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Pas d’enfants en centres de rétention !

TRIBUNE COLLECTIVE « PAS D’ENFANTS EN CENTRES DE RÉTENTION » PUBLIÉE DANS LIBÉRATION

Tribune collective, signée Malik Salemkour, président de la LDH et Françoise Dumont, présidente d’honneur de la LDH

A l’heure du débat sur la loi asile et immigration, la France doit respecter et protéger les droits de l’enfant. En 2017, plus de 300 mineurs ont été enfermés et ce chiffre ne cesse d’augmenter.

[Extrait] Beaucoup de voix s’élèvent aujourd’hui pour demander que la France respecte les droits de l’enfant en mettant fin à la rétention des mineurs et de leur famille et en remplaçant l’enfermement des enfants par leur protection. Nous attendons qu’au moment du débat sur la loi asile et immigration, les parlementaires – tous les parlementaires – assument leurs responsabilités et s’engagent dans cette voie. C’est la crédibilité de la France en termes d’«humanité» et de défense des droits de l’enfant qui se joue là.

LIRE LA TRIBUNE

Signataires:

Boris Cyrulnik, neuro-psychiatre, directeur d’enseignement université de Toulon; Françoise Dumont, présidente d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme; Colette Duquesne, présidente de Défense des Enfants International- France (DEI-France); Roland Gori,psychanalyste, professeur honoraire des Universités, président de l’appel des appels; Geneviève Jacques, présidente de la Cimade; Pierre Joxe, magistrat honoraire, avocat au barreau de Seine-Saint-Denis; Servane Legrand, psychologue clinicienne en protection maternelle infantile (PMI), présidente de l’A.NA.PSY.p.e; Marie Rose Moro,professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, Université Paris Descartes; Vanina Rochiccioli, présidente du Gisti; Malik Salemkour, président de la Ligue des droits de l’Homme; Françoise Sivignon, présidente de Médecins du Monde; Pierre Suesser,pédiatre en protection maternelle et infantile, co-président du syndicat national des médecins de PMI

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Jeudi 19 avril – manifestation à 10H30 place de Catalogne à Perpignan à l’appel de la CGT-66,  de Solidaires-66, de la FSU-66, de la CNT,…

Dans le cadre de la journée nationale de manifestations et de grève interprofessionnelle public-privé  du 19 avril 2018 à l’initiative de la CGT, les salarié(e)s avec ou sans emplois, les jeunes, les retraité(e)s sont appelés à manifester tous ensemble, à 10H30 place de Catalogne à Perpignan à l’appel de la CGT-66, Solidaires-66, FSU-66, CNT-SO,…une première étape dans le processus de convergence des luttes face à la politique anti-sociale et répressive de Macron.

Tract de la CGT-66     Appel de Solidaires-66   Appel de la FSU-66   Appel de la CNT-SO 

Pour la LDH, les droits sociaux (emploi, statut, salaire, éducation, retraite,…) font partie intégrante des Droits de l’Homme , c’est pourquoi elle soutient les mobilisations sociales de ce printemps 2018.

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Notre-Dame-des-Landes : c’est le dialogue démocratique qui doit s’imposer!

Communiqué de la LDH-France

Notre-Dame-des-Landes: c’est le dialogue démocratique qui doit s’imposer !

A Notre-Dame-des-Landes (NDDL), alors qu’une procédure de dialogue est
enclenchée pour la régularisation sur projet des situations des habitants de la
Zad, à la suite de l’abandon du projet d’aéroport, le gouvernement a décidé de ne
pas prolonger le délai donné et d’employer la force aux fins d’expulsion des
occupants.

La Ligue des droits de l’Homme (LDH) s’inquiète de l’escalade prévisible et de
l’enchaînement pression-réaction que cette situation va générer. Elle alerte sur les risques manifestes d’atteinte à l’intégrité des personnes.

L’emploi de la force menace des habitants de plusieurs lieux de vie, qui n’ont pas demandé, ou qui ont refusé de demander, individuellement, la régularisation de
leur situation. Il apparaît ainsi que la ferme des « 100-Noms », lieu de travail et
de vie considéré comme emblématique, a été détruite alors même que ses occupants auraient marqué leur volonté de régulariser leur situation, mais sans vouloir se plier au formalisme requis d’une démarche individuelle. Les expulsions sont faites par voie d’ « ordonnances sur requête », procédure judiciaire certes prévue par la loi mais non contradictoire, à charge pour les intéressés de faire opposition. Le choix de cette voie procédurale apparaît comme significatif de la volonté du gouvernement, dans le contexte de la Zad de NDDL.

Cette expulsion, dans les formes où elle a été décidée, a en effet conduit le
gouvernement à un déploiement massif, hors de proportion, des forces de l’ordre.
L’opération amène à des affrontements qui occasionnent des blessés parmi les
habitants comme parmi les gendarmes mobilisés.

De plus, la LDH condamne vigoureusement la décision d’interdiction faite à la
presse de suivre les événements sur place. Il y a là une mise en cause
dangereuse de la liberté de l’information.

La LDH appelle à ce que la société traite démocratiquement ses conflits sociaux
et collectifs par un véritable dialogue. Dans le cas présent, la concertation –
nécessairement œuvre de patience – entre les différentes composantes des
habitants, les associations, les syndicats agricoles, la préfecture et le
gouvernement, doit reprendre, pour trouver des solutions aux différentes
situations dans une logique d’apaisement et dans le respect des droits de tous et
toutes.

Paris, le 12 avril 2018

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