Appels pour Sara et les demandeurs d’asile

On ne peut évidemment plus rien pour Sara. Si ce n’est de l’accompagner dignement : une cérémonie de recueillement aura lieu très vraisemblablement mercredi matin, avant la crémation, au centre funéraire de Saint-Brieuc. Nous confirmerons cette date et indiquerons l’heure de la cérémonie dès qu’elles seront arrêtées définitivement, et nous souhaitons être nombreux pour accompagner Sara.

Sara attendait depuis 5 ans des papiers qui ne sont jamais venus. Elle a fini par choisir de ne plus lutter. Son parcours a été très dur, ses difficultés certainement insurmontables.

Prompt à payer le billet d’avion pour expulser les demandeurs d’asile, l’État n’a même pas été capable d’accorder un visa à la fille de Sara, qui réside en Mongolie : ce sera sa tante qui viendra à Saint-Brieuc. L’État n’a pas non plus l’intention de prendre en charge les frais liés à son incinération : ils s’élèvent à 2000€. Nous renouvelons notre appel à la solidarité, pour aider sa sœur qui a déjà dû payer un billet d’avion. Vous pouvez prendre contact par mail avec la section (ldhloudeac@orange.fr).

Sara est partie, restent à Saint-Brieuc plusieurs dizaines de demandeurs d’asile, dont la situation est toujours aussi précaire. Pour certains d’entre eux, l’échéance est fixée au 18 août, pour d’autres au 31 : ils devront alors trouver d’autres logements. Et on va se retrouver dans la même situation que fin juin. Le collectif a écrit au Préfet pour lui demande d’organiser une table ronde réunissant administrations, élus, organismes, associations et citoyens, pour chercher et trouver une solution à ce problème récurrent. En attendant, il va falloir s’organiser : ce sera l’objet de la réunion du collectif, mercredi 17 août, au local d’ASTI, centre social Saint-Jouan, à Saint-Brieuc, à 18h.

Des T-shirts antifascisme

Le T.shirt, avant et après lavage...

Lu dans Ouest-France du samedi 13 août, dernière page :

Lors d’un festival de rock organisé par le parti d’extrême droite allemand, les spectateurs se sont vu offrir gratuitement un T-shirt avec une tête de mort trônant sur l’inscription « Hardcore Rebellen ». Cependant, après le premier lavage, l’inscription avait laissé la place au message : « Ce que ton T-shirt peut, tu le peux aussi ». Un cadeau surprise distribué en réalité par une association de lutte contre l’extrême droite qui souhait ainsi inciter ses membres « à changer » eux aussi et à sortir des groupes néo-nazis ».

Pour une fois que les fascistes nous font rigoler !

A lire aussi dans le Monde.

Suicide de Sara

Sara, jeune femme mongole sans papiers qui s’est suicidée en se jetant sous une voiture, sur la nationale 12 à Plérin (lire ici), sera incinérée mercredi ou vendredi prochain. Une de ses sœurs viendra de Mongolie.

« Nous allons essayer qu’elle ait un départ digne », déclare Eric Deschamps, de la Cimade.

La fille de Sara n’a pu avoir de visa, autant pousser l’ignominie jusqu’au bout…

« Sara a décidé de partir parce qu’elle ne supportait plus cette vie sans espoir, en France. Elle a connu l’exploitation et la violence conjugale. Son bourreau ne sera pas jugé, à quoi bon c’était une étrangère », poursuit Eric Deschamps, qui ajoute : « Le suicide de Sara a marqué les demandeurs d’asile. Certaines sont en train de craquer, une ne sort plus de son lit, une autre m’a dit qu’elle voulait s’immoler devant la préfecture  pour que l’on puisse adopter ses enfants. Certains ont décidé  de retourner  chez eux ou d’aller  je ne sais où, puisqu’ils ne peuvent plus faire de demande d’asile ».

Les obsèques de Sara vont coûter 1600 Euros, sa soeur paye cher sont billet d’avion : il serait bon qu’on puisse l’aider. Envoyez un message à l’adresse de la section : ldhloudeac@orange.fr. Merci pour elle.

Suicide d’une femme sans papier à Plérin

L’article de presse indique qu’une femme d’origine mongole, âgée de 42 ans, est décédée après avoir été percutée par une voiture. Il précise qu’une première voiture avait réussi à l’éviter, mais que la femme s’est précipitée sous une seconde voiture. Ce que l’article de presse ne précise pas c’est que Sara vivait depuis cinq ans sans papiers. Le drame a eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi.

Déjà début janvier, à Rennes, une jeune femme mongole, Alta Ming, était décédée en accouchant de son troisième enfant. Dans sa grande bonté, le ministère de l’intérieur avait alors autorisé le père, qui avait été renvoyé aux Pays-Bas, à rejoindre ses trois enfants.

Nous mettrons en ligne les informations au fur et à mesure qu’elles nous parviendront.

Adoptions forcées en Grande-Bretagne

Un avocat vient de lancer un appel en faveur d’une jeune Britannique « réfugiée » à l’hôpital Saint-Antoine à Paris (XIème). Cet appel permet de découvrir un problème dramatique qui se pose en Grande-Bretagne : celui des « adoptions forcées ».

L’appel :

« R. s’est réfugiée en France pour échapper aux services sociaux anglais qui, pour des motifs fallacieux de maltraitance et surtout économiques, retirent, voire « kidnappent » des enfants dans les maternités ou dans les foyers pour les mettre sur le marché de l’adoption.

J’ai pris ainsi connaissance de l’existence d’un système social mis en place sous Tony Blair pour des motifs humanitaires et qui, par des effets pervers (l’argent, toujours l’argent), dérive dans l’inhumain.

Un ami avocat a un client en Angleterre dont les deux enfants ont enlevés par les services sociaux, pour la simple raison qu’un des deux a dit un jour qu’il s’était disputé avec son père.

Vous trouverez ci-dessous un document relatant ledit phénomène, et citant de nombreux liens permettant d’en vérifier l’authenticité.

En tapant « enfants enlevés services sociaux angleterre », sur un moteur de recherche, vous pouvez trouver d’autres sites notamment un reportage sur Arte et sur  « enfancedanger ».

Pour en revenir à la jeune mère anglaise : R., une jeune Anglaise de 25 ans a accouché il y a deux nuits d’un petit garçon à l’hôpital St Antoine. Elle souhaiterait louer une chambre durant quelques mois, même toute petite. Le père de Rachel n’a qu’un petit salaire mais pourrait envoyer 2 ou 300 € par mois pour cela.

Le but est qu’elle puisse allaiter et ne soit pas renvoyée au Royaume-Uni :  elle a été informée que son bébé serait là-bas saisi à la naissance. Lorsqu’elle est tombée enceinte en Angleterre, elle a demandé un HLM. Les services sociaux ont pris connaissance d’une jeune femme enceinte… Ils ont commencé à l’interroger, elle s’est rebellée, ce qui en Angleterre, fait très mauvais effet, et elle a donc été envoyée chez un psychiatre…

Elle a un passeport en règle.

Elle est prête à quitter Paris s’il le faut et aller en province. »

Le document (NDLR  : je n’en connais pas la source, mais les liens confirment ses affirmations) :

LE DRAME DE L’ADOPTION FORCEE EN GRANDE BRETAGNE

Traumatisé par la mort tragique d’un enfant dans sa famille, le gouvernement Britannique a, en 2002, fixé à ses services sociaux de protection des mineurs des objectifs chiffrés en matière d’adoption d’enfants et a accompagné cette mesure d’un système de gratifications financières pour les plus « performants ».

Cette mesure était apparemment envisagée afin de récompenser les services sociaux qui réussiraient à faire placer les enfants difficiles à adopter, c’est-à-dire ceux âgés ou atteints de pathologies.

L’autre objectif étant économique, le coût de la prise en charge d’un enfant par l’état disparaissant par l’effet de la prise en charge de l’enfant par la famille adoptante.

Cette politique, dictée par des motifs d’apparence tout à la fois humanitaires et pragmatiques, débouche depuis quelques années sur des dérives qui brisent irrémédiablement des vies et des familles.

De nombreux parents britanniques, mais également des parents étrangers, dénoncent de véritables enlèvements d’enfants pour des motifs complètement futiles ou totalement faux.

Les parents dénoncent la pratique de services sociaux concentrant leur efforts sur des bébés car ceux-ci, très faciles à faire adopter, leur permettent aisément d’atteindre les « quotas » d’adoption à partir desquelles des récompenses financières leurs sont acquises.

Faisant état d’une simple inquiétude sur la capacité d’une future mère à s’occuper de son enfant à naître, et alors même qu’il n’existe aucun fait présent et avéré de maltraitance, les services sociaux sollicitent, mais surtout obtiennent, des autorisations judiciaires d’enlever des bébés à peine nés dans les maternités.

Les procédures dans lesquelles se débattent ensuite les parents victimes de cette pratique sont dénoncées par eux comme violant tous leurs droits et fondés sur des fausses assertions, mensonges, parjures.

Toute la chaine participant à ce processus, travailleurs sociaux, témoins indépendants, experts et même, dans une certaine mesure, les avocats, sont rémunérés en fonction de « l’efficacité » et des résultats obtenus.

Toutes les personnes qui pourraient s’opposer à des dérives sont rémunérées par le système dont ils devraient dénoncer les abus ; inutile de préciser que cela n’arrive jamais.

Les pratiques qui sont dénoncées par les parents tombent normalement sous le coup des dispositions de l’article 8 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme qui dispose :

« Article 8 – Droit au respect de la vie privée et familiale

  1. Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance.
  2. Il ne peut y avoir ingérence d’une autorité publique dans l’exercice de ce droit que pour autant que cette ingérence est prévue par la loi et qu’elle constitue une mesure qui, dans une société démocratique, est nécessaire à la sécurité nationale, à la sûreté publique, au bien-être économique du pays, à la défense de l’ordre et à la prévention des infractions pénales, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection des droits et libertés d’autrui. »

Bien évidemment le caractère assez inimaginable de ces informations nécessite d’en vérifier la réalité.

Ces faits ont été relevés et dénoncés dans plusieurs articles de presse, reportages télévisés, mais aussi dans des contributions plus individuelles sur internet.

Vous trouverez ci-dessous un certain nombre de liens qui vous permettront, si vous le souhaitez, de prendre connaissance de différents témoignages portant sur ces faits (la pratique de l’Anglais est malheureusement nécessaire à l’exclusion du premier lien)

LIENS VERS DES ELEMENTS D’INFORMATION SUR L’ENLEVEMENT D’ENFANTS PAR LES SERVICES SOCIAUX BRITANNIQUES ET LA PRATIQUE DE L’ADOPTION FORCEE

http://videos.arte.tv/fr/videos/grande_bretagne_adoption_forcee-3728372.html

http://www.telegraph.co.uk/comment/columnists/christopherbooker/8612734/A-fathers-nightmare.html

http://www.forced-adoption.com/introduction.asp

http://www.telegraph.co.uk/comment/columnists/christopherbooker/7840626/Big-money-to-be-made-in-the-adoption-trade.html

http://www.telegraph.co.uk/family/8642651/Child-protection-system-tears-two-more-families-apart.html

http://www.express.co.uk/posts/view/259355/10-000-children-ripped-from-their-families

http://www.dailymail.co.uk/news/article-512768/Jailed-The-man-helped-wife-flee-abroad-social-workers-threatened-baby.html

http://www.telegraph.co.uk/comment/columnists/christopherbooker/8570173/The-mystery-of-Haringeys-missing-Girl-X-makes-a-mockery-of-the-Children-Act.html

http://www.allvoices.com/contributed-news/7220901-australia-says-sorry-for-forced-adoption-in-the-uk-babies-still-stolen-by-the-state

http://www.squidoo.com/mums-accused-of-abusing-children

http://www.dailymail.co.uk/news/article-1265416/Glimmer-hope-parents-court-halts-forced-adoption-18-month-old-daughter.html

http://act.libdems.org.uk/group/endforcedadoptionintheuk

http://www.telegraph.co.uk/comment/columnists/christopherbooker/8148987/Forced-adoption-another-win-for-the-child-snatchers.html

http://www.infoniac.com/news/forced-adoption-doesnt-give-parents-any-chance.html

http://www.dailymail.co.uk/news/article-1131200/Boy-5-forced-adoption-gay-couple-pleads-We-want-stay-gran-grandad.html

http://www.dailymail.co.uk/news/article-511609/How-social-services-paid-bonuses-snatch-babies-adoption.html?fb_ref=LikeButtonBottom&fb_source=profile_oneline

http://www.youtube.com/watch?v=qHFXIvGpwHw

http://www.youtube.com/watch?v=EN33cuqogFY&feature=mfu_in_order&list=UL

http://www.youtube.com/watch?v=vOx2CCphPg0&feature=mfu_in_order&list=UL

http://www.youtube.com/watch?v=riuksKe5BbU&feature=related

http://www.mirror.co.uk/news/top-stories/2010/10/10/500-parents-in-legal-action-to-win-back-stolen-children-taken-into-care-115875-22623940/

LIENS MIS A JOUR LE 1/08/11

http://www.telegraph.co.uk/comment/columnists/christopherbooker/8672670/Child-protection-wreaks-havoc-on-a-loving-family-once-again.html

http://www.dailymail.co.uk/news/article-1393059/Teenager-mother-hanged-just-days-discovering-baby-adopted.html

Il est attaqué en diffamation par le maire de Glomel : soutenons Jean Kergrist

Le maire de Glomel porte plainte pour diffamation contre Jean Kergrist.

Les faits
Le samedi 25 juin, l’association BAGNE (Breizh Association Glomel Nature Environnement) organisait une manifestation pour protester contre l’enlèvement des panneaux d’interdiction aux poids lourds par le maire de Glomel sur la voie communale menant à un élevage industriel, en extension à cinq mètres du site de la Grande Tranchée de Glomel, point culminant du canal de Nantes à Brest. Depuis deux ans, cette association, qui s’est donné pour but de valoriser ce site historique exceptionnel, s’oppose à un projet (72.000 pondeuses en batterie) qu’elle estime néfaste pour la santé et l’environnement.

Jean Kergrist invitait, par courriel, plusieurs de ses correspondants à participer à cette manifestation. Ce courriel a été mis en ligne, en date du mercredi 22 juin, sur le site de l’Agence Bretagne Presse. C’est un passage de ce texte qui a déplu au maire de Glomel.

Lire la suite et signer la pétition ici.

Allocataires sociaux : Mariani l’a voulu, Bertrand le fait

Communiqué de la Ligue des droits de l’homme :

La Ligue des droits de l’Homme condamne fermement le projet annoncé par Xavier Bertrand, ministre du Travail et de la Santé, de la création d’« un fichier unique des allocataires sociaux avant la fin de l’année », création destinée, selon le ministre, à « renforcer la lutte contre des fraudes sociales ». Cette annonce vise à donner, une fois encore, des gages à la droite populaire, qui en avait fait un de ses thèmes favoris, et au-delà à l’électorat du Front national.

Sous couvert de lutte contre les fraudes, la mesure vise à stigmatiser les plus démunis et les plus faibles comme autant de fraudeurs potentiels, tout en renforçant les instruments d’un contrôle social sans grand rapport avec l’idée de justice sociale, de justice tout court.

Elle s’inscrit enfin dans une dynamique de multiplication de fichiers et dans une logique de leur interconnexion, lourde de périls pour les droits et les libertés tant individuels que collectifs.

Demandeurs d’asile : le collectif a rencontré le Préfet de région

Bilan le 26 juillet

La loi Besson est entrée en  vigueur le 18 juillet et les premières interdictions du territoire sont déjà tombées. On doit s’attendre à ce que les arrestations redoublent et les Centres de rétention administrative (CRA) se remplissent à nouveau.

Les familles hébergées grâce à l’action du collectif, alors qu’elles devraient être au CADA(centre d’accueil des demandeurs d’asile) :

  • familles ayant déposé un dossier OFPRA ou CNDA = 22 adultes et 9 enfants;
  • familles « Dublin 2 » = 6 adultes et 6 enfants;
  • une famille géorgienne chez des particuliers, deux familles envoyées à Rostrenen et Ploubazlanec; des personnes isolé(e)s hébergées par le 115, à St Brieuc et Dinan (environ 8 au total).

Soit au total plus de 50 personnes…

Dans la perspective de rentrée nous proposons, entre autre :

  • de demander au préfet d’organiser rapidement une table-ronde entre élus, préfecture et associations, pour mettre à plat les questions et proposer des solutions pour l’hébergement ;
  • de demander audience au Maire de St Brieuc pour demander d’augmenter le nombre de places au Trait d’Union ;

Bilan le 3 août :

Le vendredi 29 juillet, de 16h30 à 18h05, le Collectif a été reçu par le préfet de région, M. Cadot, et le secrétaire général de la préfecture, M. Hamet. Le Collectif était représenté par Annick Audoux (LDH), Edouard Renard (Collectif et AC) Jacques Le Troquer (Asti) – la Cimade avait décidé collégialement de ne pas se rendre à ce rendez-vous…

  • Nous avons dénoncé un recul généralisé des droits, notamment pour l’asile, et le manque de place en CADA.
    Réponse : il y a des droits qui ne sont pas immédiats, comme par exemple, le droit au travail. Il faut donc aussi patienter pour l’hébergement en cas de demande d’asile. Il y a eu en Bretagne une réelle augmentation des arrivées. Pour 2010 = 1200, soit plus 40%, ce qui est une augmentation disproportionnée par rapport au national. En 2007 il y avait eu 300 arrivées. 76% de ces arrivées se font à Rennes où il y a eu 200 personnes en plus.
    Il y a bien eu 65 places supplémentaires en CADA en 2010, toutes attribuées à Rennes. De plus Rennes a pu bénéficier de 45 places ailleurs en France par solidarité entre régions. Malgré tout il y aurait environ 300 personnes en squat ou à la rue (estimation). Le nœud du problème est qu’il ya une sur-occupation des CADA par des déboutés, soit 10% de places occupées indûment alors que la moyenne nationale est inférieure à 4%. Quand nous demandons des moyens supplémentaires au ministère, on nous répond de faire baisser notre taux d’occupation des places par les déboutés…
  • Nous faisons remarquer que pour les « réfugiés », il n’est pas facile de trouver une place dans la parc HLM, les délais sont longs, plus d’un an, et que pour les « déboutés » qui sont là depuis longtemps ils ont intérêt à se maintenir car les enfants sont intégrés par l’école et que l’espoir de régularisation est une option plausible.
    Réponse: les régularisations vont devenir très rares… certes, il est plus opportun de « renvoyer » au bout de 18 mois qu’au bout de 3 ans ! (ce que l’on peut interpréter comme un appel à expulser davantage, mais le mot n’a pas  été prononcé).
    L’attente pour accéder aux logements HLM est particulièrement long en Bretagne(!), le fonctionnement  de la loi DALO devrait aboutir en un ou deux mois. Il faut améliorer les sorties de CADA ! (Mais quand on pense que le 1er rendez-vous à l’OFII peut prendre 4 à 5 mois en cas de régularisation, on n’est pas prêt d’accéder aux vœux du préfet).
  • Nous faisons remarquer que le nombre des personnes qui ne rentrent dans aucune « case » prévue par la loi à cause des délais d’attente est en augmentation : attente pour « accéder » à la préfecture de Rennes, attente d’une place en Cada, attente de la visite médicale en cas de régularisation… alors que les « allocations » sont coupées ou n’arrivent pas. Nous faisons état des  familles qui ont déposé leur demande d’asile et qui ne sont pas  hébergées en Cada: 22 adultes et 9 enfants sur St Brieuc, plus les familles « Dublin2 », plus ceux qui restent des mois au 115, plus ceux qui sont hébergés chez des particuliers… au total de quarante à cinquante personnes qui trouvent une solution  « provisoire » grâce aux associations et grâce aux élus.
    Réponse: la répartition régionale des places en  Cada
Ile et Vilaine Côtes d’Armor Finistère Morbihan
Cada 370 130 220 200
Pré Cada 180 20 120 20
Pos Cada 0 20 98 120
Total 550 170 438 340
  • Nous faisons remarquer le décalage au détriment des Côtes d’Armor. Exemple le Morbihan a une dotation double de celle des CdA alors qu’il ne reçoit pas plus de DA !!!
  • Le préfet convient qu’il faut revoir la répartition régionale, mais ne donne pas de délais… C’est au préfet du département de réclamer. Il y a eu à Rennes des recherches de solution avec les élus. On peut trouver des formules de types « foyers » où il serait possible de loger les personnes en attendant…

Par ailleurs, la famille de Pordic sera sans solution à partir du18 août.

Une nouvelle réunion du collectif est prévue mercredi 10 août, à Saint-Jouan.