Plainte contre Boris Le Lay pour menaces de mort

Copie d'écran de la page facebook de Le Lay, anonymée.

C’est le quotidien Ouest-France qui l’annonce en page 6 du journal paru ce mardi 1er décembre : une nouvelle plainte vient d’être déposée contre Boris Le Lay, ce fasciste breton condamné de multiples fois à des amendes et dommages et intérêts, et également à de la prison avec sursis, et récemment, de la prison ferme, pour des incitations à la haine raciale et autres joyeusetés de ce type. Peines dont aucune n’a été exécutée. Le Lay avait pourtant lancé un « layton » sur son site breizatao, pour régler ses frais de justice… Lire par exemple cet article, ou celui-ci, ou encore celui-là… entre autres.

Cette fois, la plainte concerne des menaces de mort contre un militant finistérien de la Ligue des droits de l’Homme.

Le Lay a en effet entrepris de rédiger des « fiches de police » personnelles sur ses ennemis, notamment les militants des droits de l’Homme. Fiches détaillées : nom, adresse, profession, éléments de biographie, photos… Les commentaires qui les accompagnent, notamment sur sa page facebook, sont évidemment orduriers, et accompagnés de menaces diverses, et naturellement de mort (voir copie d’écran de la page facebook de Le Lay, qui relaye les articles paru sur breizatao, en haut de l’article. Noter l’exquise délicatesse des propos, et le niveau d’orthographe des commentateurs..).

Ses services de renseignements sont parfois défaillants, Le Lay lance alors un appel à l’aide. Ainsi, dans un billet daté du 8 novembre 2014 et intitulé « Liste des traîtres pro-islamistes : Ligue des Droits de l’Homme et Grand Orient de France » :

« Nous fournissons une liste de noms et de photographies d’éléments liés aux organisations précitées et appelons le public, le cas échéant, à délivrer des informations complémentaires pour formellement établir leur identité et leur biographie politique ».

Suivent des photos légendées des personnes « recherchées » de la section Loudéac centre Bretagne, par exemple :

(…)

LDH Loudéac : Appel à renseignement pour identifier dans le détail ce ramassis de félons pro-islamistes de la LDH situés à Loudéac (photographie 2010)

(…)

LDH de Loudéac suite : en partant de la droite, la truie quasi septuagénaire XXXXX, à sa gauche la vieille peau en sandales XXXXX.

Il est vrai que les illustres maîtres de Le Lay, ceux de la bezen perrot notamment  (milice nazie bretonne pendant la 2ème guerre mondiale), dont il ne cesse de célébrer la mémoire, lui ont donné l’exemple.

Au fait, l’état d’urgence autorise les perquisitions administratives, c’est-à-dire décidées non pas par le procureur de la république, mais par le préfet. Et il semble qu’elles ne soient pas réservées à ce qui concerne le terrorisme de daech. Pourquoi ne pas en profiter pour aller faire un tour chez Le Lay ?

 

 

Des identitaires bretons tabassent un homme d’origine maghrébine à Pontivy

La Bretagne – le saviez-vous ?- est menacée par « l’arrivée massive d’immigrés en provenance de Syrie, mais aussi d’Afrique et d’Asie » (au fait, la Syrie, c’est dans quel continent ?).

Mais rassurez-vous, ADSAV, le « parti politique breton », veille au grain, a va lever une armée pour bouter ces importuns hors de Bretagne. C’est ainsi qu’était annoncée sur son site, le 29 octobre, la manifestation organisée par ce groupuscule d’extrême droite à Pontivy, manifestation intitulée « Breton, ouvre les yeux, ferme ta frontière ». Article illustrée par une photo de l’agence Reuters de réfugiés escortés par la police en Hongrie.

Donc samedi 14 novembre, quelques heures après les massacres de Paris et Saint-Denis, les braves petits soldats d’adsav sont arrivés à Pontivy. Mais moins nombreux que prévu (150 d’après Ouest-France et France 3, 300 d’après la presse identitaire…), semble-t-il.

Un groupe de militants antifascistes était là également, mais beaucoup moins nombreux.

Les identitaires d’adsav se sont alors déchaînés. Le récit qu’en fait une commerçante de Pontivy qui a assisté à la scène dans l’article publié sur son site par France Bleu est édifiant : « non loin de notre magasin, un monsieur d’origine maghrébine a été pris par le col. 6 personnes l’ont mis à terre. C’était un défoulement sur lui. C’était déchirant, on ne pouvait pas lui porter assistance. Plus loin c’était exactement pareil. C’était de la violence et de la haine (…) ».

Voilà ce que sont et ce que font les militants de l’extrême droite bretonne.

Boris Le Lay condamné à 6 mois de prison ferme

Le marchand de galettes de Rosporden vient d’être à nouveau condamné, hier, jeudi 28 mai. Cette fois, les juges ont tapé plus fort : outre 8000€ de dommages et intérêts qu’il devra verser à une de ses cibles favorites, le sonneur Yannick Martin, qu’il a insulté et à qui il a proféré menaces et insultes racistes à de multiples reprises, Boris Le Lay a été condamné à 6 mois de prison ferme ( Il a déjà été condamné il y a quelques mois à un mois de prison ferme). Cette somme s’ajoute aux quelques milliers d’euro d’amendes et de dommages et intérêts auxquels la justice l’a condamné au cours des sept procès menés contre lui.

À l’issue d’un de ces procès, le pauvre Boris avait lancé un appel au peuple pour payer ses amendes et ses avocats. Il va pouvoir organiser un nouveau laython ! D’autant plus que d’autres affaires attendent d’être jugées.

Comme d’habitude, le courageux Le Lay n’a pas daigné se présenter à son procès, et curieusement, il n’en dit pas un mot sur son blog, alors que d’habitude il y tire gloire de ses condamnations.

Apologie du terrorisme : « fermeté de signifie pas prison ferme ! »

L’application du nouveau délit « d’apologie du terrorisme » aboutit, depuis la semaine dernière, à des sentences démesurées, qui visent aussi bien des individus vraiment dangereux, que des pauvres types, et même des enfants.

À propos d’enfant, le témoignage d’une éducatrice, qui s’est occupée d’un garçon de 14 ans placé en garde à vue pendant 24h pour avoir dit « ils ont eu raison » (les terroristes ) pendant la minute de silence au collège. Ce qui ne l’a pas empêché de faire cette minute de silence quelque temps plus tard avec son équipe de foot : « c’était bien, on était tous en rond, on se tenait tous par le cou », raconte-t-il. Tout s’emballe : le principal reçoit l’ordre de l’académie de porter plainte : « J’ai porté plainte sur consigne de l’académie mais je croyais que les policiers allaient faire un rappel à la loi, que ça s’arrêterait là. »

Ça ne s’est pas arrêté là : conseil de discipline (le principal demandera une exclusion avec sursis, garde à vue de 24h, menottes… Tout s’emballe. L’éducatrice conclut : «  J’ai peur pour ce petit poisson, pour ses parents. Je suis effrayée par la réaction Vigipirate des institutions de la République, sans plus de raison, de discernement, chacun suivant les directives de sa hiérarchie, démultipliant la rigueur pour mieux exposer aux médias la réaction des institutions. Parce qu’un des arguments pour ces réactions en chaîne, le premier souvent avancé, c’est celui-là : « On est sous le regard des médias, de l’opinion publique. »

Boris Manenti  recense, dans un article publié sur le site Temps réel Le Nouvel observateur, 17 condamnations déjà prononcées. Que constate-t-on ?

  • Que le délit d’apologie du terrorisme accompagne généralement un autre délit : vol, agression, conduite en état d’ébriété…
  • Que les individus sont généralement déjà connus et ont été déjà condamnés (pas forcément pour cela).
  • Qu’il s’agit pratiquement uniquement d’hommes (une jeune fille est en attente de jugement), jeunes (entre 19 et 38 ans, le plus âgé ayant 51 ans).
  • La plupart du temps cela se produit dans des situations de grande tension et d’énervement.

On est quand-même loin du profil des frères Kouachi ! L’apologie du terrorisme n’est en fait qu’une manière d’insulter les forces de l’ordre, exceptées peut-être lorsque les propos sont tenus sur Facebook, cas dans lequel on peut imaginer que la personne est dans son état « normal ».

Le Syndicat de la magistrature a appelé, mardi 20 janvier, « la justice » à faire preuve de « sérénité » et « à résister à l’injonction de la répression immédiate ». Et il ajoute : « Il y a un défaut d’individualisation. Réponse ferme ne veut pas dire prison ferme ».

Le célèbre blogueur Maître Eolas, avocat, dont les avis éclairés sont toujours passionnants, s’élève avec ironie contre cette escalade : « Heureusement, face à la menace terroriste, la justice sait frapper promptement et sévèrement à côté de la cible » ! Et il apporte une explication à cette frénésie judiciaire : « Une enquête terroriste prend beaucoup de temps. L’instruction de l’affaire Merah est, par exemple, toujours en cours. Ici, après les événements tragiques qui se sont produits, pour de pures raisons de communication, il faut donner l’impression de réagir vite. » (Source, Temps réel le Nouvel observateur). Et c’est la raison pour laquelle il conseille à ses collègues avocats de refuser la comparution immédiate, pour reculer le procès dans le temps, en espérant que la sérénité soit revenue.

Pendant ce temps-là, Boris Le Lay, ce fasciste autonomiste breton qui répand son vomi sur son blog « breizato »  à longueur de journées coule des jours heureux chez sa maman. Que fait-il, sinon l’apologie du terrorisme, et ce depuis des années ? Menaces de mort accompagnées de photos de tombe et de poteaux d’éxécution, menaces de viols, toutes adressées nominativement à des militants des droits de l’Homme, propos antisémites et racistes d’une rare violence, projet « politique » ( ?) dont le préalable consiste à « liquider » physiquement les opposants (sa liste est prête)… Le Lay, dont le blog est naturellement hébergé hors de France, ce qui rend sa fermeture difficile, a été condamné à plusieurs reprises, à plusieurs milliers d’euros d’amendes et de dommages et intérêt, à de la prison avec sursis, et tout récemment à de la prison ferme, continue de sévir. Les nouvelles lois vont-elles permettre de mettre cet individu dangereux et ses quelques fidèles hors d’état de nuire ? Il ne faut pas oublier que certains des mouvements qui gravitent autour de Le Lay organisent des stages dans lesquels les sports de combat ont une large place (Le Télégramme).

Alors, les 24h de garde à vue de ce garçon de 14 ans laissent un peu rêveur…

 

 

Le multirécidiviste fuyard Boris Le Lay de nouveau condamné

Le multirécidiviste fuyard Boris Le Lay a été condamné, lundi 24 mars, à 16 mois de prison avec sursis par la cour d’appel de Rennes. Le tribunal l’a également condamné à verser des dommages et intérêts à ses victimes. Évidemment absent à l’audience, le marchand de galettes n’était pas non plus représenté : son appel à la générosité publique pour se payer un avocat n’aurait-il pas été entendu ?

Cette condamnation arrive après de nombreuses autres, toujours pour les mêmes motifs : incitation à la haine raciale. Et comme les précédentes, cette condamnation ne va pas l’empêcher de continuer de déverser son venin sur son site, hébergé naturellement hors de France. Et comme son pote Dieudonné, il y a fort à parier qu’il organise son insolvabilité.

Condamnation confirmée en appel pour Boris Le Lay

Ça n’était pas une bonne idée de faire appel : Boris Le Lay, responsable du site raciste, antisémite et fasciste breizatao, va pouvoir faire à nouveau la manche (comme il l’avait cet été pour payer son avocat), puisque sa condamnation par le tribunal de Quimper a été confirmée cet après-midi 17 décembre par la cour d’appel de Rennes. 18 mois de prison avec sursis pour diffamation et incitation à la discrimination raciale, ainsi que 500€ de dommages et intérêts à chacune des parties civiles. Il n’en a pas fini avec la justice puisque deux autres affaires du même type doivent être jugées en appel.

Absent de l’audience, le courageux Le Lay a, au même moment, lancé un appel lui aussi particulièrement courageux : n’osant pas le faire lui-même, Le Lay, via breizatao, promet une prime de 500€ à qui recouvrira de peinture la fresque érigée à Brest en l’honneur de Nelson Mandela qu’il qualifie de terroriste, communiste, antiblanc etc… Ne riez pas, ça n’est pas une blague.

Le Lay va pouvoir ressortir son refrain du complot « judéo maçonique » !

Boris Le Lay : 8 mois de prison ferme requis en appel

Boris Le Lay va peut-être bénéficier de 8 mois de séjour gratuit dans les geôles de la République Française, dans lesquelles il projette d’enfermer ceux qui ne partagent pas ses idées. Ce qui représente beaucoup de monde puisqu’il est à peu près seul.

L’appel qu’il a déposé après sa condamnation au mois de juillet par le tribunal de Quimper n’était peut-être pas une bonne idée : il n’y avait écopé que de prison avec sursis, mais à Rennes, mardi 19 novembre, l’avocat général a été plus sévère, en demandant un an d’emprisonnement dont quatre mois avec sursis.

Le tribunal de Quimper avait motivé la clémence de son jugement par le fait qu’il ne s’agissait que d’une première condamnation. Il y en a eu d’autres depuis, notamment à Paris et à Brest, et tous les appels n’ont pas été jugés.

Certes, réquisition ne signifie pas condamnation, mais les arguments développés par l’avocat général ont un autre poids que la pauvre défense de Le Lay qui s’est contenté de désavouer son client en reconnaissant qu’il avait tenu des propos « blessants » et, ce qui prouve qu’il connaît parfaitement son client, « peu intelligents »

Monsieur Le Lay était évidemment absent, fidèle à son mépris de la justice, ce que l’avocat général n’a pas manqué de souligner.

Il est particulièrement savoureux de constater, que le jour même où l’idéologue de Cornouaille se dérobe et ne se rend pas au tribunal, il fait, entre deux galettes (il travaille dans une crêperie au Japon), l’éloge sur son site de l’héroïsme du roi Leonidas de Sparte devant les Perses, lors de la bataille des Termophyles au cours de laquelle il trouve la mort !

Le jugement a été mis en délibéré pour le mardi 17 décembre.

Sources : Le Télégramme, Ouest-France.

Lire également :

http://www.ldh-france.org/section/loudeac?s=boris+le+lay&x=-1254&y=-54

http://www.ldh-france.org/section/loudeac/2013/09/27/boris-le-lay-a-nouveau-condamne/

http://www.ldh-france.org/section/loudeac/2013/07/13/boris-le-lay-nouveau-proces-jugement-en-delibere/

http://www.ldh-france.org/section/loudeac/2013/09/20/breizatao-fait-la-manche/

http://www.ldh-france.org/section/loudeac/2013/06/25/breizatao-com-22500e-et-18-mois-de-prison-avec-sursis-pour-boris-le-lay/

 

Boris Le Lay à nouveau condamné !

Marie Gueye

4 mois de prison avec sursis, 15.000€ d’amende. Boris Le Lay, administrateur du site breizatao vient d’apprendre à ses dépens que le mot racisme a le même sens à Quimper et à Brest : il vient d’être une nouvelle fois condamné, cette fois pour les propos inqualifiables qu’il avait tenus à l’occasion de l’élection de Marie Gueye en tant que conseillère générale à Brest. « On a une victime qui est désignée à la vindicte populaire, on explique  que, parce qu’elle est noire, elle est une souillure. Ça, c’est parfaitement inadmissible, c’est de l’injure; inciter les prétendues races à se lever les unes contre les autres, c’est parfaitement inqualifiable », a souligné Me Pierre-Hector Rustique, avocat de Marie Gueye (source, AFP).

Le courageux Le Lay n’était évidemment ni présent ni représenté à l’audience (ce qui ne l’empêche pas de faire la manche pour ses frais d’avocat). Il longtemps bénéficié d’une scandaleuse impunité, réussissant à déjouer les actions judiciaires (il a résidé au Japon, son site est hébergé aux États-Unis, ce qui lui garantit une protection absolue de la Constitution de ce pays).

Le Lay a évidemment fait appel de ce jugement. Il n’en a pas fini avec la justice : le 19 novembre, ce sera le jugement en appe (l’audience vient d’être reportée)l, à Rennes, de sa condamnation de juin 2013 à Quimper, dans deux autres affaires de racisme.

Ce qui va lui permettre de se poser une nouvelle fois en victime du complot juif, maçonnique, communiste, socialiste, j’en passe et des meilleures…

Breizatao fait la manche !

Photo Ouest-France

Nous avions supposé, au mois de juillet, que le délibéré décidé par le tribunal de Paris pour donner son verdict contre Boris Le Lay, lui aurait  permis de faire des économies. L’article que publie ce jour celui qui est poursuivi, notamment par la Ligue des droits de l’Homme, pour provocation à la haine raciale, apologie de crimes contre l’humanité, et contestation de crimes contre l’humanité, rien que ça, nous apprend au moins une chose : Le Lay ne se fait guère d’illusions sur l’issue du procès !

Mardi 24 septembre aura en effet lieu le procès en appel de Le Lay. Il avait été condamné, en première instance, le 24 juin, à Quimper, à 22.500€ d’amendes et dommages et intérêts, et 18 mois de prison avec sursis.

Ne boudons pas notre plaisir : il est hautement réjouissant d’assister à cette séance de mendicité ! En effet, Le Lay lance « un appel au peuple », ce peuple qu’il méprise tant. Le Lay rectifie : « il ne s’agit nullement de mendicité, mais de résistance (sic), en l’occurrence judiciaire »  (c’est étrange, comme ces fachos d’opérette en appellent sans arrêt à la résistance, qu’ils fustigent à longueur de page). Parce que bien évidemment, et vous l’avez compris, l’homme est une victime ! victime de « la clique immigrationniste, cosmopolite », de la « mafia socialiste française », « des organisations antiracistes marxistes, sionistes ou assimilés (LICRA, LDH, MRAP, etc.) » !

En fait ce n’est pas le verdict que craint Le Lay : c’est juste « Pour nous aider à payer nos frais d’avocat, nous invitons nos amis à faire un don, du montant qu’ils jugent nécessaire. Les dons récoltés serviront EXCLUSIVEMENT à payer les frais de déplacement, d’hébergement en hôtel et d’honoraires de notre avocat » (au passage, noter que Le Lay ne semble pas avoir l’intention de se rendre au procès).

Quelques jours après cet appel, Le Lay nous donnera une nouvelle occasion de nous réjouir, à l’occasion du verdict du procès parisien du mois de juillet.

 

Boris Le Lay perd son sang froid à l’approche du verdict du tribunal de Paris

Le 24 juin dernier, le tribunal correctionnel de Quimper, saisi de plaintes de personnalités et d’associations, dont la Ligue des droits de l’Homme, a condamné Boris Le Lay, tenancier du site breizatao, à 18 mois de prison avec sursis, et 22.500€ d’amende et dommages intérêts au bénéfice de 7 parties civiles, pour plusieurs délits, dont celui « provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non appartenance à une ethnie, une race ou une religion » (lire ici). Ce que, bien entendu, Le Lay et consorts (Nauleau, Ménard…) traduisent par « atteinte à la liberté d’expression ».

Le 13 juillet, c’est le tribunal correctionnel de Paris qui jugeait à nouveau Le Lay. Cette fois, le procureur a requis un an de prison avec sursis et 10.000€ d’amende : le jugement a été mis en délibéré, et il sera rendu au mois d’octobre.

Le Lay a fait appel du premier jugement. Nul doute qu’il ira jusqu’en cassation, ne serait-ce que pour tenter d’asphyxier ses victimes financièrement. D’autant plus que, fort d’un « bienfaiteur » semble-t-il très généreux, il ne semble pas avoir de soucis financiers ! Voir ici la collusion entre breizatao et l’extrême droite américaine (expliquée par breizatao soi-même !). Et, bien entendu, il « dénonce » le complot communiste dont il estime être victime.

Et il continue de s’acharner sur une femme qui a été parmi les premières à dénoncer ses activités, et a initié la constitution par la section de la Ligue des droits de l’Homme de Rennes, d’un dossier particulièrement documenté, ainsi que la plainte qui a été examinée par le tribunal de Paris. Rappelons que Le Lay est sous le coup d’une tripe assignation : apologie de crimes contre l’humanité, provocation à la haine raciale et contestation de crimes contre l’humanité. Toutes choses vérifiables sur le site breizatao.

Françoise Morvan, c’est elle dont il s’agit, sait de quoi elle parle. Elle est l’auteur, parmi de nombreux autres ouvrages, de deux livres qui traitent de la dérive identitaire en Bretagne : « Le monde comme si » (Actes Sud, 2002, puis réédité régulièrement en format poche dans la collection Babel), et « Miliciens contre maquisards » (éditions Ouest-France, 2010), ce dernier étant régulièrement réédité et mis à jour. Cet ouvrage part de « l’histoire d’une rafle qui a eu lieu le 11 juillet 1944 autour de Saint-Nicolas-du-Pélem, un petit bourg en plein centre de la Bretagne, au sud de ce qu’on appelait alors les Côtes-du-Nord », et analyse les rapports singuliers entre certains mouvements bretons et la collaboration.

Il n’en fallait évidemment pas plus pour déclencher la fureur de Le Lay, qui, sur son blog, déverse à longueur d’articles sa haine pour tout ce qui peut toucher de près ou de loin à la démocratie et aux valeurs humanistes. Et depuis son procès, le 13 juillet à Paris, Le Lay publie des articles dont on peut facilement imaginer le degré de vulgarité et de haine, contre Françoise Morvan. Les titres de ces articles à eux seuls en témoignent : le 21 août, « la mère Morvan digère mal », le 30 juillet, « Françoise Morvan et la fin de la pourriture rouge », pour n’en citer que deux.

La lecture des articles que Françoise Morvan consacre, sur son site Internet, à ces affaires, permet de mesurer l’ampleur de la tâche qu’elle a accomplie (et qu’elle poursuit), et par opposition, la triste vacuité de « l’argumentation » ( ???) de Le Lay. On les trouve sous la rubrique « Travaux » de son site, et à cette adresse, la réponse qu’elle fait aux derniers articles de Le Lay. Une visite du site de Françoise Morvan permet par la même occasion de découvrir l’étonnante diversité de ses travaux !