Tournée en France de syndicalistes de Palestine – dès le 8 avril à Paris puis Lille – Clermont-Ferrand – Perpignan …

Elles/ils sont électriciens, agriculteurs, enseignant.e.s, travailleurs et travailleuses du secteur de santé… en résistance pour la justice sociale et contre l’occupation coloniale israélienne.

Paris sera la première étape d’une série de rencontres avec le soutien de AFPS Paris, Union Juive Française pour la Paix, Fédération des services publics CGT, CGT Educ’action, Solidaires, FSU, Forum Palestine Citoyenneté, Union générale des étudiants palestiniens.

Elles/ils iront à Lille, Clermont-Ferrand, Perpignan, Nantes et Rezé.

Soyons nombreux à les accueillir chaleureusement à Perpignan.

A Perpignan,  des rencontres syndicales vont être organisées, dans le cadre des UL et de L’UD CGT dans le but d’établir des échanges syndicaux entre syndicalistes, du secteur public, de l’énergie, de la santé, de l’éducation etc. Les syndicats Solidaires et FSU seront aussi invités.

Solidarité avec les prisonniers palestiniens:
une cérémonie de parrainage du prisonnier Majde Ziada sera organisé, comme symbole de la lutte pour la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens. Il est le fils du secrétaire général de la fédération syndicale GFUI . Majde Ziada a été arrêté à l’âge de 16 ans et il est en prison depuis 17 ans.
Rencontre paysannes à Estagel: la mairie mettra à notre disposition l’Espace Che Guevara  pour des échanges avec les agriculteurs de la région,  (Confédération Paysanne et peut être Modef)

Eurovision 2019 : Pas en Israël, pas au pays de l’apartheid !

Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens et BDS-France

En 2019, le concours de l’Eurovision devrait se dérouler à Tel-Aviv en Israël.

Ce pays vient de voter une loi, dite « loi de l’État-Nation du peuple juif ». Cette loi, à valeur de constitution, n’accorde pas les mêmes droits aux Israéliens selon qu’ils sont Juifs ou non-Juifs. Israël, à la colonisation, l’occupation des terres palestiniennes et les massacres à Gaza, ajoute désormais l’officialisation de l’Apartheid dans sa propre population.

L’Eurovision est suivie par des millions de téléspectateurs dans la zone européenne de radiodiffusion. Comment imaginer que celui-ci puisse se passer dans un pays qui vient ainsi de promulguer l’apartheid ?

Il ne s’agit ni de priver les artistes qui le souhaitent de la possibilité de participer à ce concours, ni de priver des millions de téléspectateurs de le suivre.
Mais celui-ci ne peut pas, ne doit pas, se dérouler en Israël !!!

Il est encore temps !

France Télévision, partenaire majeure de l’Eurovision, doit convaincre celle-ci de chercher un autre pays organisateur et annoncer dès maintenant qu’elle n’enverra pas de candidat français si l’Eurovision était maintenue en Israël !

C’est pourquoi,

  • Nous acteurs de la scène française, chanteurs, musiciens, techniciens, refusons de jouer, chanter, danser dans de telles conditions, et appelons les candidats de « Destination Eurovision 2019 » à refuser d’aller à Tel-Aviv et l’annoncer dès maintenant,
  • Nous citoyens soutenons la démarche des artistes français qui refusent l’apartheid, et exigeons de France Télévision qu’elle fasse tout pour trouver une autre destination et annonce en tout état de cause ne pas envoyer de candidat français si l’Eurovision devait se dérouler en Israël.

    SIGNER LA PÉTITION

    Cette campagne s’inscrit dans le cadre de la campagne européenne contre la tenue de l’Eurovision 2019 en Israël qui a déjà reçu le soutien de nombreux artistes de toute l’Europe.


    Organisations soutenant l’appel initié par le Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens et BDS-France :

    Agir Contre le Colonialisme Aujourd’hui (ACCA) – AFD International – AILES Femmes du Maroc – Alternative Libertaire (AL) – Américains contre la guerre (AAW) – Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) – Association des Tunisiens en France (ATF) – Association France Palestine Solidarité (AFPS) – Association Nationale des Élus Communistes et Républicains (ANECR) – Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne (ATTAC) – Association pour les Jumelages entre les camps de réfugiés Palestiniens et les villes Françaises (AJPF) – Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC) – Association Universitaire pour le Respect du Droit International en Palestine (AURDIP) – Campagne BDS France – Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien (CCIPPP) – Cedetim / IPAM – Collectif des Musulmans de France (CMF) – Collectif Faty Koumba : Association des Libertés, Droits de l’Homme et non-violence – Collectif interuniversitaire pour la coopération avec les Universités Palestiniennes (CICUP) – Collectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP) – Collectif Paix Palestine Israël (CPPI Saint-Denis) – Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPR PO) – Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient du 5e arrt (CJPP5) – Droit-Solidarité – Ensemble ! – Europe Écologie les Verts (EELV) – Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) -Fédération Syndicale Unitaire (FSU) – Forum Palestine Citoyenneté – Génération Palestine – La Courneuve Palestine – le Mouvement de la Paix – les Femmes en noir (FEN) – Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, section française de la Women’s International League for Peace and Freedom (WILPF) (LIFPL) – Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) – Mouvement Jeunes Communistes de France (MJCF) – Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) – Organisation de Femmes Égalité – Parti Communiste Français (PCF) – Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF) – Parti de Gauche (PG) – Parti de l’émancipation du peuple – Participation et Spiritualité Musulmanes (PSM) – Socialistes pour la Paix (SPP) – Sortir du colonialisme – Syndicat National des Enseignements de Second degré (SNES/FSU) – Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (UTIT) – Union Juive Française pour la Paix (UJFP) – Union Nationale des Étudiants de France (UNEF) – Union syndicale Solidaires

Référendum en « Nouvelle Calédonie » : Victoire du non en demi teinte

Les résultats du référendum du 4 novembre 2018 sur l’indépendance ou non en Nouvelle Calédonie sont inattendus.  La victoire du non à l’indépendance (56,7 %) n’est pas aussi nette que prévue ou attendue par ses partisans et leurs dirigeants (les sondages prévoyaient 70%) et les indépendantistes de ce fait sortent renforcés. On peut relever un vote massif de la jeunesse kanake pour l’indépendance. C’est aussi un échec des partisans du boycott défendu par le Parti Travailliste et le syndicat USTKE.  L’étude des résultats par province montre un clivage politique profond.

fleche2  Lire les articles complets du monde.fr  et de rfi.fr

Extrait du monde.fr :

« S’il donne un ancrage légitimé par les urnes à la France, ce vote ouvre aussi une nouvelle phase de dialogue avec des indépendantistes confortés par les résultats.

La victoire est nette, mais certainement pas aussi large que ne l’avaient espéré les partisans du non à l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie. Dimanche 4 novembre, ils ont obtenu 56,7 % des suffrages exprimés (78 360 voix) contre 43,3 % (60 573 voix) en faveur de l’accession à la pleine souveraineté. L’autre enseignement majeur de ce scrutin est la participation historique pour un scrutin de cette nature : 80,6 % des électeurs inscrits ont pris part au vote. Celle-ci avait été de 74,2 % lors de la consultation sur l’approbation de l’accord de Nouméa de 1998. »…

Extrait de rfi.fr :

« Le « non » à l’indépendance l’a emporté dimanche 4 novembre en Nouvelle-Calédonie, à l’issue d’un référendum d’autodétermination. La victoire des anti-indépendantistes était attendue, mais la surprise est venue du score de leurs rivaux, qui vont pouvoir demander une nouvelle consultation. En attendant, Nouméa doit aussi se concentrer sur d’autres défis. Et notamment diversifier son économie, très dépendante du nickel et des subventions de l’Etat français.

Une dynamique qui va peser dans le rapport de force sur les futurs référendums, désormais au cœur des enjeux. Car la question est désormais de savoir s’il y aura deux autres consultations sur l’indépendance, comme le prévoient les accords signés il y a 20 ans entre les deux camps« …