Natacha Aussibal s’est présentée à son travail ce matin, à 8h30.
Le président de la Cidéral lui a d’abord dit qu’il ne pouvait l’accepter qu’après avoir reçu le délibéré du jugement du tribunal administratif.
Il lui a ensuite dit de se présenter dans le bureau du directeur général des services à 10h30. Ce qu’elle a fait, accompagnée d’une représentante de la CGT et de la présidente de la section Loudéac centre Bretagne de la Ligue des Droits de l’Homme.
Le directeur des services était chargé de lui remettre une première lettre : un arrêté annulant sa révocation, et la réintégrant dans son poste à compter du 26 juillet (conformément au jugement du tribunal administratif).
Il lui a ensuite remis une deuxième lettre : un arrêté prononçant sa suspension, « pour faute grave ».
Elle a ensuite reçu une troisième lettre, la convocant lundi 9 août, à un entretien préalable à sa comparution devant le conseil de discipline, la sanction demandée étant la révocation.
Le motif de cette convocation est toujours le même : manquement à l’obligation de réserve dans un tract de la CGT qu’elle a distribué.
Sauf que le juge administratif a clairement signifié hier au président de la Cidéral que le tract incriminé était très banal, et ne pouvait en aucun cas constituer un motif de comparution devant le conseil de discipline…
La Ligue des droits de l’Homme sera évidemment aux côtés de Natacha Aussibal lundi.