1500 gilets jaunes ont manifesté dans les rues de Perpignan le 5 janvier 2019

Plus de 1500 Gilets jaunes ont manifesté dans les rues de Perpignan en scandant « Macron t’es foutu! », « Macron démission! ». Les manifestants ont fait une halte devant la Préfecture, en criant « le préfet dans la rue! » pour demander à rencontrer le préfet qui s’est illustré par de nombreuses décisions répressives à leur encontre. Les Gilets jaunes sont ensuite passés devant le palais de Justice où un nouveau Gilet jaune vient d’être condamné à un an de prison ferme suite aux actions du 22 décembre au Boulou. Ils ont terminé la manifestation devant le commissariat de Perpignan.

Publié sur lindependant.fr

Acte VIII: près de 1.500 Gilets Jaunes dans les rues de Perpignan

Montée en puissance, la mobilisation des Gilets Jaunes a rassemblé jusqu’à près de 1.500 personnes en fin de matinée devant la Préfecture des Pyrénées-Orientales.

Ce samedi matin, l’acte VIII des Gilets jaunes a délaissé les ronds-points des péages de l’autoroute A9 pour se concentrer en centre-ville de Perpignan.

Démarrée doucement, la mobilisation est montée en puissance tout au long de la matinée.

Ainsi, à 10h45, le mouvement prenait timidement corps au palais des congrès où environ 200 Gilets jaunes se sont retrouvés dans les allées de la brocante perpignanaise.

Ils étaient beaucoup plus nombreux aux alentours de midi dans le coeur de ville de Perpignan où ils ont défilé avant de se rassembler devant la Préfecture des Pyrénées-Orientales. Ils étaient alors près de 1.500 sur le quai Sadi Carnot.

Devancé par les motards Gilets jaunes, le cortège a ensuite pris la direction des  boulevards avec une halte devant les locaux de L’Indépendant. Les Gilets Jaunes sont alors repartis vers le centre-ville de Perpignan où ils se sont arrêtés, vers 14h, devant le tribunal de justice.

En début d’après-midi, les Gilets Jaunes ont brièvement occupé les voies de chemin de fer à la gare de Perpignan avant de prendre la direction du commissariat de Perpignan.

D.S.
Lire l’article paru sur le site MIP (Made In Perpignan)

« Gilets Jaunes Acte 8 à Perpignan – 2019 repart au Jaune

Extraits:

Plus d’un mois et demi après le début du mouvement, la préfecture avait interdit tout rassemblement sur les points névralgiques habituellement occupés par les Gilets Jaunes. Pourtant, près d’un millier d’entre eux ont défilé dans le centre-ville de Perpignan. Une mobilisation dans le calme, certes moins importante que le 17 novembre, mais conséquente au regard de la mobilisation parisienne et ses 3 500 manifestants. En cette première action de 2019, les Gilets Jaunes catalans alternaient les slogans “Macron démission” et “On ne lâche rien” !

♦ Vers une structuration du mouvement ?

Alors qu’ils peinent à se structurer tant les méfiances vis-à-vis des tentatives de récupération ou d’organisation sont grandes, des initiatives pointent. Une association au nom des Gilets Jaunes 66 serait sur le point de se créer. D’autres n’adhèrent pas au principe et préfèrent d’abord passer par une consultation la plus large possible. Rendez-vous est pris sous l’impulsion d’une vingtaine de Gilets Jaunes qui lors de leur tractage en faveur du Référendum d’initiative Citoyenne ont décidé de prendre les devants pour coordonner le mouvement dans les Pyrénées-Orientales.

Dimanche 13 janvier à Cabestany, tous les Gilets Jaunes du 66 sont invités à se prononcer sur trois questions.

Question 1 : Voulez-vous une association ou un collectif ?
Question 2 : Pour désigner les représentants, êtes vous pour le tirage au sort ou le vote ?
Question 3 : Combien voulez-vous de représentants, tirés au sort ou élus, qui seront fédérateurs/porte-parole/”pigeon voyageur” des GJ à travers la France, afin de commencer la coordination nationale ? »     …/…

Lettre de 14 associations à Emmanuel Macron : « L’Etat met en danger les migrants »

TRIBUNE COLLECTIVE « L’ETAT MET EN DANGER LES MIGRANTS » PUBLIÉE DANS LE JDD

14 associations, dont la Ligue des droits de l’Homme (LDH), dénoncent dans une tribune au JDD« la faillite de l’État » dans la protection et la mise à l’abri des migrants. Elles demandent à Emmanuel Macron « de permettre un hébergement rapide des personnes à la rue ».

Médecins du monde France, le Secours catholique-Caritas France et 12 autres associations dénoncent dans une tribune au JDD « la faillite de l’État » dans la protection et la mise à l’abri des migrants. Elles demandent à Emmanuel Macron « de permettre un hébergement rapide des personnes à la rue ».

Voici leur tribune :

« Monsieur le Président, votre engagement, prononcé le 28 juillet 2017, a été vite oublié par votre gouvernement, votre majorité, vos services. Plus grave, par vous-même. À l’heure où s’intensifie l’injonction de justice sociale, nous vous rappelons vos propres mots : « Je ne veux plus d’ici la fin de l’année avoir des hommes et des femmes dans les rues, dans les bois ou perdus. Je veux partout des hébergements d’urgence. »

Un an après, des milliers de personnes, femmes, hommes, enfants, familles, se partagent les interstices des villes, s’abritent sous des échangeurs, sont échoués sur les trottoirs de Paris et de son immédiate périphérie. S’ajoute un cycle infernal entretenu depuis maintenant trois ans fait de campements, d’inaction, de démantèlements, de dispersions parfois violentes mais aussi de harcèlements à l’encontre des personnes exilé.e.s ainsi que des citoyens solidaires et des collectifs qui leur viennent en aide.

Aujourd’hui, ces personnes à la rue ont toujours plus de difficultés à se nourrir, à se soigner, à trouver une information fiable pour faire valoir leurs droits élémentaires. Elles sont moins visibles dans l’espace public, elles sont contraintes de se cacher pour se soustraire à la violence policière et à la pression administrative. Pourtant elles sont là.

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Anne-Marie Bredin, représentante du collectif Solidarité migrants Wilson ;
Philippe de Botton, président de Médecins du monde France ;
Véronique Fayet, présidente du Secours catholique-Caritas France ;
Catherine Gak, secrétaire de La Gamelle de Jaurès ;
Marin Marx-Gandebeuf, représentant du Guide de la demandeuse et du demandeur d’asile à Paris ;
Gaël Manzi, président d’Utopia 56 ;
Jacques Mercier, président de Dom’Asile ;
Mélanie Mermoz, représentante du collectif audonien solidarité migrants ;
Marie Montolieu, présidente de la Fédération de Paris du Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples) ;
Jérôme Musseau, représentant du collectif P’tits Dej’s solidaires ;
Malik Salemkour, président de la Ligue des droits de l’homme ;
Corinne Torre, cheffe de mission France de Médecins sans frontières ;
Hubert Trapet, président d’Emmaüs France ;
Jean-Marc Wasilewski, représentant des États généraux des migrations Paris.

Des Gilets jaunes catalans traversent la France pour raviver la flamme de l’espoir

« Les Gilets jaunes des Pyrénées-Orientales se préparent à passer le réveillon de Noël sur les ronds-points tandis que deux de leurs camarades font route vers Paris au volant de leur 2 CV avec la volonté de transmettre une « flamme de l’espoir » à Priscillia Ludosky, égérie du mouvement. »

Lire l’article complet publié dans l’Indépendant

Dépêche AFP

« La solidarité entre les catalans espagnols et français »

« En milieu de matinée, des dizaines de militants séparatistes catalans, vêtus eux aussi de gilets jaunes et brandissant le drapeau indépendantiste, se sont joints aux protestataires français. Ils avaient bloqué vendredi quelques axes routiers entre les Pyrénées-Orientales et la Catalogne.

Ce type de blocage des routes avait déjà été organisé il y a un an par les Comités de défense de la République (CDR) -militants séparatistes radicaux- pour protester contre les violences policières et la répression entamée le 1er octobre 2017 lors du référendum pour l’indépendance de la Catalogne.

Même si les revendications sont très différentes d’un côté et de l’autre de la frontière, « cette manifestation au Boulou est symbolique, elle illustre la solidarité entre les catalans espagnols et français », lance Marcel.

Une minute de silence a été observée en hommage à un conducteur tué dans la nuit à l’entrée de l’autoroute Perpignan-sud, a indiqué une manifestante à l’AFP. »