Rassemblement et manifestation nationaux / Halte au massacre à Gaza ! La France doit exiger un cessez-le-feu immédiat

Par le Collectif national pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et IsraéliensManifestation /

Halte au massacre à Gaza ! La France doit exiger un cessez-le-feu immédiat

Samedi 4 novembre 2023 – départ à 14h30 de la place de la République à Paris

L’armée israélienne soumet la Bande de Gaza à des bombardements d’une violence inouïe et à un blocus total qui prive la population d’eau, de nourriture, de médicaments. Les hôpitaux, lorsqu’ils fonctionnent, opèrent aujourd’hui sans anesthésiques.

En Cisjordanie occupée, la population palestinienne est soumise à la violence redoublée de l’armée et des colons ainsi qu’à un bouclage du territoire.

Nous demandons un cessez-le-feu immédiat à Gaza, la fin des bombardements, des offensives terrestres et des déplacements forcés de populations, ainsi que la levée immédiate du blocus. Nous exigeons que la France s’engage activement dans ce sens.

Nous rendons hommage à l’ensemble des populations civiles, palestiniennes et israéliennes, victimes de crimes de guerre. Chaque vie compte.

Une paix juste et durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance des droits du peuple palestinien, de l’arrêt de la colonisation et de la fin de l’occupation israélienne, dans le respect de l’ensemble des résolutions de l’ONU.

Cessez-le feu immédiat !

Arrêt des bombardements et des déplacements forcés de la population !

Levée immédiate du blocus !

Protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie !

Les libertés d’expression et de manifestation, libertés démocratiques fondamentales, doivent être respectées.

Nous appelons à nous rassembler sur les bases de cet appel et à organiser, en solidarité avec le peuple palestinien, des marches contre la guerre partout en France le samedi 4 novembre.

Paris, le 31 octobre 2023

>> Téléchargez l’appel (pdf)

Membres du Collectif National pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens signataires de l’appel

Agir Contre le Colonialisme Aujourd’hui (ACCA) – AFD International – AILES Femmes du Maroc – Américains contre la guerre (AAW) – Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF) – Association des Tunisiens en France (ATF) – Association France Palestine Solidarité (AFPS) – Association Nationale des Elus Communistes et Républicains (ANECR) – Association pour la Taxation des Transactions financières et pour l’Action Citoyenne (ATTAC) – Association pour les Jumelages entre les camps de réfugiés Palestiniens et les villes Françaises (AJPF) – Association des Universitaires pour le Respect du Droit International en Palestine (AURDIP) – Cedetim / IPAM – Collectif des Musulmans de France (CMF) – Collectif Faty Koumba : Association des Libertés, Droits de l’Homme et non-violence – Collectif Judéo-Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP) – Collectif Paix Palestine Israël (CPPI Saint-Denis) – Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche-Orient (CVPR PO) – Comité Justice et Paix en Palestine et au Proche-Orient du 5e arrt (CJPP5) – Confédération générale du Travail (CGT) – Droit-Solidarité – Ensemble ! Mouvement pour une alternative de gauche écologiste et solidaire – Europe Ecologie les Verts (EELV) – Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) – Fédération Syndicale Unitaire (FSU) – Forum Palestine Citoyenneté – Génération Palestine – La Courneuve-Palestine – La France Insoumise (LFI) – le Mouvement de la Paix – les Femmes en noir (FEN) – Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté, section française de la Women’s International League for Peace and Freedom (WILPF) (LIFPL) – Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) – Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) – Organisation de Femmes Egalité – Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF) – Parti Communiste Français (PCF) – Parti de Gauche (PG) – Participation et Spiritualité Musulmanes (PSM) – Sortir du colonialisme – Union des communistes libertaires (UCL) – Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (UTIT) – Union Juive Française pour la Paix (UJFP) – Union Nationale des Étudiants de France (UNEF) – Union syndicale Solidaires

Manifestation à Perpignan le mercredi 25 octobre pour un « cessez le feu immédiat, l’arrêt des massacres et le respect du droit international, la paix et la justice en Palestine ».

Publié sur Made in Perpignan le 26/10./2023

Ce 25 octobre 2023, l’association Cultures de paix et plusieurs partis de gauche appelaient à manifester devant la préfecture des Pyrénées-Orientales. Après une interdiction levée à l’issue d’un référé devant le tribunal administratif, les manifestants ont pu exprimer leur colère et leur désarroi face à ce nouvel embrasement du conflit israélo-palestinien.

Après une heure de discours et une minute de silence, le rassemblement s’est dispersé dans le calme devant un dispositif policier conséquent.

Des dissonances sur les positions, mais une volonté de soutenir les peuples

Sous les fenêtres du préfet des Pyrénées-Orientales, plusieurs prises de parole, et slogans. Au mégaphone, se multiplient les récits de souffrances au Proche-Orient. Ces histoires sont portées par les civils bombardés à Gaza ou opprimés par les colons en Cisjordanie et ceux dont les proches ont été enlevés par le Hamas. Les slogans pour «la Paix et justice en Palestine», ou «le respect du droit international» sont scandés et certains responsables enjoignent «la France à demander un cessez-le-feu immédiat». Des propos applaudis et confirmés par des demandes d’arrêt «immédiat des massacres.»

Pour Hervé Bégué, responsable de Cultures de Paix, l’association se positionne en «défense des deux peuples, les Palestiniens et Israéliens. Je ne mettrais jamais en opposition les uns avec les autres. Les deux souffrent aujourd’hui. Les Israéliens avec l’agression terroriste du Hamas du 7 octobre et les Palestiniens par la réponse surdimensionnée de l’armée israélienne. Quand on bombarde Gaza avec deux millions d’habitants, les civils en prennent autant que les pseudos responsables. De l’autre côté, le terrorisme, l’assassinat de femmes d’enfants, de bébés est injustifiable.»

Cafouillage sur l’interdiction de rassemblement pour la Paix

Au pied du Castillet, drapeaux catalans et palestiniens flottaient circonspects devant le barriérage installé pour les empêcher d’accéder au quai Sadi Carnot. En effet, Hervé Bégué avait, comme le prévoit la loi, déclaré le rassemblement de ce mercredi soir. Finalement, après l’appel des responsables de la France Insoumise à se joindre au cortège, le préfet l’avait interdit au motif «d’un risque de trouble à l’ordre public.» Face à cette interdiction, les organisateurs ont immédiatement fait appel au tribunal administratif. La décision est tombée en cours de rassemblement, et les forces de l’ordre ont été contraintes de lever le barriérage pour laisser le cortège s’avancer sous les fenêtres du préfet.

HALTE AU TERRORISME ET À L’ESCALADE SANS FIN DE LA VIOLENCE

Communiqué de la LDH le 8 octobre 2023

La LDH (Ligue des droits de l’Homme) condamne de façon absolue l’attaque militaire déclenchée ce samedi 7 octobre 2023 par le Hamas à partir de Gaza contre l’Etat et la population d’Israël. Cette agression, qui a d’ores et déjà fait plusieurs centaines de morts et au moins deux mille blessés, relève d’une violence inacceptable et injustifiable.

Aujourd’hui, l’urgence absolue est de faire respecter le droit international humanitaire, d’assurer la protection de tous les civils et d’exiger la libération de tous les otages.

La réaction des autorités israéliennes d’en appeler à une guerre totale ne peut aboutir qu’à une escalade de la violence en Israël, en Palestine (où on compte déjà plusieurs centaines de morts et de blessés) et dans toute la région comme le font déjà craindre certaines réactions.

La LDH en appelle au gouvernement français, aux institutions européennes, au Conseil de l’Europe et à l’ONU pour se mobiliser afin d’éviter le pire. Il est urgent qu’ils agissent pour faire respecter le droit international dans cette région à commencer par la résolution n°242 des Nations unies en date du 22 novembre 1967.

Il n’est pas trop tard pour trouver une solution durable à ce conflit qui n’a que trop duré. Les peuples israélien et palestinien ne pourront vivre dans un espace apaisé qu’en respectant les droits des uns et des autres.