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La Ligue des droits de l’Homme 66 vous invite à « Décoloniser nos imaginaires », les 16 et 17 septembre 2016

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Ces rencontres ont lieu chaque années, autour des problématiques de « colonisations » : historiques, géographiques, économiques, culturelles…

Thématiques 2016 :

                                      Accaparement des langues

Accaparement des terres

Vendredi 16 septembre :

Les langues, conflits ou échanges interculturels ?

À 18h30, hall Guy Malé du Conseil Départemental

– quai Sadi Carnot à Perpignan –

Rencontre avec Carpanin Marimoutou

Poète, traducteur, critique littéraire et professeur de littérature française à l’université de la Réunion, directeur du Master lettres, il est spécialiste des littératures créoles et francophones.

Il nous présentera les conflits mais aussi les échanges interculturels pendant les périodes coloniales et postcoloniales, dans les sociétés créoles de l’Océan Indien.

Des affiches sur le thème des langues et de la liberté d’expression seront exposées dans le hall Guy Malé

Table de presse de la librairie Torcatis et des Éditions K’A d’Ille sur Têt, spécialisées dans la littérature de l’Océan Indien

Samedi 17 septembre :

Accaparement des terres, ici et ailleurs …

au Cinéma Castillet Centre Ville, de 16h à 22h

Entrée à prix unique pour tout ou partie de la soirée

À 16h : 3 courts métrages, présentés et commentés par des membres de la LDH, et par Jean Claude Rabeherifara, sociologue et journaliste.

  • « Naturellement urbain » – 17 mns, de Michel Bonnotte et Yanis Peltier. Ce film, proposé et dirigé par Stéphane Goxe est tourné à Prades, autour du projet de la Zone industrielle des Brulls et de la lutte pour la défense des terres nourricières, en présence de membres du collectif des Brulls.

  • « Ce n’est qu’un début » – 12 mns, de Jolène White, sur la lutte autour des terres du Testet et du projet de barrage de Sivens. En présence de Pascal Nakache, avocat, membre de la LDH de Toulouse, et co-auteur de la contre-enquête « sur les conditions ayant conduit à la mort de Rémi Fraisse ».

  • « Et maintenant nos terres » – 30 mns, sur la résistance à l’accaparement des terres dans plusieurs pays africains, film qui suit la trajectoire de trois luttes de la résistance paysanne. Réalisation Benjamin Polle et Julien Le Net.

    À 18h : Conférence débat avec Jean-Claude Rabeherifara

    sur l’accaparement des terres au détriment de l’équilibre écologique et de la souveraineté alimentaire à Madagascar et ailleurs.

    J.C. Rabeherifara est sociologue, journaliste (revue Aujourd’hui l’Afrique et émission Echos du Capricorne » sur Radio Fréquence Paris-Plurielle)

    À 19h30 : buffet convivial dans le hall du cinéma

    À 20h30 : Long métrage

    « Le cauchemar de Philippe Layat », sur la captation des terres d’un berger pour la construction du nouveau stade de football de l’Olympique Lyonnais en 2015, réalisé par Eric Boutarin. En présence du monteur du film, Philippe d’Hennezel, responsable du site « Télévision Paysanne ».

    Des toiles peintes de l’association Labo de Babel d’Aqui intitulées « Poésie sans passeport pour les langues du monde »  seront présentes dans le hall Guy Malé puis du Castillet ainsi que des panneaux LDH sur l’accaparement des terres

Une procédure d’exception pour une loi d’exception

Une procédure d’exception pour une loi d’exception

Communiqué LDHLes assauts de démagogie qui ont présidé aux débats sur la prolongation de l’état d’urgence ne peuvent dissimuler que les mesures décidées par le Parlement à l’initiative du gouvernement restreignent nos libertés, sans pour autant être un gage d’efficacité dans la lutte contre les actes de terrorisme.La loi prorogeant pour une quatrième fois l’état d’urgence, qui va être adoptée cet après-midi, n’est pas seulement inutile, elle est dangereuse.

Elle est dangereuse parce qu’elle pérennise une situation d’exception, parce qu’elle laisse à la discrétion du gouvernement le droit de manifester et accroît les pouvoirs de la police au point de justifier de retenir un enfant pendant quatre heures et de saisir les données personnelles sans réel contrôle puisqu’une nouvelle fois, le juge judiciaire est écarté.

Mais cette loi est aussi une atteinte directe au processus démocratique. En y intégrant des modifications pérennes du Code pénal, les parlementaires et le gouvernement ont institué une nouvelle manière de légiférer, dans la précipitation et au mépris de toute règle démocratique. Bien entendu, comme on peut s’y attendre, cette négation des principes du débat parlementaire ne sera pas soumise à l’appréciation du Conseil constitutionnel.

La LDH condamne absolument une loi d’exception adoptée par une procédure d’exception.

Paris, le 21 juillet 2016

http://www.ldh-france.org/procedure-dexception-loi-dexception/

ORDL : Urgence démocratique ou état d’urgence ?

Urgence démocratique ou état d’urgence ?

 

  Nous assistons ces jours-ci à l’un des derniers avatars de l’État d’urgence. En effet, sous couvert de cet État d’urgence, dans plusieurs villes de France des citoyens se sont vu interdire la participation aux manifestations populaires contre la Loi-Travail et contre le passage en force du gouvernement via l’article 49-3. Ces citoyens sont-ils coupables du moindre délit du simple fait de leur présence à ces manifestations? Le tribunal administratif de Paris à aujourd’hui contredit cette décision pour l’intégralité d’entre-eux. De telles décisions gouvernementales vont à l’encontre des droits fondamentaux et n’ont évidemment aucun rapport avec quelque acte terroriste que ce soit.

  L’État d’urgence a donc bien principalement pour objet d’interdire toute expression démocratique contre les décisions arbitraires de ce gouvernement, comme le dénonce depuis sa constitution l’observatoire pour le respect des droits et des libertés.

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