Marche des droits de l’Homme à St-Brieuc samedi 10 décembre à 15h

Les indignés de Saint-Brieuc et des environs appellent à une marche dans Saint-Brieuc pour la journée mondiale des Droits de l’Homme
samedi 10 décembre 2011 à 15 heures
Rendez-vous devant l’entrée principale
du centre commercial les Champs
Cette journée marque l’anniversaire de l’adoption en 1948, par l’Assemblée de 58 états membres, de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Or cette déclaration est constamment bafouée,  en France aussi
.
A titre d’exemple voici le début de l’article 25 :  « Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux… » Nous en sommes loin !
Sans marque d’appartenance à une organisation,
tous ensemble sous la banderole des indignés pour les droits de l’Homme !
Pancartes  » droitsdel’hommiste » bienvenues !

Merci de faire suivre dans vos réseaux de connaissances.

Pour le droite de vote aux étrangers : soutien au Sénat jeudi 8 décembre

Le collectif Votation citoyenne tient à saluer l’examen par le Sénat de la proposition de loi constitutionnelle sur le droit de vote et d’éligibilité des résidents étrangers, non communautaires, aux élections municipales. Enfin, après trente ans de débats, cette assemblée va pouvoir se prononcer !

L’une des deux assemblées de la représentation nationale, l’Assemblée nationale, l’a déjà adoptée en mai 2000. L’autre assemblée, le Sénat, s’apprête à le faire le 8 décembre 2011.

La représentation nationale a donc pris acte de l’évolution de la société française qui, de façon constante depuis douze ans, affirme majoritairement son accord avec cette revendication porteuse d’égalité réelle. Les dernières enquêtes, en 2011, indiquent qu’une nette majorité de Français est favorable au vote des étrangers non communautaires aux élection locales au même titre que les étrangers venant d’un pays membre de l’Union européenne (BVA 61% et Harris interactive 59%).

Seul  le pouvoir exécutif et la droite parlementaire refusent encore de progresser vers un suffrage réellement universel et l’intégration politique des étrangers qui vivent et travaillent en France.

Le Sénat, en votant le 8 décembre, souhaite assurer davantage encore ce progrès démocratique.

Malheureusement le possible renvoi de cette proposition de loi, à l’Assemblée nationale, risque de geler ce processus. Il n’en est que plus important que, dès le lendemain des élections présidentielles et législatives de 2012, la révision constitutionnelle soit effectivement mise en œuvre et que le président de la République reprenne à son compte cette révision dont le principe aura été approuvé successivement par les deux assemblées.

C’est pour que soit enfin reconnu, après trente ans de promesses, ce droit à la citoyenneté de résidence que le collectif Votation citoyenne appelle à se rassembler devant le Sénat (15 rue de Vaugirard, métro Odéon) jeudi 8 décembre de 13h à 15h.

(Communiqué de la Ligue des droits de l’Homme).

Décès de Jacques Droniou

Jacques Droniou, adhérent de la section Trégor Goëllo de la Ligue des droits de l’Homme, est décédé jeudi après midi à l’hôpital de Lannion. Jacques, qui a résidé de longues années à Plémet avec son épouse Jacqueline, a été un militant politique, syndical, associatif, toute sa vie. Un hommage lui sera rendu lundi matin 5 décembre à la salle des fêtes de Plougrescant.

Non à Bigeard aux Invalides : signez la pétition !

Déjà plus 2600 signatures : la pétition contre le transfert des cendres du général Bigeard aux Invalides connaît un beau succès, mais cela ne suffit pas pour que les pouvoirs publics entendent l’appel. Il faut donc la diffuser, la faire connaître, et amplifier rapidement la campagne de signature. Pierre Tartakowsky, président de la Ligue des droits de l’Homme, fait partie des premiers signataires, en compagnie de nombreuses autres personnalités, choquées par cette initiative scandaleuse, qui revient, comme le dit le site de la section de Toulon, à justifier le recours à la torture. Avec la légion d’honneur attribuée à Hélie Denoix de Saint-Marc, qui avait été condamné en 1964 à la 10 ans de réclusion pour sa participation au « putsch des généraux », puis amnistié en 1968, ça commence à faire beaucoup !

(article corrigé de ses erreurs le 4 décembre 2011).

Des articles pour vous informer : sur le site de Toulon, sur le site Loudéac centre Bretagne. Article à propos d’Hélie Denoix de Saint-Marc.

La pétition se trouve à cette adresse.

Quelques réflexions sur la question d’une information de qualité dans notre combat pour les droits de l’homme

Un article de Boris Lazar, dans le bulletin mensuel de la section de Rennes, sur un problème majeur, qui préoccupe tous les ligueurs : l’information.

Pourquoi ces réflexions aujourd’hui alors que cette question est une question récurrente ? Lors de notre dernière réunion, une camarade à l’occasion d’un échange rapide sur la situation en Lybie et le retour de la charia, a rappelé que nous nous étions un peu fait berner par les grands medias sur ce qui s’était passé et nous a incité à aller sur le site Investig’actions. Ce que j’ai fait et j’en parlerai un peu plus loin.

Dans notre combat pour les droits de l’homme l’information est indispensable mais quels ont nos outils ? La presse écrite n’est  guère en bonne santé, elle vit de la publicité et si elle est trop critique la sanction tombe, elle est de plus en plus distribuée gratuitement par des groupes financiers. La télévision mis à part de rares émissions reléguées en fin de soirée est pour l’essentiel un colossal outil d’abêtissement, la radio est parfois un peu plus intéressante. Il y a bien sur quelques journaux indépendants le Canard enchaîné ou Charlie Hebdo, indispensables poils à gratter mais sans beaucoup d’analyse, le Monde diplomatique de meilleure facture, quelques revues. Quant à l’audio-visuel il y a là aussi quelques émissions  culte : Mermet sur France-Inter, Taddei à la Télévision, ainsi que « C dans l’air » : elles sont plus riches  Et   même dans ces cas là,  on retrouve toujours le même panel d’intellectuels qui ont un avis sur tout, Coluche aurait dit qui ont surtout un avis. Ceci étant, il ne faudrait pas jeter le bébé avec l’eau du bain et un journal comme le Monde reste un bon media d’information écrite.

Il y a aujourd’hui cependant d’autres sources d’informations : celles que nous fournit le Net.

Il y a quelques années, en 1998,  Pierre Carles avait tourné un documentaire assez passionnant sur la collusion « sociale » plus que « malhonnête » entre journalistes. La façon dont il avait été traité,  lui ainsi que son film,  par les grands medias l’avait amené à travailler avec l’Acrimed (Action-CRItique-MEDias) .Cette association est née lors du mouvement social de 1995, dans la foulée de l’Appel à la solidarité avec les grévistes et a choisi d’être un observatoire des médias réunissant des journalistes et salariés de ces médias, des chercheurs et des universitaires, des acteurs du mouvement social et des « usagers » de la presse écrite et de l’audiovisuel. Tout cela au service d’une critique qui se veut indépendante, radicale et intransigeante. Cette association possède bien entendu un site : http://www.acrimed.org/ .

J’en reviens maintenant au début de mon propos, au site « Investig’actions », et au  pilonnage auquel a été soumis le citoyen lambda tout au long de ces six mois d’intervention en Lybie. Il n’y a pas eu dans la presse, qu’elle soit écrite ou audiovisuelle, grand monde pour en discuter le bien fondé. Il ne s’agit pas de défendre celui qui, après avoir été sans doute un révolutionnaire, est devenu un fou sanguinaire, largement aidé par un bon nombre de pays occidentaux – rappelons-nous la France et l’accueil qui lui a été fait en 2008 – ou aussi par la Chine, les Etats Unis , etc. Il s’agit de réfléchir à ce qu’il a été, ce qu’il apporté à son pays, en particulier aux femmes, de comprendre comment et à quel moment tout cela a basculé et pourquoi ? Au lieu de cela nous  avons été soumis à une désinformation  bien orchestrée, le général BHL en chef d’orchestre – il est devenu plus discret depuis que la charia a été proclamée- ce qui a évité de se poser un certain nombre de questions. De ce point de vue  ce site  d’Investig’actions http://www.michelcollon.info/ est un exemple intéressant.  Il présente en effet un point de vue assez différent sur ces événements, et fait le lien entre cette «intervention » et d’autres qui ont eu lieu dans un passé plus ou moins récent.

Il faut cependant rester méfiant et croiser toutes les informations à notre disposition, faire fonctionner notre sens critique, de vérifier les affirmations. En particulier ce site est très personnalisé, contrairement au précédent qui est me semble-t-il plus associatif, son  nom l’indique puisqu’il s’agit du site d’un journaliste, Miche Collon. Il est alors intéressant d’en savoir un peu plus  et on s’aperçoit que ce journaliste semble manifester un anti-américanisme presque  pathologique et d’analyser ses arguments.  Cela le conduit parfois à quasiment défendre le pouvoir  syrien qui vient en quelques mois de tuer plus de 3000 citoyens  en parlant de complot américain. J’ai également réécouté les émissions de Taddei «  Ce soir ou jamais »  dans laquelle il est intervenu. C’est quelqu’un qui monopolise la parole, ne laisse parler aucun invité sur le plateau et n’accepte aucune contradiction.  C’est un peu contradictoire avec une volonté de bonne information. Il n’en reste pas moins qu’il y a matière à réfléchir dans son argumentation.

J’ai évoqué là des sites gratuits mais il en existe d’autres comme Rue 89, ou payants , comme par exemple «  Arrêt sur images » ou Mediapart.

Ce texte est un point de vue et n’engage naturellement que moi.

Boris LAZAR

Les violences faites aux Roms dans l’Union européenne doivent cesser

L’association européenne des ligues des droits de l’Homme hausse le ton : « Les violences faites aux Roms dans l’Union européenne doivent cesser », écrit-elle, en titre d’un communiqué qu’elle vient de publier.

Ce communiqué paraît un mois avant l’évaluation par la Commission européenne, des « politiques nationales d’intégration des Rom dans les pays membres » de l’Union européenne. Et le constat est sévère : l’AEDH « dénonce la passivité de la Commission européenne et du Conseil face aux violences commises contre les Roms dans un certain nombre de pays européens. »

Le texte du communiqué :

Bruxelles le 24 novembre 2011,

A un mois de l’évaluation des différentes politiques nationales d’inclusion des Roms des Etats membres par la Commission, l’AEDH dénonce la passivité de la Commission européenne et du Conseil face aux violences commises contre les Roms dans un certain nombre de pays européens.

Lors de la session plénière du 16 novembre du Parlement européen à Strasbourg, la question de la situation des Roms dans l’Union Européenne a été abordée. Ce n’est pas le premier débat sur ce thème, mais une fois de plus, la Commission ainsi que le Conseil n’ont pu faire état des mesures concrètes mises en place dans les Etats membres pour mettre fin aux violences contre les Roms ou encore identifier les manquements quant aux politiques nationales d’inclusion des Roms.

Cette situation est d’autant plus regrettable car malgré l’existence de mécanismes juridiques européens tels que la Charte des droits fondamentaux, et plus précisément la Directive 2000/43/CE du Conseil du 29 juin 2000 relative à la mise en œuvre du principe de l’égalité de traitement entre les personnes sans distinction de race ou d’origine ethnique, la situation des Roms reste inchangée et tend à s’aggraver dans l’UE.

L’AEDH dénonce la résurgence des violences et la montée du discours raciste et xénophobe des populations et de certains gouvernements des pays membres de l’UE à l’égard des Roms, et tout cela dans un contexte où règne l’impunité. Par exemple dans le cas des manifestations et violences anti Roms dans la ville Gyöngyöspata en mars 2011 en Hongrie organisée par le Jobbik, l’Etat n’a pas pris les mesures nécessaires pour juger les personnes responsables des violences, alors que les autorités auraient dû dans un premier temps dissoudre les manifestations prévues, et ensuite face aux violences commises y mettre fin et enquêter sur les responsabilités (1).

Outre la question des violences anti-Roms, récurrentes en Hongrie, Bulgarie, République tchèque, comme l’actualité récente l’a montré, d’autres pratiques tout aussi condamnables qui portent atteinte aux droits des Roms se perpétuent dans l’UE. La Cour européenne des droits de l’Homme a ainsi récemment condamné la Slovaquie pour la stérilisation d’une femme Rom sans son consentement(2). En France et au Royaume-Uni, les expulsions de camps Roms et les destructions de biens se poursuivent, sur décision des autorités publiques. Le Comité européen des droits sociaux a d’ailleurs condamné la France le 9 novembre 2011 (3).

L’AEDH salue la mobilisation de nombreux parlementaires pour dénoncer ces dérives et les encourage à rester vigilants.

A ce titre l’AEDH appelle la Commission Européenne à inclure la lutte contre les violences et le racisme dans la stratégie d’inclusion sociale des Roms, et à appliquer la procédure d’infraction en cas d’actes discriminatoires d’un État membre. Il est important que la Commission joue pleinement son rôle de gardienne du respect des traités et des acquis communautaires. L’Union Européenne doit réaffirmer son attachement au respect de la dignité humaine et au respect des droits de l’Homme.

AEDH, Association Européenne pour la défense des Droits de l’Homme

33, rue de la Caserne. B-1000 Bruxelles

Tél : +32(0)25112100  Fax : +32(0)25113200  Email : aedh@aedh.eu

L’Association Européenne pour la Défense des Droits de l’Homme (AEDH) regroupe des ligues et associations de défense des droits de l’Homme des pays de l’Union Européenne. Elle est membre associé de la Fédération internationale pour la défense des droits de l’Homme (FIDH). Pour en savoir plus, consultez le site www.aedh.eu

1. Hungarian Helsinki Committee, « The Committee investigating the events of Gyöngyöspata should also examine the responsibility of the government », http://helsinki.hu/Friss_anyagok/htmls/916

2. CEDH, 08 novembre 2011, affaire VC c. Slovaquie (requête n°18968/07)

3. Conseil de l’Europe, Comité européen des Droits sociaux, résolution CM/ResChS(2011)9 du 9 novembre 2011



Pas d’hommage officiel pour Bigeard

Le projet de transfert des cendres du général Bigeard aux Invalides commence à susciter de vives réactions, notamment de la part des familles des victimes. Le site de la section de Toulon y a déjà consacré des articles, et une pétition, dont voici le texte ci-dessous, peut désormais être signée pour empêcher cette infamie.

De son vivant, le général Bigeard a toujours bénéficié de l’admiration des forces politiques les plus réactionnaires et de leur soutien actif. Et voici qu’une année après sa mort, il est de nouveau utilisé pour une manœuvre politicienne, orchestrée par le ministre de la Défense, dont le passé d’extrême droite est connu : le transfert aux Invalides de ses cendres.

Cette initiative est doublement pernicieuse.

D’une part, il y a une certaine indécence à mettre Bigeard au rang d’autres grands militaires qui y reposent, parfois depuis des siècles. On peut avoir des analyses critiques sur tel ou tel d’entre eux, mais beaucoup mirent leur génie au service de la défense du territoire français.

D’autre part, et surtout, une telle initiative serait une insulte à divers peuples qui acquirent au prix fort, naguère, leur indépendance. Ces pays sont libres depuis des décennies, ils ont le plus souvent des relations cordiales avec le nôtre. A-t-on pensé un instant quel signal le gouvernement français s’apprête à leur envoyer ? Est-ce du mépris à l’état pur ou de l’inconscience ?
On nous présente cet officier comme un héros des temps modernes, un modèle d’abnégation et de courage. Or, il a été un acteur de premier plan des guerres coloniales, un « baroudeur » sans principes, utilisant des méthodes souvent ignobles. En Indochine et en Algérie, il a laissé aux peuples, aux patriotes qu’il a combattus, aux prisonniers qu’il a « interrogés », de douloureux souvenirs. Aujourd’hui encore, dans bien des familles vietnamiennes et algériennes, qui pleurent toujours leurs morts, ou dont certains membres portent encore dans leur chair les plaies du passé, le nom de Bigeard sonne comme synonyme des pratiques les plus détestables de l’armée française.
Nous n’acceptons pas que la notion d’héroïsme soit liée à l’histoire de cet homme. Lors des guerres coloniales conduites par la France, les vrais héros étaient ceux qui, dans les pays colonisés, luttaient pour la liberté et l’indépendance de leurs peuples, ceux qui, en métropole, ont eu la lucidité de dénoncer ces conflits, si manifestement contraires au droit international, au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et à l’intérêt même de la nation française.
L’objectif aurait été de réveiller les guerres mémorielles que les manipulateurs à l’origine de cette initiative ne s’y seraient pas pris autrement.
Nous exigeons que le gouvernement français renonce à cette initiative historiquement infondée, politiquement dangereuse et humainement scandaleuse.

Premiers signataires :

  • Salah AMOKRANE (Militant associatif),
  • Mouloud AOUNIT (Président d’honneur du mrap),
  • Raymond AUBRAC,
  • Josette AUDIN,
  • Sami BOUMENDJEL,
  • Patrick CHAMOISEAU (Écrivain),
  • Didier DEANINCKX (Écrivain),
  • François GÈZE (Éditeur),
  • Pierre LAURENT (Secrétaire national du pcf),
  • Anicet LE PORS (Ancien ministre),
  • Alban LIECHTI (Soldat du refus),
  • Noël MAMÈRE (Député europe Écologie les verts),
  • Rosa MOUSSAOUI (Journaliste),
  • Francois NADIRAS (Militant ldh, toulon),
  • André NOUSCHI (Historien, professeur honoraire de l’université),
  • André ROCH (Officier d’active en retraite),
  • Alain RUSCIO (Historien),
  • Pierre TARTAKOWSKY (Président de la ldh),
  • Sylvie THÉNAULT (Historienne),
  • Raphaël VAHÉ (Président de l’arac),
  • Françoise VERGÈS (Politologue)

Section de Rennes : le bulletin de décembre téléchargeable

La section de Rennes s’est dotée d’un outil militant remarquable : un bulletin mensuel. Ldh info rend régulièrement compte de la presse interne à la Ligue, mais il semble que peu de sections éditent de tels bulletins.

Le numéro de décembre vient de sortir. On y trouve des nouvelles de la section (compte-rendu de réunion), des dossiers documentés à partir d’articles de presse, sur la situation des étudiants étrangers en France, le droit d’asile, les migrants refoulés aux portes de l’Union européenne (400 000 en 2010…). Et on y trouve aussi des articles de fonds. Dans ce numéro,le premier, signé Boris Lazar (secrétaire de la section) pose un problème auquel les ligueurs sont confrontés quotidiennement : « Quelques réflexions sur la question d’une information de qualité dans notre combat pour les droits de l’Homme ». Le second concerne le projet d’exposition sur Hergé, le créateur de Tintin, prévue du 20 février au 2 mars à la MJC de Bréquigny ; un article signé Henri Doranlo, égyptologue et Tintinophile, et qui traite de l’engagement politique d’Hergé avant et pendant l’occupation.

Merci à la présidente de la section de Rennes, Annie Clénet, de nous avoir autorisé à proposer ce bulletin en téléchargement : 2011-12 Bulletin de la section de Rennes.

La France refusait l’asile aux victimes de Kadhafi, elle accepte ses partisans

« Le droit d’asile vaut pour tout le monde, quelle que soit son origine » : quel grand humaniste a-t-il pu dire cela ? Ne riez pas, c’est Claude Guéant, qui ajoute : « on ne juge pas le passé des personnes, mais le risque de persécution ». Il faut bien qu’il justifie la décision prise par Paris d’accueillir les partisans de Kadhafi qui lui demanderaient l’asile. Il faut croire qu’au mois d’août, en Lybie, il n’y avait pas de risque de persécution, lorsque la France a refusé d’accueillir les réfugiés lybiens entassés dans les camps à la frontière tunisienne. Le site France Terre d’Asile, faisant référence à un article du Monde, rapporte que « En réponse à une question écrite posée par le député socialiste Jean-Louis Bianco, le Quai-d’Orsay a brandi début août la menace de « flux migratoires significatifs, aussi bien régionaux qu’à destination de l’Europe » expliquant ne pas être en mesure d’accueillir de réfugiés libyens en France. Ce qui fait bondir la FIDH. »

L’article du Monde rappelle qu’en 2010, 11 Lybiens ont demandé l’asile à la France, et que seuls 5 d’entre eux l’ont obtenue.

On attend une déclaration solennelle de M. Bernard-Henri Lévy, dont on ne peut pas douter une seconde qu’il va réagir avec la détermination qu’on lui connaît.