Le 31 mai, unis contre l’industrialisation de l’agriculture et la répression syndicale

Le 31 mai aura lieu le procès des 6 de la Conf’ devant le tribunal d’Amiens, afin de déterminer les sanctions financières dont les militants devront s’acquitter pour dédommager la ferme-usine des 1000 vaches. Alors qu’un paysan sur quatre gagne moins de 600 euros par mois, on va demander à des syndicalistes de dédommager une ferme-usine, qui se gave sur le dos de tous les paysans ! Une fois de plus on juge les syndicalistes plutôt que de s’en prendre aux vrais responsables de la crise. Cette répression syndicale n’a qu’un seul but : museler les opposants, pourtant qualifiés par la justice de « lanceurs d’alerte ».

Nous allons faire de cette journée, ensemble, une grande journée de mobilisation contre l’industrialisation de l’agriculture et de soutien aux militants contre la répression syndicale.

La LDH fait partie du comité de soutien

Pierre Tartakowsky représentera la LDH lors de cet événement et les sections locales seront présentes.

PROGRAMME :
9h00 – 10h30 : accueil et prises de parole
10h30 – 12h00 : conférence
L’industrialisation de l’agriculture, une menace pour TOUTES les filières
Avec les témoignages de producteurs et productrices de fruits et légumes, de lait, de volaille.
13h00 – 14h30 : débat
Le lait en trop est dans les fermes-usines ! VITE un revenu pour les producteurs laitiers.
Avec des journalistes, des syndicalistes d’ici et d’ailleurs.
14h30 – 15h00 : prises de parole
15h00 – 16h00: un soutien musical d’HK et de ses musiciens

SITE DE LA CONFÉDÉRATION PAYSANNE

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La Marée populaire du 26 mai à Perpignan sur les médias

Nous étions plusieurs milliers à l’appel de nombreuses organisations du département, dont la LDH, le samedi 26 mai à Perpignan et c’était une belle manifestation de résistance unitaire à la régression organisée par le gouvernement  de tous nos droits  (services publics, droits sociaux, libertés,…). Comme s’il fallait cloner  certains médias nationaux, l’Indépendant a voulu ridiculiser le rassemblement en parlant de « vaguelette »…

Sur France 3 régions

« Environ 3500 personnes manifestent à Perpignan selon nos journalistes sur place… »

Marée populaire à Perpignan - 22-05-2018 - France 3.jpg

Sur l’Indépendant

Perpignan : Une « marée humaine » de 3.000 manifestants

Ils avaient promis une marée humaine mais cela ressemblait plus à une vaguelette. Près de 3 000 personnes ont manifesté ce samedi dans les rues de Perpignan autour d’un mot d’ordre limpide comme de l’eau de roche : à savoir la promotion de la convergence des luttes et la dénonciation « de la politique anti-sociale » du président de la République Emmanuel Macron.Alors que la contestation gagne ces dernières semaines plusieurs secteurs d’activité, les organisateurs espéraient additionner les mécontents comme un peu partout en France. Syndicats mais sans FO ni la CFDT, organisations politiques de gauche et associations ont donc défilé tout en mettant en avant les cheminots actuellement en lutte contre la réforme de la SNCF.

Vidéo: cliquer ICI

des-anti-macron-manifestent-a-perpignan-le-26-mai-2018

 

 

Samedi 26 mai : manifestation à 10 h devant la gare de Perpignan – Marée populaire pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité!

Samedi 26 mai à Perpignan : Manifestation de la Marée populaire pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité!

Départ gare de Perpignan à 10h vers le centre-ville

Voir le site Marée populaire 

Appel unitaire national signé par les organisations suivantes du département des Pyrénées orientales (associations, syndicats, partis) :

AFPS-66 – Agaureps Prométhée – ASTI-66 – CGT-66 – Coup de soleil – CUP Perpinyà – En commun – EELV-66 – ERC – FSU-66 – GDS – Générations.s – JC – LDH-66 – PCF-66 – PG-66 – NPA-66 – RCP – Solidaires-66

Pour l’égalité, de la justice sociale et de la solidarité,
Marée populaire le samedi 26 mai

Un constat s’impose, Emmanuel Macron, son gouvernement et le Medef sont décidés à imposer coûte que coûte une restructuration en profondeur de la société française : politique d’austérité, destruction des droits des salarié.es, introduction de la sélection à l’université, casse des services publics, aggravation du sort des sans-emploi, réorganisation aggravant les inégalités en matière d’accès à la justice, réforme fiscale favorable aux plus riches, loi répressive contre les migrant.es, priorité donnée au secret des affaires contre le droit à l’information, introduction de l’état d’urgence dans le droit commun, répression des mouvements sociaux et des jeunes des quartiers populaires… sans oublier une politique militariste au niveau international. La multiplication des mesures prises avec brutalité sur tous les fronts a un objectif, celui de créer un effet de sidération et espérer ainsi empêcher toute riposte. Le patronat profite de la situation pour multiplier les restructurations et rester sourd aux revendications du monde du travail. En s’en prenant aux personnels à statut, en particulier aux cheminot.es, Emmanuel Macron espère, s’il l’emporte, casser tout esprit de résistance. 

Ce coup de force peut échouer, car les mobilisations se multiplient dans le pays, chacune avec sa spécificité : journée nationale d’action, grèves, occupation d’universités, manifestations… Il appartient évidemment aux organisations syndicales de décider, avec les personnels concernés, de leurs formes d’action. Chacune d’entre elles a, a priori, des ressorts différents, mais au-delà de tel ou tel aspect, ce dont il est question concerne la nature même de la société dans laquelle nous voulons vivre. Voulons-nous vivre dans une société où les droits sociaux seraient réduits à néant, où les services publics et la sécurité sociale auraient disparu, où l’inégalité de traitement des territoires serait la règle, où l’accès à l’université serait de plus en plus réduit, où les lanceuses et lanceurs d’alerte et journalistes seraient bâillonnés, ou les défis écologiques seraient soumis aux
intérêts de la finance, où la lutte contre les discriminations se réduit à des discours ? Ou, au contraire, voulons-nous une société plus juste, plus solidaire, plus démocratique, plus égalitaire avec un meilleur partage des richesses ? Tel est l’enjeu. 

Le gouvernement espère que ces mobilisations sectorielles restent isolées et qu’il pourra les défaire les unes après les autres en tenant bon, en les laissant s’épuiser ou en les réprimant. Affichant sa détermination, il espère ainsi nous décourager. Il se trompe, comme le montre la multiplication des collectifs citoyens en lien avec les salarié.es, les retraité.es et les étudiants ainsi que le succès de la solidarité aux grévistes, notamment à ceux de la SNCF. Il s’agit maintenant d’aller plus loin et, toutes et tous ensemble, d’affirmer dans la rue que des alternatives existent, que nous ne nous résignons pas au sort que nous promet ce gouvernement. Il fait la sourde oreille, il faut le forcer à nous entendre et à retirer ses projets.

Dans le respect de nos champs d’interventions respectifs, nous voulons aller au-delà de toutes les mobilisations positives qui existent déjà et rassembler toutes les forces sociales, syndicales, associatives, politiques pour construire et réussir ensemble un grand rendez-vous citoyen. Partout en France organisons le samedi 26 mai une marée populaire pour l’égalité, la justice sociale et la
solidarité.

Signataires des organisations nationales : Act Up-Paris – A&A – AL – APEIS – ALCC – ANECR – ATTAC – Climat social – CAC – CNDF – Collectif La Fête à Macron -CGT – CNL – CNDHMP – CNDSP – DIDF – DIEM25 – DAL – Ecologie sociale – EELV – Les Efronté.es – Ensemble ! – FSU – Femmes Egalité – Fondation Copernic – FI – GDS – Génération.s – MJCF – Mouvement de la Paix – Mouvement Ecolo – MNCP – Nouvelle Donne – NPA – PCF – PG – POID – PCOF – PCRF – République et Socialisme – Résistance Sociale – Solidaires – SAF – SM – UEC – UNEF – UNL…

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