Extrême-droite : une enquête pour assassinat en Belgique vise les Brigandes installée à la Salvetat sur Agout

En août 2019 des habitants de la Salvetat manifestaient contre le groupe des « Brigandes », devenu la « communauté de la rose et de l’épée » ( Voir l’article publié le 28 août 2019 ). Aujourd’hui c’est une enquête pour assassinat qui vise la secte d’extrême-droite. 

Publié sur francebleu.fr

Une enquête pour assassinat en Belgique vise les Brigandes installée à la Salvetat sur Agout

Jeudi 9 janvier 2020 à 16:39 – Par France Bleu Hérault

La justice belge a ouvert une enquête pour assassinat à l’encontre de la secte La Nation Libre aujourd’hui installée à La Salvetat sur Agout avec le groupe musical « les Brigandes ». Une adepte morte en 2011 dans des conditions suspectes. Une enquête de l’Obs.

C’est une information de nos confrères de l’hebdomadaire l’Obs. La secte La Nation Libre qui abrite le groupe musical les Brigandes installé à la Salvetat sur Agout fait l’objet d’une enquête pour assassinat en Belgique. C’est là que le groupe et la secte étaient implantés avant de venir dans l’Hérault. Une enquête sur la mort d’une femme de 39 ans en 2011 dans des conditions extrêmement suspectes selon nos confrères.

Cette mère de deux enfants, membre de la secte depuis plusieurs années était atteinte d’un cancer de l’utérus. Une secte qui estime que la maladie est un tribut à payer et que les soins médicaux sont une arnaque des laboratoires. Ainsi, cette femme aurait été encouragée à ne pas se soigner, à s’en aller dans la dignité sans aucun traitement adapté, elle aurait agonisé dans un cabanon au fond d’un bois, loin de sa famille.

Le gourou de la secte, Joël Labruyère, l’aurait emmenée en Espagne pour lui faire lire en boucle des textes sur le cancer qui prouve que rien ne sert de se soigner. Une ancienne adepte affirme même que plusieurs Brigandes auraient fini par l’étouffer parce qu’elle suppliait qu’on mette fin à ses souffrances. La secte aurait ensuite géré son décès et les obsèques dans le plus grand secret envoyant même des SMS à la famille avec le portable de cette femme alors qu’elle était déjà décédée.

Le groupe les Brigandes est aujourd'hui installé à la Salvetat sur Agoût

CATALOGNE : LES LIBERTÉS POLITIQUES MISES À MAL

Communiqué de la LDH

La Ligue des droits de l’Homme (LDH) a pris connaissance du verdict du Tribunal Suprême prononcé, ce jour, à Madrid à l’encontre des douze membres du gouvernement catalan et présidents d’associations accusés de rébellion, sédition et malversation.

Ce verdict est malheureusement dans le droit fil de ce que pointe le rapport de la FIDH et de EuroMed Droits à la suite des observations faites par Dominique Noguères, vice-présidente de la LDH, et Alexandre Faro, avocat à la cour d’appel de Paris.

Dans ce rapport, de nombreuses irrégularités ont été pointées par les observateurs laissant craindre les condamnations qui viennent de tomber.

La LDH exprime sa préoccupation devant ce qui aura été, du début à la fin, un procès politique. La lourdeur des peines, privatrices de liberté pour la plupart, est d’autant moins acceptable que celles-ci sanctionnent la liberté d’expression, de réunion et de session à des parlementaires européens démocratiquement élus. La LDH rappelle enfin que, face à des problèmes qui relèvent par nature du débat démocratique, l’instrumentalisation du judiciaire est toujours une impasse.

Paris, le 14 octobre 2019

Interventions et débats riches lors de la réunion publique de l’ORDL à Perpignan

La réunion publique de l’ORDL ( Observatoire pour le Respect des Droits et des Libertés), qui a réuni plus de 80 personnes le 14 Juin à la salle des Libertés, a permis un riche débat sur le thème de la répression judiciaire des mouvements sociaux. 

Les interventions des représentant.e.s de la LDH-66 et de la CGT-66  étaient centrées sur le saut qualitatif dans la politique autoritaire et répressive du pouvoir (qui rappelle les sombres années 1954 à 1962 contre les indépendantistes Algériens à Paris). Cette politique de haut niveau répressif avait commencé déjà contre le mouvement citoyen pour l’annulation du projet d’aéroport à Notre Dame des Landes puis contre le mouvement syndical qui s’opposait à la loi travail. Nous vivons maintenant dans un Etat d’exception, où l’exception répressive est devenue la règle. Une justice de classe s’est de plus en plus instaurée ces 6 derniers mois : d’une loi excluant le monde des affaires de justes sanctions à une loi « anti-casseurs » votée en avril, amalgamant tous les citoyens et toutes les citoyennes s’exprimant démocratiquement à des hooligans violents.

Deux avocats étaient présents à la tribune : Jean-Jacques Gandini, membre de la LDH de Montpellier et Syndicats des Avocats de France, et Jauffre Codognès, avocat à Perpignan, ont insisté sur la stigmatisation  des manifestants Gilets jaunes durement réprimés : très nombreuses comparution immédiates, 40% de peines à la prison ferme (dont un grand nombre pour participation à une manifestations interdite), un nombre considérable d’amendes élevées pour frapper au porte-monnaie, des interdictions administratives de se trouver sur une commune ou un territoire, un fichage massif,…Les avocats ont souligné la responsabilité du parquet qui applique à la lettre les directives du ministère et du gouvernement, sans vraiment de séparation des pouvoirs. Les procédures sont menées exclusivement à charge, alors que les victimes de violences policières ne peuvent porter plainte contre les forces de l’ordre et aller en justice pour obtenir réparation, sous forme de dommages et intérêts.

De nombreux témoignages de Gilets jaunes présents dans la salle ont illustré cette politique répressive inouïe.

C’est l’application de loi anti-casseurs votée en avril dont l’ensemble des organisations membres de l’ORDL demande l’abrogation.

Les adhérent.es de la LDH se sont constitué.es en observateurs/trices lors de certaines manifestations des Gilets jaunes, mais la LDH appelle à former une équipe plus large, avec toute personne qui le désirerait, et une réunion de l’ORDL sera organisée en juillet pour en discuter et agir.

Voici leurs rapports publiés sur leurs sites…

RAPPORT DU 19 JANVIER AU 9 MARS 2019 DE LA LEGAL TEAM DE MONTPELLIER

RAPPORT DU 15 DÉCEMBRE 2018 AU 15 JANVIER 2019 DE LA LEGAL TEAM DE MONTPELLIER

RAPPORT DU 1ER MAI 2017 AU 23 MARS 2019 DE L’OBSERVATOIRE DES PRATIQUES POLICIÈRES DE TOULOUSE

RAPPORT DU 17 NOVEMBRE 2018 AU 16 FÉVRIER 2019 DE L’OBSERVATOIRE GIRONDINS DES LIBERTÉS PUBLIQUES

RAPPORT DE L’OBSERVATOIRE NANTAIS, MAI 2019

OBSERVATOIRE DU RESPECT DES DROITS ET LIBERTES – PERPIGNAN

La LDH de Perpignan a créé fin 2015 un Observatoire, réactivé depuis quatre mois dans le cadre des mobilisations des Gilets jaunes : « Nous essayons d’être présent-e-s lors des manifestations Gilets jaunes, où nous sommes toujours extrêmement bien accueillis, et même demandés. » Télécharger le compte-rendu de la manifestation du 6/04/19 au péage du Boulou

Vue partielle de la réunion