MANIFESTATION CONTRE LE PROJET DE LOI SUR L’IMMIGRATION SAMEDI 16 DECEMBRE – A 17 H – PLACE ARAGO A PERPIGNAN

A l’occasion de la journée internationale des migrant.e.s

MANIFESTATION A 17 HEURES PLACE ARAGO A PERPIGNAN

a l’appel d’une vingtaine d’organisations dont la LDH 66

Article publié sur L’Indépendant du 13/12/2023

Perpignan : une vingtaine d’organisations appellent à manifester contre le projet de loi sur l’immigration

Ce samedi 16 décembre 2023, une manifestation contre la loi sur l’immigration se tiendra à partir de 17 heures à Perpignan. Le cortège partira de la place Arago. Une vingtaine d’associations dont la LDH 66 de syndicats et de partis politiques appellent à la mobilisation.  

« Une véritable machine de guerre contre tous les étrangers. » Voilà ce qu’est, aux yeux des organisateurs de la manifestation de samedi, le projet de loi sur l’immigration rédigé par Gérald Darmanin et durci par le Sénat. Rejeté par l’Assemblée nationale avant même l’ouverture des débats ce lundi 10 décembre, le texte doit désormais être retravaillé par une commission mixte paritaire composée de 7 députés et de 7 sénateurs. Sur la base du texte issu du Sénat.

Pour Gabriel Llesta, vice-président départemental de l’Association de solidarité avec tous les immigrés (Asti), l’heure reste donc à la mobilisation. « Ce projet de loi, dont la version initiale aurait déjà eu pour effet d’augmenter la précarité des migrants, de les criminaliser et d’augmenter les discriminations, pourrait être encore durci par la commission mixte paritaire, prévient-il. Nous nous y opposons car ce n’est pas en créant une société plus pauvre que nous aurons une France plus apaisée. » 

La régularisation des travailleurs œuvrant dans les secteurs en tension que prévoyait également le texte initial ? « C’était le seul point positif, estime Gabriel Llesta. Mais il y avait plein de conditions qui compliquaient les embauches. C’était plus un effet d’annonce qu’une véritable possibilité de régularisation. » Par ailleurs, selon les organisateurs de la manifestation de samedi, de toute façon, « ce ne sont pas des mesures sécuritaires qui arrêteront le flux migratoire, qui est dû à des problématiques climatiques et économiques, ou encore aux guerres ».    

Dans la foulée de la manifestation, organisée avec un peu d’avance à l’occasion de la Journée internationale des migrants, un concert de soutien se tiendra à partir de 18 h 30 à la Casa musicale avec les groupes Soundicate (reggae, rock), Korttex (ska-punk), Papito collective (cumbia 2.0) et Ghost Twist (exotica jungle 60’s). Entrée : 10 euros.   

NON A LA LOI DARMANIN ! MOBILISATION NATIONALE LE 6 NOVEMBRE

A Paris, devant le Sénat à 13h

Communiqué de presse

Le projet de loi Asile & Immigration conduit à une négation radicale des droits fondamentaux des migrant-es. Présenté au Sénat à partir du 6 novembre, il prolonge l’appareil répressif des lois antérieur à l’encontre des personnes étrangères. 

Manipulant l’émotion provoquée par le meurtre de Dominique Bernard, Gérald Darmanin présente ce projet de loi comme « le plus dur et le plus ferme de ces trente dernières années », dont le point central est de faciliter l’expulsion des étranger.es, avec ou sans-papiers, quel que soit leur statut, ne se « comportant pas selon les valeurs de la République ».

Alors que les ministres tergiversent sur la possibilité de régulariser pour un temps limité à un nombre réduit de personnes, les personnes migrantes sont de plus en plus déshumanisées et considérées uniquement comme de la main d’œuvre potentielle, qui n’a droit qu’à des propositions de régularisations précaires, limitées aux métiers dits “en tension”.

Mais quels que soient les derniers équilibres trouvés au sein du gouvernement, ce sont d’abord et avant tout les aspects « répressifs qui vont primer, ce qui ne fera qu’accentuer les conditions d’existence des personnes étrangeres.
Face à cette nouvelle régression raciste, c’est toute la société qui doit se lever. Avec les collectifs de sans-papiers, les syndicats et les associations, nous appelons à nous mobiliser pour faire échec à Darmanin.

Le 6 novembre, jour d’ouverture des débats au Sénat sur la loi Asile et Immigration, nous appelons à un rassemblement à partir de 13H, devant le Sénat, place Pierre-Dux, afin d’interpeller les parlementaires et les éclairer sur les conséquences concrètes de ce projet de loi.

Après le 6 novembre, nous continuerons à nous mobiliser pour une politique d’accueil digne 
UCIJ 2023 – Uni.e.s contre l’immigration jetable

Plus de 2 500 hommes, femmes et enfants sont morts ou disparus en Méditerranée en 2023, selon l’ONU

Publié sur lemonde.fr avec AFP le 29/09/2023

Cela représente une augmentation de près de 50 % par rapport à la même période en 2022. Au total, 186 000 personnes sont arrivées dans le sud de l’Europe depuis le 1ᵉʳ janvier, soit une hausse de 83 %.

Le nombre de migrants qui ont essayé de traverser la Méditerranée vers l’Europe a significativement augmenté en 2023, selon les Nations unies, entraînant mécaniquement une hausse du nombre de personnes mortes ou portées disparues lors de ces tentatives périlleuses.

« Au 24 septembre, plus de 2 500 personnes ont été comptabilisées comme mortes ou disparues » depuis le début de l’année, soit une augmentation de près de 50 % en comparaison « aux 1 680 personnes lors de la même période » en 2022, a déclaré, jeudi 28 septembre, Ruven Menikdiwela, directrice du bureau du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). « Des vies sont également perdues sur terre, loin de l’attention du public », a-t-elle insisté lors d’une réunion du Conseil de sécurité, à New York, consacrée à la crise des migrants en Méditerranée.

« Le voyage depuis l’Afrique de l’Ouest ou depuis l’est de l’Afrique – [notamment depuis] la Corne de l’Afrique – vers la Libye, et [depuis] la côte [vers l’Europe] reste l’un des plus dangereux au monde, a souligné Mme Menikdiwela. Les réfugiés et les migrants voyageant sur les routes terrestres depuis l’Afrique subsaharienne risquent la mort et des violations graves des droits humains à chaque étape. »

« Le voyage depuis l’Afrique de l’Ouest ou depuis l’est de l’Afrique – [notamment depuis] la Corne de l’Afrique – vers la Libye, et [depuis] la côte [vers l’Europe] reste l’un des plus dangereux au monde, a souligné Mme Menikdiwela. Les réfugiés et les migrants voyageant sur les routes terrestres depuis l’Afrique subsaharienne risquent la mort et des violations graves des droits humains à chaque étape. »