence, Croix-Rouge, 115,
  • des associations pratiquant la sous-location,
  • des aides nombreuses pour les travaux de remises en état,
  • des aides sociales conséquentes pour payer les loyers,
  • La loi DALO (Droit d’Accès au Logement Opposable) et la loi DAHO (Droit d’Accès à l’Hébergement Opposable).

ALORS ? MANQUE D’ARGENT ? NON.
PAS ASSEZ DE LOGEMENTS,
ET PAS DE VOLONTE D’ ACTIVER LES MOYENS QUI EXISTENT :

  • Il y a 10 000 logements vacants à Perpignan
    pour les utiliser, une mairie peut mettre en œuvre la taxe sur les logements
    vacants.
  • Un maire peut les réquisitionner en cas d’urgence, et l’urgence est à
    chaque coin de rue, et un préfet peut le faire si le maire s’y refuse
  • Un maire a la possibilité d’édicter des arrêtés anti-expulsion
  • En plus des aides déjà octroyées, une mairie peut constituer une réserve
    foncière pour remettre en état les logements et les louer aux personnes
    nécessiteuses.
  • Il est possible et nécessaire de rénover le centre-ville, en y gardant ses
    habitants (éviter la « gentrification ») permettant ainsi de revitaliser la cité
    sans créer des lotissements dévoreurs de terres agricoles .
  • La mairie de Perpignan, la Communauté d’Agglo, le département
    peuvent augmenter les places d’accueil pour l’hébergement d’urgence
  • Mettre en oeuvre la loi DALO et la loi DAHO, ETC.

UN TOIT D’ABORD, UN TOIT POUR TOUS
MANIFESTATION
SAMEDI 12 MARS 10H Place CASSANYES

bougetoit66@gmail.com