Blog UMP 8ème circonscription du Finistère : il y a un précédent

La « lettre » destinée à Eva Jolly, concernant les cérémonies du 14 juillet, reproduite sur le blog UMP de la 8ème circonscription du Finistère a indigné la Ligue des droits de l’Homme (article ici), et son comité régional a adressé un communiqué à la presse qui est reproduit ici (et qui semble-t-il n’est pas paru dans la presse).

Cet article scandaleux n’est en fait pas un coup d’essai de l’UMP finistérienne. Le 22 janvier dernier, le blog de l’UMP de Brest a publié un article tout aussi scandaleux, qui, curieusement, a disparu aujourd’hui. Ce texte, qui évoquait des émeutes en Algérie entre des Algériens et la communauté chinoise, reprenait en fait un article paru sur le blog d’un militant d’extrême droite, Luc Phécarman (à ne pas confondre avec le délicieux vin du même nom !). A l’époque, le Mouvement des jeunes socialistes (MJS) et SOS Racisme avaient porté plainte contre X pour incitation à la haine raciale. Voir les articles d’Ouest-France du 25 janvier et du 26 janvier. Patrick Berthelot, responsable UMP du Finistère, avait dénoncé cet article, en indiquant que son auteur allait devoir s’expliquer. Ses explications ont dû le convaincre, puis que ce monsieur signe toujours des articles sur ce blog…

Ardi Vrenezi est de retour en France

Ardi Vrenezi, 16 ans, est transporté par les pompiers à son retour du Kosovo, le 28 juillet 2011 à l'hôpital Bon Secours de Metz (afp.com/Jean-Christophe Verhaegen)

Communiqué du comité de soutien à Ardi Vrenezi :

L’avion sanitaire affrété par le ministère de l’Intérieur sur instruction de l’Elysée s’est posé à 20h22 sur la piste de la base aérienne 128 à Metz.

Cet atterrissage est d’abord le désaveu cinglant de toute la chaîne administrative et policière, chef de l’Etat compris, qui s’est entêtée 15 mois durant à prétendre justifiée une mesure illégitime et révoltante. Il y a trois semaines encore M. Sarkozy faisait écrire par son chef de cabinet au président de l’APF (Association des paralysés de France) que le renvoi d’Ardi au Kosovo était légitime parce qu’il pouvait y être soigné.

Mais, le retour d’Ardi est aussi la démonstration éclatante qu’il se trouve encore dans ce pays des femmes, des hommes, capables de se dresser et de dire non. Et de faire ce qu’il faut pour que cessent les infamies commises en leur nom. Il était impossible au président de la République d’assumer publiquement sa décision personnelle de laisser un adolescent de 15 ans mourir prématurément et sans accompagnement parce qu’il est étranger et enfant de sans papiers. Il a choisi de céder, pendant la période creuse des vacances et, si possible, a minima et en catimini.

Le 21 juillet, deux envoyés de l’ambassade de France au Kosovo remettaient discrètement des visas aux parents Vrenezi et à leur fils malade. Mimoza (18 ans) et Eduardi (13 ans) n’en avaient pas. Suite au communiqué APF-RESF s’en étonnant, le ministère de l’Intérieur assurait, hypocritement qu’il n’avait jamais été question d’empêcher les enfants Vrenezi de revenir avec leurs parents. Puis, toujours sous la pression, il finissait par accepter d’organiser le retour de la famille, puis le retour par avion sanitaire et enfin, d’organiser aussi le transport jusqu’à Pristina. C’est de haute lutte, au nom du sens élémentaire de l’humanité, que les conditions décentes du retour d’Ardi Vrenezi ont été arrachées, une à une.

Preuve en est, l’effarante conspiration du silence que les services de l’État ont tenté d’édifier autour de ce retour et de ses conditions. A aucun moment, aucun service, préfecture, ministère, Élysée n’a transmis la moindre information à ceux qui se préparaient à accueillir les Vrenezi. Le matin même du rapatriement, le 28 juillet, personne ne savait à quelle heure ils partiraient, par quel moyen, sur quel aérodrome ils se poseraient, comment ils seraient hébergés, ni même simplement, si Ardi serait hospitalisé.

Le ministère, la préfecture, l’ambassade refusaient de répondre à toute question. C’est par des recoupements, par des SMS de la famille aussi, qu’on finit par connaître l’heure approximative de l’arrivée et la destination réelle : une base militaire, dont les portes furent fermées à la vue  des soutiens et de la presse.

Appelée sur son téléphone à l’arrivée de l’appareil, Mimoza passa le combiné à une « dame » qui l’accompagnait en disant « la dame ne veut pas téléphone ». La personne en question coupa 15 fois les tentatives de communication. Qui était-elle ? De quel droit ?

Ardi fut conduit à l’hôpital après être sorti de la base aérienne par une porte dérobée. A l’entrée de l’établissement, des vigiles pour en interdire l’accès aux amis et aux soutiens. Quand la mère d’Ardi sortit, accueillie avec l’émotion qu’on devine, elle imposa, avec l’appui du Dr Kieffer, que les personnes qui le connaissaient puissent visiter son fils. A la porte de la chambre, des vigiles encore et des soignants appliquant « des consignes strictes » de limitation des visites et d’interdiction de la presse ; reçues de qui ? Pourquoi ?

Asllan Vrenezi et ses deux autres enfants avaient été conduits dans un foyer. Visites interdites. C’est sur le trottoir, en pleine nuit, que leurs amis, leurs connaissances et leurs soutiens les ont retrouvés et embrassés.

Pourquoi ce mur hermétique ? Le gouvernement veut-il cacher ce dont il est capable ? La question est posée. Elle ne manquera pas de l’être à nouveau dans les jours qui viennent. A propos de la famille Vrenezi et des mesures qu’il va falloir prendre pour assurer sa vie en France, mais aussi des innombrables situations odieuses auxquelles conduit la politique de M. Sarkozy. Et que, quoi qu’il en pense, de plus en plus de gens découvrent et rejettent avec dégout.

Blog UMP de la 8ème circonscription du Finistère : honteux !

Le Comité régional de la Ligue des Droits de l’Homme dénonce la violence imbécile   des  propos  publiés sur le site de l’UMP de la 8ème circonscription  en réponse à la proposition d’Eva Joly sur le remplacement du défilé militaire du 14 juillet.

Que la proposition d’Eva Joly sur le remplacement du défilé militaire du 14 juillet ait pu susciter des critiques, voire de l’indignation,  rien de plus normal… Nous savons qu’il  en va généralement ainsi de toute proposition nouvelle. Rappelons que le bon fonctionnement de la démocratie suppose le débat contradictoire.

Mais un débat argumenté, courtois et serein !

Sinon on perd de vue l’intérêt général et la confiance en l’homme politique s’émousse, ce dont nous ne faisons  déjà que trop l’expérience, et chaque jour davantage…

La personne qui s’exprime sur le site de l’UMP sous la responsabilité du délégué de circonscription, s’autorise, en usant d’une forme d’humour qui révèle une conception mesquine et une basse pratique de la politique, un dérapage verbal qui la déshonore et déshonore son parti :

  • en attaquant Eva Joly sur ses origines et lui demandant de changer de nom (« permettez-moi de vous suggérer de reprendre votre nom d’origine…Celui de Joly n’étant plus du tout adapté à la situation…nationale j’entends ») et de quitter le pays : « je m’engage à vous payer un billet de char à bœufs ( l’avion pollue trop) pour le pays où vous déciderez de vous établir afin de vous mettre à l’abri de cette funeste date du 14 juillet en France. »
  • en pratiquant un  méprisant amalgame entre syndicalistes, manifestants anti-OGM, homosexuels, délinquants et pédophiles
  • en présentant une image caricaturale de l’Etranger qui n’aurait d’autre objectif que d’« éradiquer peu à peu… nos us et coutumes ».  Etranger  =  avant tout, danger !

Ce type de discours outré, sexiste, confondant argumentation et invective,  ne surprendrait personne s’il apparaissait sur le site d’un parti d’extrême-droite…

Mais il s’agit-là du parti de l’homme qui préside actuellement aux destinées de la République !

Honteux !

Un député UMP veut contrôler les textes des rappeurs « issus de l’immigration »

« Les violonistes issus de l’immigration ne sont pas concernés. Pour l’instant. » C’est par ce trait d’humour que commence l’article de Libération, consacré au délire sécuritaire du député UMP de la Haut-Saône, Michel Raison. Encore un qui fait sans doute partie de la « doite populaire »… A lire ici.

A lire : Juger, de Serge Portelli

"Juger", de Serge Portelli, éditions de l'Atelier.

Serge Portelli, magistrat, vice-président au tribunal de Paris, s’interroge sur la place du juge et ses rapports (résistance ou soumission) au pouvoir politique, à partir de l’analyse du comportement des juges pendant l’occupation (avec notamment les tristement célèbres sections spéciales), puis des mouvements de résistance qu’on peut voir aujourd’hui face à l’offensive du pouvoir sarkoziste (avec notamment la libération par les juges des réfugiés kurdes échoués sur une plage corse et placés en rétention). Il analyse ensuite les menaces qui pèsent sur la justice, avec cette politique « du chiffre » que le pouvoir impose autant aux forces de l’ordre qu’à la justice. Une politique qui fait déjà des dégâts, avec notamment l’explosion du nombre des gardes à vue, et la comparution immédiate. Il analyse aussi le refus obstiné du pouvoir à transcrire en droit français les directives européennes. Un refus dérisoire, puisque finalement le pouvoir devra céder : c’est qu’il a été obligé de faire avec la réforme de la garde à vue (lire à ce sujet le billet de Maître Eolas sur son blog).

Un livre à lire de toute urgence !

Vous pouvez voir la vidéo de l’intervention de Serge Portelli au plateau des Glières, le 16 mai 2010.

Le site de la section LDH de Toulon : à visiter absolument

La page d'accueil du site de la section LDH de Toulon.

http://www.ldh-toulon.net/. La maquette est sobre. Les titres des articles s’empilent au fil des jours. La page d’accueil du site de la section de Toulon (qui ne reprend pas la maquette du site national de la Ligue) est claire, aérée.

La première chose que l’on remarque, c’est la documentation particulièrement riche des articles, qui sont systématiquement accompagnés de références historiques, politiques, biographiques.

Une des particularité de cette section, c’est qu’elle est implantée dans une région où « le passé franco-algérien reste important ». Il n’est donc pas étonnant de la voir se mobiliser pour des problèmes tels que la tentative de réhabilitation de l’OAS, avec notamment l’érection d’une stèle par l’ADIMAD (Association de défense des intérêts moraux et matériels des anciens détenus et exilés politiques de l’Algérie française). De fait, ce site « est ainsi devenu un centre de ressources pour tous ceux qui s’intéressent à ces questions et vous pourrez y trouver des textes dont nous n’assumons pas forcément tout le contenu » (lire ici).

Le responsable du site, François Nadiras, a participé à la rédaction de l’ouvrage « La République défigurée, l’état des droits de l’Homme en France, édition 2011″ (éditions La Découverte).

Le gros problème, avec ce site, c’est qu’il pousse à la modestie : »Sur une période de 20 mois, du 1er octobre 2009 au 31 mai 2011, il a reçu 2 1900 000 visites, soit, en moyenne, près de 110 000 visites par mois, ou encore 3 600 visites par jour (une personne qui fait plusieurs visites au cours d’une même journée n’est comptée qu’une fois). »

Le site de la section Loudéac centre Bretagne n’en est pas là !… Allez, au boulot !

Un message du comité de soutien à Ardi Vrenezi

Ardi Vrenezi entouré de sa famille

Le comité de soutien à Ardi Vrenezi fait le point après l’obtention de visas pour le jeune homme et ses parents. Il s’agit maintenant d’obtenir des visas pour son frère et sa sœur, et un avion sanitaire pour son retour en France : le comité de soutien rappelle a juste titre la démesure des moyens mis en œuvre pour l’expulser.

Tout d’abord, deux courriers de la soeur d’Ardi, Mimoza :

Jeudi 21 juillet 13h01

Bonjour.

Je voulais vous dire ce qui s’est passé ici aujourd’hui en Kosovo. Aujourd’hui, deux personnes de Ambassade de France sont venues et que vous avez fait les visas, pour les deux parents et pour Ardi d’aller en France.

Et documents remplis des visas pour Ardi et pour les deux parents.

Nous serons heureux par ces nouvelles, mais moi et Eduardi sont en colère parce que nous devons rester seulement au Kosovo.

J’espère que vous comprenez ce message parce que je n’écris pas de bien française.

A bientot Mimoza.

Vendredi 22 juillet 17h44

Moi et ma famille vous merci beaucoup pour tous les que vous avez fait pour retour notre en France.

MERCI BEAUCOUP

Mimoza Vrenezi

Le communiqué du comité de soutien :

Aux signataires de l’appel « Nous exigeons le retour immédiat d’Ardi Vrenezi »

Vous avez réussi une belle action. Merci à toutes et tous. On continue.

Comme vous l’avez peut-être appris par la presse, la famille Vrenezi a reçu des visas de l’ambassade de France à Pristina.

Ce n’est évidemment pas le fruit d’une quelconque mansuétude des autorités françaises. Il y a quelques jours encore, dans un courrier adressé au président de l’APF qui l’avait personnellement interpellé sur le cas d’Ardi à l’occasion de la conférence nationale sur le handicap, le président de la République faisait répondre par son chef de cabinet qu’Ardi pouvait être soigné au Kosovo.

Pourtant, le 21 juillet, l’ambassade de France remettait discrètement des visas pour les parents d’Ardi et pour Ardi lui-même mais ni pour sa sœur de 18 ans, ni pour son frère de 14 ans. C’était une tentative de trouver une sortie en catimini et a minima. Il n’était pas prévu que l’information serait immédiatement relayée en France

( voir communiqué http://www.educationsansfrontieres.org/article37198.html ).

Le ministère battait immédiatement en retraite, prétendant mensongèrement qu’il n’avait « jamais été question que le frère et la soeur d’Ardi Vrenezi ne puissent pas obtenir de visa ».

Ce retour est vital pour Ardi. Son père dit qu’il est dans le même état de santé, très dégradé, que quand il est arrivé en France pour la première fois en 2008. C’est évidemment un immense soulagement et une vraie victoire. D’abord pour la famille d’Ardi qui a su tenir, ne pas lâcher, continuer d’espérer. Mais aussi pour celles et ceux qui, les premiers, se sont dressés contre cette situation scandaleuse : les soignants, les infirmières, les médecins, l’APF, RESF, le comité de soutien local à Ardi.

Et puis c’est la victoire de tous ceux qui, chacun à leur place, ont tenu à manifester leur refus que de tels faits se produisent. Les associations, les militants, les milliers de signataires des appels au retour d’Ardi, les personnalités qui ont mis leur notoriété au service d’une belle cause, les élus qui, par dizaines, sont intervenus, Manon Loizeau dont le documentaire (L’Immigration aux frontières du droit) a relancé la mobilisation, le Conseil régional d’Ile de France qui a affiché la photo d’Ardi sur ses grilles, le Conseil de Paris qui a adopté un vœu demandant son retour. Impossible de tous les citer mais un grand merci à chaque personne qui a été touchée par cette histoire.

Il reste une dernière étape à franchir : l’état de santé d’Ardi Vrenezi (l’état auquel l’absence de prise en charge voulue par les ministres et le président de la République l’a réduit, pour dire les choses clairement) rend indispensable son rapatriement par un vol sanitaire avec une assistance médicale. Pour expulser Ardi et sa famille, l’État français avait mobilisé des dizaines de fonctionnaires, une noria de véhicules, un équipage et un avion spécial.

Pour achever le travail, vous pouvez demander avec nous que le retour d’Ardi et de sa famille se fasse dans les conditions qu’impose son état de santé, par rapatriement sanitaire. Ardi sera d’ailleurs immédiatement hospitalisé pour un bilan après 14 mois  de privation de prise en charge adaptée.


Ardi peut rentrer en France

La situation d’Ardi Vrenesi avait ému la France entière : polyhandicapé, ce jeune Kosovar était soigné en France. Les soins qui lui étaient prodigué en France ne pouvaient l’être au Kosovar : ce n’est pas parce que des possibilités de soins existent dans un pays qu’ils sont à la portée de tous. Le retour d’Ardi dans son pays était un arrêt de mort très rapide.

La mobilisation des associations, notamment RESD, l’APF (paralysés de France) et la LDH, celle des médecins, des militants, et de nombreuses personnalités qui avaient été scandalisés par  l’explusion indigne d’Ardi a payé : il vient d’obtenir un visa qui lui permet de rentrer en France avec ses parents. Reste maintenant à obtenir un visa pour ses frère et sœurs qui n’en ont toujours pas.

Ecouter ici le reportage de Radio-France Internationale : Ardi est autorisé à rentrer en France.

Compte-rendu de la dernière réunion du comité régional

Le comité régional Bretagne de la Ligue des droits de l’homme s’est réuni le 25 juin dernier à Lorient.

Vous pouvez retrouver ce compte-rendu sur le site de la délégation régionale, ici.

En notre nom à tous, Gérard salue l’élection de Maryse Butel au Comité Central de la LDH, à l’occasion du congrès de Reims.

Il émet le souhait que nous prenions un peu de temps pour réfléchir à la manière d’améliorer le fonctionnement démocratique de la LDH et de susciter, entre autres, des candidatures plus nombreuses au Comité Central.

Congrès LDH :

Avis unanime des 4 membres du Comité régional présents au Congrès sur l’ambiance chaleureuse et la richesse des travaux.

Un regret : 350 présents contre 500 environ à Saint-Denis ou au Creusot… Pourquoi ne se mobilise-t-on pas davantage ? Remarque : les sections rencontrent également ce problème, leur activité ne repose  souvent que sur le travail de 2 ou 3 militants. Pour le Congrès se pose en plus un problème financier…( à anticiper par les sections ?)

Un temps fort : les témoignages des 17 ligueurs venus de différents pays où les droits de l’Homme sont malmenés (Maghreb, USA, Chine, Japon…). « Entendre des ligueurs qui  risquent leur peau pour défendre les droits de l’homme, voilà qui remet les pendules à l’heure et invite à la modestie… ». Voir les vidéos ici.

Etonnement : pourquoi le Congrès n’est-il pas  plus ouvert aux personnalités extérieures ? (faible présence de syndicalistes, voire de la presse…)

Satisfaction : 80% des propositions de la LDH France, sont reprises par l’ONU…

Rapports des régions :

Il est important d’informer Paris de ce que nous faisons (sections, fédérations, comité régional…) .

Nos délégués ont cependant trouvé qu’il était fait peu de cas des Comités régionaux. Gérard a suggéré à Dominique Guibert (secréaire général) d’organiser des rencontres des délégués régionaux.

La question des finances régionales n’a pas été évoquée.

Une remarque : avec plus de 400 adhérents et 13 sections, la Bretagne figure en 7ème position .

Rappel aux sections : il est important que nos membres soient régulièrement informés du contenu des réunions du Comité régional… et donc d’inscrire ce point à l’ordre du jour de chacune de nos réunions.

Redoubler d’imagination et d’actions pour faire connaître la LDH :

  • Le Comité régional se propose à la fois de suivre les travaux de la  commission « Education » animée par Françoise Dumont et d’y contribuer en constituant  un groupe de travail qui se chargera de développer des outils pédagogiques en direction des scolaires, la LDH ne disposant actuellement pas de matériel pédagogique adapté aux élèves des écoles primaires, des collèges ou des établissements spécialisés (EREA…). Michelle Paul accepte d’animer ce groupe..Peut-être certaines sections ont-elles déjà construit des outils qui pourraient, avec leur accord,  être mutualisés…La première action sera donc d’effectuer un recensement auprès des sections. Plus tard, lorsque le travail sera achevé il faudra mettre en place des modules de formation « pédagogiques » pour les ligueurs intéressés.
    Gérard le Ny informe toutefois, qu’il existe  un  DVD belge particulièrement performant et que sa section en a fait l’acquisition.
  • Nous l’avons souvent évoqué, mais il faut maintenant se décider à siéger à la Conférence Permanente des Coordinations Associatives (CPCA). En sa qualité de Délégué régional, Gérard y représentera la LDH Bretagne. Cette instance est importante car, entre autres, elle instruit les demandes de subventions des associations pour le compte du Conseil Réginoal.
  • Exercer notre vigilance au quotidien et continuer à mener des actions fortes en affirmant nos valeurs (seuls ou au sein de collectifs, à condition toutefois de ne pas nous laisser déborder par ces derniers, car nous devons rester irréprochables). Le comité a salué, entre autres, l’action de la section de Quimper contre l’utilisation de cartes de transport équipées de puces RFID.

Actions de formation :

  • Généalogie des Droits de l’Homme :
    Date et lieu
    : samedi 17 septembre à Lorient.
    Animation
    assurée par Danièle Lochak.
    Public
    : membres de la LDH et sympathisants.
    Maryse et sa section se chargent des réservations et de l’organisation d’un point presse.

    Danièle Lochak

  • Comptabilité- finances- budget :
    Date et lieu:
    samedi 12 novembre 2011 à Lorient.
    Animation
    : Pierre-Adrien Hingray, ancien trésorier de la LDH.
    Public :
    les trésoriers des sections

Plan de développement :

Le comité régional se fixe pour objectifs :

  • d’augmenter le nombre d’adhérents : il faut pour cela mettre en place des campagnes d’adhésion et faciliter l’intégration des nouveaux adhérents (formation…)… L’objectif est de vivifier ou revivifier nos sections et … prévoir le remplacement des présidents !
  • de créer une section supplémentaire par département, sachant qu’il faut 5 membres pour créer une section . Didier Stenfort pense qu’une section pourrait se créer à Auray. Sont également évoquées Pontivy et Carhaix…
  • de mettre en place un questionnaire simple qui permettrait à chaque section de faire le point sur ses pratiques et au comité régional de voir quel soutien il peut apporter aux sections.

Autres actions à venir :

  • Biennale de l’Egalité Hommes-Femmes à Saint-Malo les 9 et 10 décembre. Le comité régional déplore qu’aucun financement n’ait été prévu par le Conseil Régional pour cette action.
    Ne faudrait-il pas conditionner notre participation à l’existence d’un financement les autres années ? Et cela même si le budget se limite au déplacement et aux repas des intervenants que nous sollicitons (cette année ce seront Nicole Savy et N. Kiil-Niessen).
  • Henri Leclerc viendra à Quimper, invité par la Fédération du Finistère avec le soutien du comité régional, salle du chapeau Rouge,  le 17 février 2012. Le titre de la conférence n’est pas tout-à fait arrêté, mais il illustrera cette traduction d’une phrase de Benjamin Franklin : « Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux ».

    Henri Leclerc

Questions diverses :

  • Ne pourrions-nous célébrer le 10 décembre (date anniversaire de la DUDH) à l’échelon régional ? Il est demandé à chaque section de faire des propositions.
  • Suggestion de Maryse : organiser une « galette des droits » ; l’idée nous a bien plu... Et aussi la perspective d’un bonnet phrygien en guise de fève…
  • Autre idée : organiser un « salon du livre des droits de l’Homme (« les hommes naissent livres et égaux »…)

Dates à retenir :

  • Samedi 29 octobre 2011 : prochaine réunion du comité régional à Lorient (bilan des actions de formation, actions à venir…..)
  • Université d’automne –  PARIS- les 26 et 27 Novembre 2011-  thèm : « MAGHREB »
  • Assemblée Générale : samedi 14 janvier 2012 (les convocations parviendront aux sections au plus tard  le 14 décembre).