Le soldat américain Bradley Manning, qui avait livré des documents classés secret défense de l’armée au site Wikileaks a été condamné à 35 ans de prison. C’est moins que ce qu’avait demandé le procureur (60 ans), mais c’est énorme, pource jeune homme de 25 ans : il ne peut semble-t-il espérer que 112 jours de remise de peine, en raison des conditions scandaleuses de sa détention préventive (il a été plusieurs mois à l’isolement). Additif / correctif : en fait il pourrait, par le jeu des remises de peines, n’effectuer que 8 ou 9 ans de prison. « Il tirera probablement encore huit ou neuf ans et sera libéré sur parole à 33 ou 34 ans. », estime son défenseur, le colonnel Morris Davis (lire ici). Lire également l’article du site de Toulon : http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article5532.
Sale temps pour les lanceurs d’alerte !
Cette condamnation intervient au moment où David Miranda, le compagnon du journaliste britannique Glenn Greenwald, qui travaille pour The Guardian, a été retenu au secret et interrogé pendant neuf heures par la police britannique, qui a fini par le relâcher, mais en confisquant son ordinateur portable, son téléphone, et une clé USB… (lire ici, sur le site de la section de Toulon).
Rappelons également, dans le cadre de cette affaire, que la France a refusé d’accorder l’asile à Edward Snowden, qui a dénoncé et prouvé les pratiques scandaleuses des service secrets américains.
Rappelons enfin qu’il y a un mois, le site Mediapart avait été contraint, par une décision de justice, de faire disparaître toute allusion à la bande magnétique enregistrée par le majordome de Mme Bettencourt.
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