JEUDI 28 NOVEMBRE À 18H30 : film-débat – « Perdus entre deux rives – Les chibanis oubliés »

JUSTICE POUR LES CHIBANIS !
(SALARIÉS RETRAITÉS ÉTRANGERS)

Des conditions de vie précaires
Les retraités étrangers ont été dans leur grande majorité recrutés dans leur pays d’origine dans
les années soixante, pour satisfaire un besoin de main d’œuvre bon marché, lié à l’essor économique
de l’époque. Premières victimes des crises successives, souvent au chômage, ils sont devenus la
proie de patrons sans scrupules qui les ont exploités et ne les ont pas déclarés. À la fin de leur vie
professionnelle, ils perçoivent des retraites dérisoires et ne survivent que grâce aux aides sociales.
Des contraintes difficilement supportables.

Mais ces aides sont soumises à des conditions strictes et complexes. Les allocations logement
exigent une présence sur le territoire de huit mois au moins par an, l’allocation vieillesse de six
mois, l’allocation handicapée de neuf mois. Les vieux retraités s’y perdent. D’autant plus qu’ils sont
victimes de contrôles administratifs abusifs et tatillons, toujours à charge, et sans possibilité de
contestation. Avec pour conséquence des réclamations de remboursement d’indus qui aggravent
leurs conditions matérielles d’existence.

Un avenir sans perspective
Corsetés par une réglementation sévère, les chibanis sont ainsi condamnés à vieillir et à mourir
en France, loin de leurs familles, avec pour seule consolation des voyages limités au pays. En 2016,
l’instauration d’une allocation de réinsertion familiale et sociale a soulevé bien des espoirs. Très
avantageuse pour l’État français, elle se substitue au minimum vieillesse (quoique très inférieure) et
fait l’économie des allocations logement. En effet, elle permet le retour définitif parmi les siens.
Hélas… elle est réservée aux seuls occupants de foyers de travailleurs ! Discrimination absurde par
le logement qui frappe la grande majorité des chibanis.

La loi doit évoluer :
◘ Droit de justification et de contradiction face aux contrôles administratifs.
◘ Effacement de la dette des indus, très souvent le fruit de la complexité des règlements.
◘ Harmonisation des obligations de présence sur le territoire : six mois pour toutes les
aides sociales.
◘ Pour les volontaires, extension de l’aide à la réinsertion pour tous les chibanis.

Il y a 10 ans, grâce à la large mobilisation des chibanis et du Collectif « SOS chibanis », beaucoup
d’entre eux avaient retrouvé leurs droits. Il est urgent aujourd’hui de nous remobiliser pour soutenir
leurs revendications, pour une retraite digne et le droit à vieillir auprès de leurs familles s’ils le
souhaitent.

Pour reconstruire cette solidarité, le collectif « SOS chibanis » et ses soutiens vous invitent à la projection du film:

Perdus entre deux rives – Les chibanis oubliés, suivie d’un débat
JEUDI 28 NOVEMBRE À 18H30
Maison des syndicats – UD CGT – Rue de la Garrigole à Perpignan

Le Collectif « SOS chibanis » est soutenu par : ASTI, CIMADE, LDH, Mouvement de la paix, MRAP, CGT, USR-CGT, CNT, FSU, Solidaires, EELV, Génération·s, FI, NPA, PCF

Pour tout contact : 09 67 25 01 47. Permanence : 7, rue Émile-Zola, 66 000 Perpignan, les lundi de 14h à 16h

Plan d’urgence pour sauver l’hôpital public : appel à la grève et à manifester ce jeudi 14 novembre 2019 (vidéos)

Les politiques libérales conduisent à réduire les budgets des services publics, en particulier dans les hôpitaux, EPAD et services médicaux-sociaux dont la situation est alarmante. C’est le droit à la santé pour tou(te)s qui est remis en cause. La LDH soutient le grand mouvement national des personnels dans les urgences, maisons de retraite et autres établissements médicaux-sociaux pour un grand plan d’emploi, l’arrêt des suppressions de postes et de services, la fin des politiques d’austérité.

Appel des Collectifs Inter-Hôpitaux et Inter-Urgences 

Les Collectifs Inter-Hôpitaux et Inter-Urgences appellent les personnels hospitaliers et les usagers à manifester le jeudi 14 Novembre pour exiger un plan d’urgence pour sauver l’hôpital public qui traverse une crise sans précédent.

Les économies successives demandées aux hôpitaux publics depuis 10 ans ont conduit à des difficultés majeures d’accès aux soins, une dégradation de leur qualité et de leur sécurité, et à un épuisement des personnels hospitaliers.

Le manque d’effectifs, d’équipements et de matériel ne nous permet plus d’assurer nos missions dans des conditions acceptables pour les patients et pour les soignants. Les personnels quittent l’hôpital.

C’est pourquoi nous, Collectif Inter-Hôpitaux et Collectif Inter-Urgences, unissant personnels hospitaliers et usagers profondément attachés à l’hôpital public et à la qualité des soins, demandons un plan d’urgence pour l’hôpital public avec un financement à la hauteur des besoins de santé de la population.

Ce plan ne sera possible qu’avec un ONDAM à plus de 4% pour permettre la réouverture de lits, le recrutement de personnels en nombre suffisant et avec des salaires décents. ( 300 euros net mensuel pour les plus bas).

Les collectifs Inter-Hôpitaux, Inter-Urgences, et de nombreux collectifs de terrain, appellent les soignants et les patients à venir défendre les dernières étincelles de l’Hôpital Public lors d’une marche « électrique » le 14 novembre.

Une cagnotte a été mise en ligne pour aider à financer le déplacement de nos collègues de régions, qui comme nous, souhaitent se mobiliser pour manifester le 14 novembre 14h, à Paris et soutenir ce mouvement sans précédent de défense de l’hôpital public.

Voir la cagnotte

Plus d’informations : https://www.interurgences.fr/2019/10/tous-ensemble/