Les conférences gesticulées : des conférences pas chiantes !

A la base des conférences gesticulées, deux concepts : les savoirs froids, les savoirs chauds. Ne raccrochez pas tout de suite : on ne va pas faire un cours !

En fait c’est tout simple !

Savoirs froids : les savoirs académiques, qu’on a ingurgités pendant notre formation scolaire, universitaire, théorique…

Savoirs chauds : les savoirs acquis par l’expérience, la vie.

La collision entre air froid et air chaud ne produit pas d’air tiède : ça provoque un orage.

C’est ça la conférence gesticulée ! un orage.

L’Université gesticulante résume : le mélange « savoirs chauds et savoirs froids… Cela ne donne pas un savoir tiède, cela donne un orage ! Le but de nos conférences, nécessairement gesticulées, est de dévoiler les systèmes de domination à l’œuvre tels que nous les avons vécus et rassembler des savoirs utiles pour l’action collective. »

L’Université gesticulante propose d’autres définitions de la conférence gesticulée sous la forme de la tirade de Cyrano, qui montre bien l’humour dans lequel baignent les conférences :

« On pouvait dire… Oh ! Dieu !… Bien des choses en somme.

Historique : « outil d’éducation populaire et genre comico-pédagogique inventé par Franck Lepage de la SCOP Le pavé en 2006, afin de perpétuer la mémoire de Christiane Faure par son œuvre « Inculture(s) 1 – L’éducation populaire, monsieur, ils n’en ont pas voulu… ». Franck Lepage a joué ce spectacle une centaine de fois entre 2006 et 2009. D’autres conférences gesticulées ont été écrites sous le Pavé sur des thèmes divers : L’école (Franck Lepage), L’engagement (7 personnes), La fin du pétrole (Anthony Brault), Le travail (Gaël Tanguy et Franck Lepage) »

Basque : « Mintzaldi kinkia » (littéralement : conférence punk, de branleur)

Communiquant : « conférence dont la forme est au service du fond »

Hérétique : « conférence pas chiante »

En creux : « pas une conférence entre sémaphores, ni une conférence hurlée en langage des signes »

Pragmatique : « indescriptible, à voir » »

Un chose est sûre : quand on y a goûté, on y revient, et on devient vite accro ! Vous ne regretterez pas d’être venus à Plémet le samedi 26 avril voir Franck Lepage dans « l’éducation populaire, Monsieur, ils n’en ont pas voulu » !