Son intitulé complet « Ligue française pour la défense des droits de l’Homme et du citoyen » témoigne de ce qu’elle ne veut ni opposer, ni séparer les droits individuels de l’Homme et les droits politiques et sociaux des citoyens.
Elle estime que les droits de l’Homme, indivisibles et universels, sont sauvegardés et renforcés par le développement des pouvoirs des citoyens.
Notre nom provient d’une citation de la Déclaration des droits de l’Homme de 1789 : « Considérant que l’ignorance, le mépris des droits de l’Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements ».
C’est pourquoi le mot Homme (avec H majuscule) fait référence aux genres masculins et féminins. Les femmes au temps de la révolution n’avaient pas d’existence politique (Pauvre Olympe de Gouges !). Toute autre appellation (la personne humaine, droits humains, etc.) évacue la notion « politique » du citoyen et ne convient pas plus. En général, ceux qui s’offusquent que « femme » n’apparaît pas, ne défendent ni les femmes ni les hommes ou les unes et pas les autres !!!
Dès sa création en 1898, 3 femmes siègent au Comité Central. La LDH reconnaitra toujours la place des femmes en son sein. Madeleine Rebérioux sera la 1ère Présidente de la LDH.
On dit plus souvent Ligue des droits de l’Homme ou plus simplement LDH.
Le logo qui symbolise la LDH reprend des éléments de la devise républicaine : le bonnet phrygien pour la liberté, la balance pour l’égalité.