Manifestation à 10h30 Place de Catalogne CONTRE LES MAUVAIS COUPS DU GOUVERNEMENT ET DU PATRONAT

Tract de la CGT-66 (format PDF)

TOUS ENSEMBLE CONTRE LES MAUVAIS COUPS DU GOUVERNEMENT ET DU PATRONAT.
UNE SEULE SOLUTION : L’UNITÉ D’ACTION

Gouvernement et patronat organisent une attaque globale contre le monde du travail.

– Tout est visé, tout le monde est concerné car tout doit devenir flexible, individualisé : l’emploi, la durée du travail, le salaire, la Sécurité Sociale, la santé, l’éducation, l’indemnisation du chômage, la retraite, rien ne doit y échapper. Dans le même temps, ils détruisent nos Industries et nos Services Publics, nos emplois, nos salaires, nos statuts. Que nous soyons salariés du privé, du public, retraités, jeunes ou sans emploi, ce sont aussi nos conditions de vie qui se dégradent.

L’ensemble de ces politiques d’austérités impactent notre département des Pyrénées
Orientales :
• De nombreux emplois sont menacés dans le commerce (Carrefour, Conforama, Casino, Auchan…)
• Le Grand Marché International de St Charles est menacé et s’ils parviennent à liquider le Train des Primeurs cela pourrait conduire à la suppression de milliers d’emplois directs et indirects. (Ferroviaire, Construction, SP, Logistique, Agro…)
• Plusieurs milliers de postes supprimés dans les trois versants de la Fonction Publique, comme aux finances publiques, dans l’éducation nationale, dans les hôpitaux, à Pôle Emploi, dans les collectivités…
• Dégradation de tout ce qui constitue le service public de proximité, le lien social et la solidarité : fermeture des bureaux de Poste, fermeture d’accueils et de services de la CAF, à la CPAM, dégradation du tissu associatif, etc…

Des luttes se développent dans de nombreux secteurs.
Nous devons amplifier la mobilisation et faire du 24 septembre le rendez-vous de l’ensemble du monde du travail, chacun avec ses couleurs préférées….
Parce que l’argent existe pour répondre aux besoins des salariés, retraités, jeunes, chômeurs.
Parce que tous ensemble par la grève, nous pouvons bloquer l’économie.
Parce que tous ensemble en manifestation, nous faisons la démonstration de notre force.
Parce que tous ensemble nous pouvons gagner.
Faisons du 24 septembre une grande journée de grève et de manifestation

Rdv 10 h30 Place de Catalogne à Perpignan

  

Greenpeace publie sur son site la carte des sites de déchets nucléaires en France – qu’en est-il près de chez nous ?

La LDH défend tous les droits dont le droit à la santé et à sa protection, donc le droit de vivre sans subir les effets de la pollution par les déchets nucléaires.
Publié par Greenpeace

Voici la carte des sites de déchets nucléaires en France

Avec ses 58 réacteurs et 60 ans d’existence, l’industrie électronucléaire française produit des déchets radioactifs en masse, qui s’accumulent au fil des ans. Que deviennent-ils ? Où sont-ils stockés ? Par où transitent-ils ? Notre carte des déchets nucléaires vous permet d’en savoir plus et découvrir les sites et lieux de passages de matières et déchets radioactifs à proximité de votre commune.
 
Près des Pyrénées orientales nous avons:
 
1 –> le site de Malvesi au nord de Narbonne 

Le site de Malvesi accueille une usine de raffinage et de conversion de minerais d’uranium, exploitée par Orano (ex-Areva), qui génère des déchets radioactifs.

Il comprend aussi, sur plus de 25 hectares, un ensemble de bassins à ciel ouvert dans lesquels sont stockés des boues et résidus liquides radioactifs et chimiques.

L’état de ces bassins suscite de vives inquiétudes, notamment en cas d’intempéries ou d’inondations.

2 –> les transits routiers près Carcassonne avec l’A61 et près de Béziers avec l’A9

Deux types de convois routiers nucléaires passent à proximité de Carcassonne et de Béziers

En provenance de la Hague, des convois à haut risque transportent du plutonium issu du retraitement à destination de Marcoule.

En provenance de Marcoule, des camions transportent des rebuts de Mox (mélange de plutonium et d’uranium) à destination de la Hague.

Nous sommes toutes et tous concerné.e.s par les déchets nucléaires. Alors qu’un débat public sur la gestion des déchets radioactifs se tient jusqu’au 25 septembre, chaque citoyen.ne doit pouvoir faire entendre sa voix, pour que l’industrie nucléaire ne soit pas la seule à s’exprimer.

Vous pouvez agir face à la crise des déchets nucléaires

Pourquoi une carte des déchets nucléaires ?

Les déchets nucléaires ne concernent pas seulement les riverains des centrales nucléaires. Ils se sont accumulés sur l’ensemble du territoire français métropolitain. A elle seule, l’industrie électronucléaire est responsable de près de 60 % des déchets radioactifs produits en France, soit près d’un million de mètres cubes selon l’inventaire officiel de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra).

Ces matières et déchets radioactifs circulent de leur lieu de production à un lieu d’entreposage ou de stockage à un autre, souvent à l’insu des riverains. C’est cette réalité de la crise des déchets nucléaires que nous exposons à travers cette carte des sites et points de passage des matières et déchets radioactifs.

Que montre cette carte des déchets nucléaires ?

La carte des déchets nucléaires créée par Greenpeace présente uniquement les principaux sites d’entreposage et points de transit des déchets radioactifs générés par l’industrie électronucléaire, des installations industrielles et de recherche liées à cette industrie ainsi que trois sites militaires.

A cela s’ajoutent des matières radioactives, non considérées comme des « déchets nucléaires » par l’industrie car théoriquement « valorisables ». Dans les faits, elles sont très peu réutilisées : seul 1% du combustible usé est réellement valorisé. Le reste s’accumule, sans perspective de réutilisation.

Nous avons choisi de représenter sur notre carte, en plus des déchets officiels répertoriés par l’Andra, plusieurs lieux de passage (routes, gares…) ou d’entreposage de combustibles usés et de substances issues du retraitement (tel que le plutonium). Ces matières, non classées parmi les déchets, n’en sont pas moins dangereuses. Elles circulent et s’accumulent aux quatre coins de France.

Cette carte ne mentionne pas en revanche les déchets radioactifs issus de la médecine, de la recherche fondamentale (hors secteur électro-nucléaire et/ou militaire) et d’autres activités civiles et militaires.

D’où viennent les données de cette carte ?

Les sites d’entreposage et de stockage de déchets radioactifs sont ceux répertoriés par l’Andra. Les points de transit des convois nucléaires ont eux été identifiés par Greenpeace, sur la base de nos observations. Ces convois circulent dans des gares et sur des routes très fréquentées et sont donc facilement identifiables par tout un chacun.

Pour en savoir plus sur les déchets nucléaires

Notre carte des déchets nucléaires présente les sites et points de passage de déchets radioactifs, avec des fiches sur chaque lieu. Les détails sur les différents types et caractéristiques des déchets qui s’y trouvent sont disponibles sur le site de l’inventaire de l’Andra. Pour plus d’informations sur la crise des déchets nucléaires, vous pouvez également consulter nos articles et rapports :

Les personnels des urgences en grève insatisfaits des réponses du ministre de la Santé Agnès Buzyn

la LDH soutient les mouvements sociaux parce que les droits des salarié(e)s font partie intégrante des droits de l’Homme (droits humains). Les personnels des urgences sont en lutte et en grève de puis plusieurs mois, non seulement pour défendre leurs droits de salariés mais aussi pour le droit à la santé pour tou(te)s.

Publié jeudi 6 juin 2019 sur francebleu.fr

Crise des urgences : la ministre propose une « stratégie d’ensemble », les syndicats appellent à une nouvelle mobilisation

Après plusieurs mois de grève, d’actions et une grande manifestation ce jeudi à Paris, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a annoncé plusieurs mesures aux personnels des urgences pour tenter de résoudre la crise du secteur. Insatisfaits, les syndicats appellent à une nouvelle grève le 11 juin.

Des annonces insuffisantes. Voilà ce que disent les syndicats des urgentistes après les mesures proposées par la ministre de la Santé Agnès Buzyn, contrainte de réagir à leur mouvement après trois mois de grève et une grande journée de manifestation à Paris ce jeudi. La ministre a promis une « stratégie d’ensemble » pour refonder le secteur, alors que le nombre de patients pris en charge aux urgences est passé de 10 millions en 1996 à 21 millions en 2016.

À Paris, « urgences en souffrance = patients en danger »

La journée a été marquée par la manifestation qui a réuni plus de 200 personnels des services d’urgences dans la capitale. Ils ont défilé à partir de 14h à l’appel du collectif Inter-Urgences, soutenu par les syndicats CGT, SUD et FO et l’Association des médecins urgentistes de France (Amuf). Une délégation de membres du collectif et des syndicats a été reçue par le directeur adjoint du cabinet de la ministre, qui ne leur a « pas apporté d’autres réponses » que celles déjà données par Mme Buzyn, et jugées « très insuffisantes », selon l’urgentiste de la CGT Christophe Prudhomme.

« Les urgences sont en détresse, je le sais », avait précédemment déclaré la ministre lors d’une visite aux urgentistes réunis en congrès à Paris. Consciente de la « colère » et du « découragement » de la profession, Agnès Buzyn a annoncé avoir confié une mission au Conseil national de l’urgence hospitalière (CNUH) et au député (LREM) Thomas Mesnier pour « adapter nos urgences aux nouveaux besoins ». Celle-ci devra aboutir à un rapport à l’automne, à l’issue d’une concertation incluant médecins et paramédicaux.

D’ici là, la ministre entend activer plusieurs leviers pour répondre au mécontentement exprimé par le mouvement de grève qui concerne 80 services en France, selon l’Inter-Urgences, qui réclame des hausses salariales de 300 euros nets par mois et plus d’effectifs.

La ministre veut accompagner financièrement les établissements en tension

Agnès Buzyn a ainsi souhaité, sans donner de chiffre ni annoncer de budget supplémentaire, « que l’on accompagne sur un plan financier, plus directement et plus spontanément, les établissements qui font face à un surcroît d’activité et à des afflux exceptionnels ».

Une prime de risque pour les personnels paramédicaux

« Nous manquons de sécurité, nous subissons des agressions verbales et physiques régulières des patients », lui a dit une infirmière de l’hôpital parisien Georges Pompidou. Pour les personnels paramédicaux, la ministre s’est engagée à inciter les hôpitaux à « mobiliser plus largement » une prime de risque existante, de près de 100 euros brut par mois. Elle a aussi promis l’instauration d’une prime de coopération pour les soignants à qui les médecins délégueront certaines tâches. Enfin, elle recevra les urgentistes mi-juin pour préparer la période estivale, « souvent critique » pour leurs services.

« Rien » pour les syndicats, qui appellent à une mobilisation plus générale le 11 juin

Autant d’annonces « insuffisantes » au regard des revendications « des personnels dans la rue aujourd’hui », a réagi Hugo Huon, infirmier et membre d’Inter-Urgences auprès de l’AFP. « Je suis très déçu », a abondé Patrick Pelloux, emblématique président de l’Amuf, pour qui « le gouvernement ne mesure pas l’ampleur de la contestation ». « Aucune mesure en matière de rémunération, d’effectifs, d’ouverture de lits d’aval (…) RIEN » a déploré de son côté l’intersyndicale FO-CGT-SUD, qui appelle à une journée de mobilisation plus générale dans les hôpitaux le 11 juin.