LUTTE CONTRE LES INÉGALITÉS, LA LDH APPELLE AUX MOBILISATIONS DE CE 13 OCTOBRE 2023

Communiqué de la LDH le 13/10/2023

« Toute personne a droit à un niveau de vie pour assurer sa santé, son bien-être et celui de sa famille (alimentation, habillement, logement, soins médicaux, services sociaux nécessaires…) ». Enoncer l’article 25 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme (DUDH) en ce jour de mobilisation intersyndicale permet de rappeler le rôle des politiques publiques pour la mise en œuvre de la DUDH. Si nombre de ses articles restent un objectif à atteindre, les Etats ne doivent jamais cesser de garder la mise en œuvre des droits les plus fondamentaux comme perspective démocratique et sociale.

Or dans notre pays, les écarts de richesse se creusent : 9,3 millions de personnes, soit 14.7 % de la population française (31 % des étudiants) vivent en deçà du seuil de pauvreté ; 7 millions de personnes dépendent de l’aide alimentaire, le nombre de personnes à la rue dépasse les
300 000 (soit 3 fois plus qu’il y a 20 ans) ; les écarts de salaire entre femmes et hommes stagnent ; les services publics sont de plus en plus exsangues…

Il y a donc urgence à changer de politiques publiques pour mettre fin aux mesures antisociales toujours plus nombreuses (dernière en date les 15 heures de travail obligatoire pour les bénéficiaires du RSA), réhabiliter les services publics de proximité, seuls à même d’apporter des réponses aux difficultés qui impactent de trop nombreuses personnes dans notre pays, mettre en œuvre justice sociale et justice climatique. Les droits économiques, sociaux et culturels sont aussi des droits de l’Homme.

C’est pourquoi la LDH (Ligue des droits de l’Homme) invite à se mobiliser aux côtés des organisations syndicales dans le cadre de l’appel du mouvement syndical européen contre  les inégalités, l’austérité, pour les salaires et l’égalité femmes-hommes !

Paris, le 13 octobre 2023

Manifestons pour le droit à la retraite à 60 ans le 7 et le 11 février

La LDH appelle les citoyen.ne.s à manifester partout pour défendre le droit à la retraite à 60 ans, acquis social qui s’est concrétisé en 1983, il y a 40 ans, suite aux luttes syndicales et sociales depuis 1936.

La réforme des retraites de Macron rapportera 33 milliards d’euros à l’horizon 2035… La loi de programmation militaire, récemment décidée, coûtera aux citoyen.ne.s la somme fabuleuse de 400 milliards d’euros , sur 7 ans, soit 57 milliards par an ! Pour qui Macron et son gouvernement nous prennent-il ?

APPEL INTERSYNDICAL

Face au rejet massif, le gouvernement doit retirer sa réforme.

A l’appel de l’ensemble des organisations syndicales, ce 31 janvier a confirmé la très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites présentée par le gouvernement.

Plus de 2,5 millions travailleurs et travailleuses, du public comme du privé, jeunes et retraites, se sont mobilisés, par la grève et/ou ont manifesté sur l’ensemble du territoire. Cette mobilisation d’ampleur fait suite à celle du 19 janvier qui avait rassemblé près de 2 millions de personnes. La jeunesse s’est particulièrement mobilisée aujourd’hui pour refuser la précarité grandissante que promet le gouvernement.

La population soutient les revendications des organisations syndicales qui s’opposent au recul de l’âge légal de départ à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisations. 9 travailleurs sur 10 rejettent la réforme, 2/3 de la population soutient les mobilisations.

Personne ne s’est laissé tromper par la propagande du gouvernement.

Les organisations syndicales dénoncent ainsi le mail du ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, envoyé tant à des agents publics qu’à des salariés de droit privé, présentant une liste d’arguments en faveur de la réforme des retraites.

Les organisations syndicales n’acceptent pas les propos tenus par la Première ministre, ce dimanche, indiquant que, selon elle, « l’âge de départ à 64 ans n’est plus négociable ». Pour les organisations syndicales le recul de l’âge de départ n’a jamais été négociable ! Les propositions alternatives formulées par elles sont toutes restées lettre morte !  Cela démontre le jusqu’au-boutisme du gouvernement, sourd au rejet exprimé par la totalité des organisations syndicales et l’immense majorité des citoyens.

Rien ne justifie une réforme aussi injuste et brutale. Le gouvernement doit entendre le rejet massif de ce projet et le retirer.

L’intersyndicale appelle toute la population à se mobiliser par la grève et la manifestation encore plus massivement le mardi 7 février puis le samedi 11 février pour dire non à cette réforme.

Elle appelle, d’ici là, à multiplier les actions, initiatives, réunions ou assemblées générales partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d’étude, y compris par la grève.

A l’appel de l’intersyndicale départementale CGT – FO – FSU -Solidaires – CFDT – CFE-CGC – UNSA – CFTC – MNL