Sur fond de meeting RN, un défilé du 1er mai en ordre dispersé à Perpignan

(Alors qu’il était urgent de manifester dans l’unité à Perpignan face à la provocation du RN/FN de Bardela, Lepen et Aliot qui détourne le 1 er mai pour en faire une fête de la paix sociale si chère à Pétain, le syndicat FO-66 décide de s’abstenir au nom de l’indépendance syndicale par rapport aux partis. Comme si l’extrême-droite n’était pas l’ennemi jurée des syndicats ouvriers et des droits sociaux. Il est vrai que FO est majoritaire à la mairie de Perpignan…)

Publié sur Made In Perpignan le 1er Mai 2024

Pour ce 1er mai 2024, le rendez-vous était fixé place Catalogne à partir de 10h30. Après un 1er mai 2023 boosté par l’opposition à la réforme des retraites, sous une pluie exceptionnelle à Perpignan, la fête du travail 2024 a moins mobilisé.

Front désuni, les forces politiques et syndicales ont défilé derrière plusieurs banderoles unitaires. La première, « Ensemble pour les droits des travailleurs et des travailleuses » mettait en tête du défilé les revendications portées par les forces syndicales. Derrière cette bannière blanche aux lettres sobres en rouge, la CGT, la CFDT, Sud, Solidaires ou l’Unsa. La seconde banderole « Ensemble contre l’extrême droite » était portée par les partis de gauche.

Quant aux drapeaux de Force Ouvrière 66, ils sont restés au placard ce 1er mai 2024. FO66, majoritaire dans la fonction publique territoriale et notamment à la mairie de Perpignan, dirigée par un maire RN, expliquait son refus de participer à cette mobilisation via un communiqué de presse.

Sur fond de meeting du Rassemblement National à Perpignan, le syndicat invoque la période électorale et qu’il « rejette toute forme de racisme, antisémitisme, de xénophobie, de discrimination de race, de religion, de sexe et réaffirme avec force que les principes républicains de liberté, d’égalité, de fraternité, de laïcité ainsi que la démocratie sont des valeurs incontournables. » Avant de lister quelques-unes des revendications portées par FO66 : « Pain, paix, liberté partout dans le monde. Augmentation générale des salaires. Réforme des retraites et de l’assurance chômage. Sauvegarde de la protection sociale… »

Rassemblement samedi 23 mars à 9H30 en réponse à la provocation d’Aliot et des nostalgiques de l’Algérie française et de l’OAS

Le Collectif pour une histoire franco-algérienne non falsifiée dénonce avec force la nouvelle provocation du maire RN/FN de Perpignan et des nostalgiques de l’Algérie française qui, avec leur exposition « 60 ans après, l’histoire histoire se répète : FLN et Hamas, mêmes méthodes, même stratégie », instrumentalisent les crimes odieux commis par le Hamas le 7 octobre dernier. Cette initiative ne vise qu’à jeter le discrédit sur la lutte légitime que mène aujourd’hui le peuple palestinien, menacé d’un génocide par le régime d’extrême droite de Netanyahu, et la lutte tout aussi légitime qu’a menée le peuple algérien pour son indépendance. Il s’agit également de légitimer la violence et la barbarie coloniale et de minimiser ainsi l’action de la France dans ses anciennes colonies.  Contre les amalgames, les révisionnismes et les falsifications de l’histoire coloniale et l’instrumentalisation politique de l’histoire de notre pays, notre collectif réaffirme son combat pour la vérité, la justice, l’amitié entre les peuples et la construction d’une mémoire partagée et apaisée.

C’est pourquoi nous vous invitons à nous rassembler – sur la base de ce communiqué-  ce samedi 23 à 9h30 bd Wilson (en face de la rue Bartissol – où va avoir lieu le vernissage de l’expo)

 Collectif pour une Histoire franco-algérienne non falsifiée, Mouvement de la Paix, LDH 66, AFPS-66, Pour la Mémoire contre l’oubli, Fédération franco-algérienne, CGT-66, Générations 66, Comité départemental      Europe Ecologie les Verts, France Insoumise, NPA,…

Ci-dessous l’invitation du maire RN/FN Aliot : véritable provocation et falsification de l’histoire