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VENEZ REJOINDRE LE COMBAT POUR LA JUSTICE, L’EGALITE, LES LIBERTES, LA DEMOCRATIE, LA DÉFENSE DES DROITS HUMAINS

Rassemblement mardi 17 avril place Rigaud à 18h : Liberté pour tous les prisonniers! Liberté pour Gaza! Liberté pour la Palestine!

« 2018, le temps de la Palestine »

Le mardi  17 avril est la journée de mobilisation  internationale de solidarité avec les prisonniers palestiniens.  A l’appel du Collectif Paix et Justice en Palestine (dont la LDH-66 fait partie) un rassemblement est organisé ce mardi 17 avril place Rigaud à 18h sous le grand portrait de Salah Hamouri suspendu sur la façade de la Bourse du Travail de Perpignan.

L’action de street-art dans les rues de Perpignan  terminera le rassemblement  avec une centaine de dessins de très grand format en hommage aux prisonniers. Cette mobilisation  se fera dans le cadre de la campagne « 2018, le temps de la Palestine ». Une liaison téléphonique est prévue avec la famille du prisonnier Majd Ziade parrainé dans les PO

Trois jours après après le rassemblement à Perpignan le 3 avril contre les massacres à Gaza, de nouvelles victimes s’ajoutent aux précédentes: 8 personnes tuées et plus de 1000 blessés à la date du 6 avril 2018!

L’état d’Israël ne se conduit pas comme la démocratie exemplaire qu’il prétend être. C’est un despotisme colonial. La coalition de droite et d’extrême droite israélienne au pouvoir fait tirer  sur tous ceux qui osent réclamer la liberté. Un  journaliste de Gaza vient d’être assassiné à son tour par l’armée israélienne .

Toutes et tous ensemble mardi 17 avril place Rigaud à 18h

Liberté pour tous les prisonniers palestiniens !

Liberté pour Gaza !

Liberté pour la Palestine !

Voir le site de l’AFPS-66

- Liberté pour Salah Hamouri -

Laïcité : la confusion des genres d’Emmanuel Macron

Communiqué de la LDH

En s’exprimant devant la Conférence des évêques, le président de la Républiquelogo laicité
entendait préciser sa pensée sur les rapports entre les églises, singulièrement catholique, et l’Etat, sur sa conception de la laïcité et sur, enfin, la crise de  sens qui accompagnerait la modernité.
La Ligue des droits de l’Homme (LDH) tient à exprimer quelques inquiétudes sur   des thèmes et des expressions qui méritent approfondissement ou clarification dans les débats futurs.
Ainsi, la volonté proclamée de « réparer » des liens « abîmés » avec l’Église catholique semble davantage relever d’un désir d’ordre privé, dont on saisit mal la portée réelle, plutôt que d’une responsabilité d’État. Garant suprême de laConstitution et des institutions, le président de la République inaugure, ce faisant,une lecture de la loi de 1905 qui n’est pas sans risque de confusion. Garant de laliberté de conscience et de culte, l’État n’entretient pas de lien avec les églises sur un pied d’égalité, encore moins en privilégiant l’une d’entre elles, fût-ce en invoquant l’« histoire » ou la « culture ».
Il est de même problématique de voir le président de la République se livrer à une sorte de « bilan » du religieux au regard des problèmes posés au corps
social tout entier. Là encore, le risque de confusion est réel et non sans risque.
Il n’est pas neutre en effet de s’adresser aux citoyennes et aux citoyens en les
assignant à leur identité catholique. Sans aucunement mépriser ou minoriser les
identités religieuses, c’est la devise républicaine qui fonde les termes du débat
public, dans l’égalité de toutes et de tous, des identités multiples, des aspirations
à une fraternité exclusive de clivages discriminants.
La LDH se félicite que le président de la République ait rappelé les principes de
la laïcité et de sa garantie par l’État du fait de sa neutralité et du principe de
liberté de pensée et d’expression, aussi bien pour les croyances religieuses que
pour les autres. La LDH réaffirme son attachement à la laïcité, qu’elle inscrit au
cœur de ses combats pour des droits universels et indivisibles.

Paris, le 11 avril 2018

 

A Gaza, l’armée israélienne tue: l’inaction internationale aussi!

Communiqué LDH

A Gaza, au cours d’une manifestation pour le droit au retour qui a mobilisé plus de 30 000 personnes, seize Palestiniens ont été tués, samedi 30 mars. Selon le ministère de la Santé de Gaza, ce sont aussi 1 400 Palestiniens qui ont été blessés, dont 758 par balles réelles.

La Ligue des droits de l’Homme (LDH) condamne fermement la répression de cette manifestation pacifique, ne menaçant en rien la sécurité d’Israël, ainsi que l’usage par l’armée israélienne de tirs à balles réelles à l’encontre des manifestants. Le gouvernement israélien qui en a donné l’ordre doit être condamné sans réserve par la communauté internationale.

La liberté de manifester est un droit fondamental et l’usage de balles réelles à l’encontre de manifestants interdit par le droit international. Mais comment parler de droits quand il s’agit, pour les Palestiniens, d’un déni permanent depuis des décennies ? Comment faire entendre raison dans la spirale d’une situation coloniale qui conduit le gouvernement israélien à ordonner ces crimes ?

Pour la LDH, aucune démocratie ne peut prétendre l’être et réprimer par les armes les manifestations.

La situation à Gaza où vivent près de deux millions de personnes est, on le sait, catastrophique : enfermement, chômage, pauvreté, faible accès à l’électricité, pollution de l’eau et épuisement des nappes phréatiques. Gaza est au bord de l’asphyxie.

Face à un défi humanitaire et politique, la LDH rappelle que s’il n’y a pas de solution militaire à ce conflit, le statut quo n’est pas non plus tenable pour les Palestiniens enfermés à Gaza et occupés en Cisjordanie.

La communauté internationale, en laissant se prolonger cette situation, est, elle aussi, responsable des exactions qui se commettent en toute impunité. Tout laisse présager une poursuite du mouvement et d’autres affrontements, coûteux en vies humaines : il faut agir vite.

Les armes tuent. Le silence et l’inaction aussi.

Paris, le 3 avril 2018

répression mortelle à Gaza.jpg

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