Une vague blanche pour la Syrie, 6 rassemblements en Bretagne

En Bretagne, six rassemblements sont prévus dans le cadre du mouvement mondial de solidarité « une vague blanche pour la Syrie » :

  • Saint-Brieuc (22), 18h30, mairie (Ligue des droits de l’Homme) ;
  • Gouarec (22), ATTENTION, le 16mars, 12h30, place du calvaire (Amesty International) ;
  • Brest, devant la mairie, 19h ;
  • Quimper, devant la mairie, 19h (ACAT, Amnesty International) ;
  • Rennes, place de la mairie, 19h (ACAT, Amnesty International, Ligue des droits de l’Homme) ;
  • Saint-Malo, 18h30, porte Saint-Vincent (Ligue des droits de l’Homme).
Voici le communiqué commun publié par l’ensemble des association partenaires du mouvement.

Le 15 Mars prochain marquera les deux ans du début de la révolution syrienne. Le Comité de La Vague blanche, avec le soutien d’Amnesty International France, la FIDH et la LDH, organise ce jour-là un événement inédit, à savoir une manifestation internationale en solidarité avec le peuple syrien : « Une vague blanche pour la Syrie »

Pour briser le silence, pour dire Stop, et faire savoir au peuple syrien qu’il n’est pas seul.

Le principe en est simple : demander aux peuples du monde entier de s’unir au peuple syrien en manifestant à la même heure locale, de 19h à 19h30, un papier ou un tissu blanc à la main, le mot « Stop » écrit dessus.

Se déclenchera ainsi au fil des fuseaux horaires et à travers le monde, une « ola » mondiale de protestation, une immense vague blanche, reprise au fil de la journée par les médias.

Pour la visibilité de la manifestation, le rendez-vous sera donné devant les mairies ou au plus près des mairies. Tout rassemblement sera laissé à l’initiative de chacun sur les lieux de travail ou de loisirs.

Ce soir là, chacun pourra poster sa photo, le mot Stop à la main, sur le site : http://www.vagueblanchepourlasyrie.org, afin de créer une vaste manifestation sur le net et les réseaux sociaux avec notamment une page Facebook dédiée.
Ainsi, chacun pourra participer.

Plus de cinq cents personnalités ont déjà rejoint la « Vague blanche » le 17 Avril dernier (jour anniversaire de l’Indépendance de la Syrie), lors du lancement de ce mouvement au Trocadéro à Paris, et dans plusieurs villes de France. Des milliers de photos ont été postées sur le site.

Aujourd’hui, des relais sont nécessaires aux quatre coins de la planète afin de faire le lien entre toutes les ONG dédiées aux droits de l’homme, et toucher le plus grand nombre : mairies, villes jumelées, monde médical, monde des affaires, monde du spectacle et de l’audiovisuel, réseaux sociaux, personnalités de renom international…

Ainsi, nous faisons appel aux initiatives individuelles, à la société civile, à l’imagination de chacun, pour que de la petite à la plus grande manifestation, les tissus blancs se lèvent partout dans le monde, en une action solidaire libre de toute influence politique, étatique ou partisane.

 Télécharger l’appel commun.

Télécharger le communiqué de presse commun.

 

 

 

« Marche en corps » : de Quimperlé à Anger, 29 jours de marche contre l’excision

 

Les marcheurs, pendant l'étape Quéven - Lanester.

« Marche en corps », c’est une mobilisation exceptionnelle contre l’excision. Il s’agit d’une marche, qui va durer un mois, et reliera Quimperlé à Anger, en 29 étapes. L’arrivée à Anger est prévue le 6 avril.

125 marcheuses et marcheurs sont ainsi partis samedi 9 mars de Quimperlé. Ils ont fait étape, samedi soir, à Quéven, où la chorale « Tempérament » les a accueillis, dimanche soir à Lanester où l’accueil a été assuré par l’orchestre Phil Art. Depuis Lorient, ils étaient 140 marcheurs, qui ont dégusté un repas africain.

Les sections bretonnes de la Ligue des droits de l’Homme qui se trouvent sur le parcours de la marche sont naturellement mobilisées pour accueillir les marcheurs. C’est le cas de la section de Vannes, qui sera à Séné, vendredi 15 à 18h, en compagnie de l’association Dialaya-Séné, à la salle des fêtes, place Coffornic, dans le centre bourg de Séné.

Des animations, des films, des débats (le tout gratuits) sont prévus. Contact : 06-77-67-09-33, ldh.gwened@gmail.com.

Un stand « Les Droits en fête » à l’Espace culture du centre Leclerc de Loudéac

Emeline et Mélinda, les deux libraires de l’Espace culture du centre Leclerc de Loudéac ont fait une sélection de livres sur les droits de l’Homme et sur le Maghreb, et les exposent sur une table dédiée où on peut aussi se procurer le dépliant-programme des Droits en fête. Elles tiendront également un stand à l’espace Athéna pendant toute la durée des Droits en fête. L’espace culture Leclerc de Loudéac avait déjà été partenaire de la section lorsque nous avions organisé le ciné débat sur la justice des mineurs, avec le film la Guerre des boutons et Bertrand Rothé, venu présenter son livre « Lebrac, 3 mois de prison ».

 

Citoyens sans logement ou mal logés, vous avez des droits !

Quelques jours avant le 15 mars, date fatidique pour les sans logement ou mal logés, qui marque le retour du droit d’expulsion pour les propriétaires, la Ligue des droits de l’Homme s’inquiète. Elle a publié ce communiqué.
Se loger et pouvoir se maintenir dans son logement est pour chacun une nécessité vitale.
Un habitat digne pour chacun, garanti par la solidarité du corps social, est un préalable indispensable à l’accès à une citoyenneté effective, combat permanent de la Ligue des droits de l’Homme.
Pour rendre effectif le droit à un logement de qualité pour tous,
Nous demandons un moratoire des expulsions locatives sans relogement. La mise en oeuvre de procédures, beaucoup plus systématique, traduit un durcissement qui provoque des drames humains inacceptables, qui bouleversent les conditions d’existence des plus fragiles. Ces expulsions viendront grossir les rangs des personnes à la rue et sollicitant le 115 (les demandes ont augmenté de 29 % par rapport à Janvier 2012, 55 % n’obtiennent pas de places d’hébergement).
Nous dénonçons l’augmentation constante des loyers et des charges locatives.
Nous demandons la revalorisation des aides au logement.
Nous demandons que des dispositifs de protection contre les expulsions et de régulation pour encadrer la liberté des loyers, soient effectifs dans la prochaine loi sur le logement.
Nous dénonçons le désengagement de l’Etat et des collectivités territoriales, dans l’absence de priorité donnée dans le budget de l’Etat à la production de logements locatifs sociaux et « très sociaux » nécessaires aux plus modestes.
Nous dénonçons la poursuite d’une politique du logement qui depuis 40 ans pratique une politique d’avantages fiscaux en faveur d’investisseurs privés qui entretiennent un marché immobilier financiarisé, générateur de profits par l’exploitation cynique d’un besoin fondamental auquel personne ne peut se soustraire sans mettre en péril son existence même.
Nous demandons une politique de l’urbanisme capable de lutter contre l’étalement urbain, facteur d’usage intensif de l’automobile, d’isolement social, de gaspillage des sols, par la promotion d’un habitat dense qui garantisse la qualité de la forme urbaine et de l’espace public avec une politique foncière publique forte.
Nous demandons le développement de nouvelles procédures de concertation qui permettent, en amont des projets, de donner réellement la parole aux habitants.
La LDH considère que l’ensemble des dispositions législatives et réglementaires nécessaires pour mettre fin à la crise du logement, doit être l’oeuvre d’un service public du logement et de l’urbanisme, sous la responsabilité de l’Etat et la participation décentralisée des citoyens aux décisions.

L’imposture de civitas

Les donateurs de l’institut civitas (la majuscule ne s’impose pas) sont des gens heureux : pour 100€ donnés, ils récupèrent 66€ sur les impôts ; et il ne semble pas y avoir beaucoup de de citoyens non-imposables dans cette association d’extrême droite…

Oui, mais…

Car il y a un mais.

Seules les association reconnues d’intérêt général et / ou d’utilité publique peuvent faire bénéficier leurs donateurs de cette largesse fiscale. Elles émettent alors des « reçus – dons », valant justificatif au moment de la déclaration d’impôt.

Or, l’enquête menée par le journaliste Julien Massillon, du site Yagg, révèle que civitas lui-même reconnaît n’avoir jamais demandé à l’administration fiscale l’autorisation d’émettre ces reçus – dons. Ce qui signifie que ces braves gens sont dans l’illégalité. A quand un contrôle fiscal pour l’association et pour ses donateurs ?

L’union des familles laïques (UFAL) s’emploie à dénoncer ce scandale. Elle a lancé une pétition qui a déjà rassemblé 10000 signatures, demandant l’arrêt du financement public de civitas. Peut-on en effet accepter qu’une association homophobe, qui trouble l’ordre public par ses manifestations, soit considérée « d’intérêt général » ? Peut-onconsidérer « d’utilité publique » une association dont le but est de « rechristianiser la France », qui est, rappelons le, une République laïque ?

L’UFAL, pas plus que la Ligue des droits de l’Homme, ne demandent l’interdiction de civitas : elle demande simplement que le droit soit respecté. C’est le sens de la démarche qu’elle a entrepris auprès du ministre du budget, Jérôme Cahuzac, qui a demandé à ses services un examen attentif des pratiques fiscales de civitas.

Lisez les enquêtes de l’UFAL et de Yagg, et surtout, signez la pétition !

Partenaire des Droits en fête : Tche Kanam

L’école de Ndiarone fonctionne maintenant depuis plus de 8 ans, Dibor, l'enseignante et Fatou, l'animatrice, la gèrent avec toujours autant d’enthousiasme.

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L’association Tche Kanam participera elle aussi aux Droits en fête.

Cette association de solidarité et d’amitié franco-sénégalaise a été créée en 2002, et son le siège est à Loudéac (22).

Son but principal : construire et équiper des écoles pour les enfants de 3 à 6 ans dans la région de M’Bour au Sénégal, et participer au suivi et à l’accompagnement des structures pour favoriser l’épanouissement des tout petits.

Ses valeurs :

  • l’accès à l’éducation du plus grand nombre d’enfants sans discrimination
  • le partage – la coopération – le partenariat
  • la valorisation des ressources et savoirs locaux dans le cadre du développement durable
  • l’engagement solidaire

Ses objectifs :

  • construire et équiper des écoles maternelles, dans des quartiers défavorisés, adaptées à l’environnement, en impliquant les parents, le village, la collectivité locale, les structures administratives.
  • favoriser la sensibilisation des familles à l’hygiène, la nutrition et au droit des enfants.
  • ouvrir l’école vers les structures sociales et éducatives.

Tche Kanam tiendra un stand dans l’espace Athéna, et on peut déjà visiter son site pour avoir des informations plus précises.

 

 

Partenaire des Droits en fête : Amitiés Kayes – Mené

Photo Ouest-France

J – 21 : les Droits en fête, c’est dans trois semaines !

Suite de la présentation des associations qui vont nous accompagner pendant les Droits en fête. Aujourd’hui, une association Amitiés Kayes – Mené (prononcer Caille).

Amitiés Kayes – Mené est née à Collinée (22) en 1994, de la volonté d’émigrés Malien travaillant à l’entreprise Kermené (abattoir industriel) et vivant sur Collinée, et de Bretons et Bretonnes du secteur du Mené. « Leurs désirs étaient, et est toujours, de permettre une meilleure compréhension des cultures. L’idée des créateurs de l’association était aussi de permettre aux jeunes générations de bien vivre ensemble », explique Denis Rocaboy, un des responsables de l’association. Voyages au Mali, animations interculturelles, alphabétisation sont les actions principales de l’association. L’association a fait l’objet d’un reportage passionnant d’Armor TV, qu’on peut toujours voir, à cette adresse. Elle est présidée par Kaou Bah.

En sommeil depuis quelques mois, l’association a décidé de se remettre en marche lors de sa dernière assemblée générale. Pour Moïse Rouget, président honoraire,  « Il nous faut faire preuve de solidarité, car, une fois la guerre terminée, les familles et amis qui vivent au pays auront besoin de toutes les bonnes volontés pour tout reconstruire ». Amitiés Kayes Mené viendra donc aux Droits en fête, avec une exposition de photographie intitulée « Couleurs du Mali ». Sa présence sera évidemment hautement symbolique, en cette période dramatique.

Journée internationale pour les droits des femmes : allez jeter un oeil par là !

Vendredi 8 mai, journée internationale pour les droits des femmes. Ne pas oublier les violences conjugales. Et si vous alliez regarder cette bande annonce ? C’est la bande annonce d’une pièce de théâtre écrite à partir du témoignage d’une femme. La pièce s’intitule « J’ai jeté ma baleine à la mer », elle est jouée par la troupe Les Poules qui lèvent la tête, elle est produite par Cac Sud 22, et la troupe peut jouer pour votre association ! Comme elle jouera pour la section Loudéac centre Bretagne en septembre ou octobre. Renseignements ici.

httpv://youtu.be/8Xb5z_EZC2g

8 mars : manifester pour les droits des femmes

Fermetures de centres, délais très longs, refus de certains hôpitaux de le pratiquer : l’interruption volontaire de grossesse, autorisée par la loi, remboursée par la sécurité sociale, est pourtant devenue difficile en France. Si on ajoute à cela le lobbying intense des officines catholiques intégristes pour compliquer le parcours des femmes, on arrive parfois à des situations dramatiques. Aujourd’hui encore, des femmes sont contraintes d’aller à l’étranger, faute de places en France.

Alors, la journée internationale des droits de la femme conserve tout son sens, et on se tromperait lourdement si on pensait qu’il n’y a plus de problème. L’IVG en est une illustration, mais il y a d’autres domaines où les droits et l’égalité des sexes ne fonctionnent pas : les écarts de salaires, les violences conjugales, la discrimination au travail…

Autant d’excellentes raisons de participer demain, le 8 mars, aux manifestations organisées partout en France ! A Saint-Brieuc, dans les Côtes d’Armor, ce sera à 12h30, place Salador Alende. Le collectif d’organisation, auquel participe la fédération des Côtes d’Armor de la Ligue des droits de l’Homme, a publié un tract, téléchargeable ici. Lire également cet article.