Agenda : les rendez-vous festifs et militants de l’été

Agenda : les rendez-vous festifs, écolos et militants de l’été

Publié le 1er aout 2020 sur (Reporterre)

Faire la fête, danser, mais aussi débattre, s’informer, lutter… Voici l’agenda de l’été de Reporterre, une sélection d’événements festifs, militants et écolos, en France, à ne pas rater.

Se former aux mobilisations dans un des camps climat régionaux

  • Du 20 juillet au 27 septembre, partout en France

« Afin de préparer les futures mobilisations pour le climat et la justice sociale », tout en respectant les consignes sanitaires, les associations Alternatiba, Action non violente COP21 et Les Amis de la Terre ont opté non pas pour un mais pour une myriade de camps climat régionaux.

Étalés du 20 juillet au 27 septembre, une vingtaine de rassemblements sont prévus aux quatre coins de la France. « L’objectif est toujours le même : poursuivre la montée en puissance du mouvement climat partout en France, renforcer notre résilience, et nous doter des outils permettant de construire le monde d’après », selon les organisateurs. Ces événements permettront d’informer et de former néophytes comme militants plus chevronnés aux divers aspects de la lutte climatique : action non-violente, relation avec les médias, coordination d’une marche… Le tout entremêlé de moments festifs et de conférences-débats.

  • Du 24 au 30 août, sur la Zad

La Zad réitère pour la quatrième fois sa semaine intergalactique, suivie du rassemblement Zad’envies. Toute la semaine, des rencontres et des projections seront organisées pour faire connaître et discuter des luttes menées partout sur la planète. Chili, Chiapas, Rojaja, Indonésie, Algérie…

Un virus traverse le monde : le virus de la révolte. […] Partout sur la planète gronde un courant d’air vif. Il insuffle espoir, amitié et solidarité entre les sacrifié.e.s, qui n’acceptent plus qu’on les prive de leur existence. Une bouffée d’oxygène entre gaz lacrymos et gaz à effets de serre pour celles et ceux qui veulent tout changer […] Les poumons remplis du désir d’une autre vie, d’espaces d’autonomies, d’humanité partagée, soufflons sur les braises encore et encore ! »

Sur place : accueil, camping, expos et tables d’info, coin projections, concerts, cantine à prix libre, bar, autogestion, visites de la Zad…

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Lettre au Haut-Commissaire aux droits de l’homme sur la mise en œuvre de la résolution sur la violence policière et le racisme structurel

Lettre ouverte signée par 360 organisations, dont la LDH

144 familles de victimes de violence policière et plus de 360 ​​organisations de la société civile ont approuvé cette lettre adressée au Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme concernant la mise en œuvre de la récente résolution du Conseil des droits de l’homme (A / HRC / 43 / L.50) adoptée le 19 juin 2020. Cette résolution faisait suite à un débat urgent « sur les violations actuelles des droits de l’homme d’inspiration raciste, le racisme systémique, la brutalité policière et la violence contre les manifestations pacifiques ».

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UN PROCUREUR RIDICULE MAIS DANGEREUX

Le 27.04.2020

Communiqué LDH

Le procureur de la République de Toulouse a demandé aux services de police d’intervenir au domicile de personnes ayant affiché à leurs balcons des banderoles portant l’inscription « Macronavirus, à quand la fin ? ».

Des policiers se sont donc rendus aux domiciles de ces dangereux délinquants et ont procédé à au moins une garde à vue sur le fondement juridique d’un « outrage à personne dépositaire de l’autorité publique ».

Outre le ridicule qui atteint le procureur et dont il ne semble pas avoir conscience, c’est sa volonté délibérée de s’en prendre à la liberté d’expression, même utilisée en termes ironiques, qui inquiète.

Chargé, aux termes de son statut, de faire respecter la liberté de tous, le procureur de la République de Toulouse use d’une incrimination pénale détournée de ses fins dans le but d’intimider et de faire taire des opposants politiques.

La Ligue des droits de l’Homme (LDH) attend avec impatience de savoir quelle sera la réaction du Conseil supérieur de la magistrature face à un tel zèle, mais aussi face à l’absence de suites connues données aux nombreuses plaintes déposées contre les violences commises par les forces de l’ordre au cours des manifestations de ces derniers mois.

En laissant le procureur de la République agir de manière aussi partisane, c’est l’institution judiciaire elle-même qui perd sa crédibilité.

Paris, le 27 avril 2020

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