Demandeurs d’asile : la mobilisation se poursuit à Saint-Brieuc

Nouveau pique-nique devant la préfecture à Saint-Brieuc ce midi : la mobilisation se poursuit à Saint-Brieuc.

La journée de lundi a été bien remplie : beaucoup de monde au pique-nique, présence de journalistes. La préfecture a refusé de recevoir le Collectif contre le racisme et pour la solidarité de nous recevoir : elle maintien le rendez-vous de jeudi matin malgré l’urgence.

Vers. Déménagement vers 14h30, le Collectif s’est rendu avec les demandeurs d’asile dans les locaux de l’accueil de jour pour l’hébergement d’urgence à l’ADALEA, rue de la Corderie.La directrice de l’ADALEA a tenté en vain d’infléchir la position de la Direction départementale de la cohésion sociale. Il n’a pas été possible de conduire les familles à Lannion et Lamballe : les abris de nuit n’acceptent pas les enfants. Il a fallu quitter les locaux de l’ADALEA : l’association se rendait complice en n’appelant pas la police pour évacuer, et risquait alors de voir retirer la gestion du 115 par la préfecture : les demandeurs d’asile sont donc partis au local de l’ASTI, à Saint-Jouan, ou un « camping » a été organisé.

La mairie a été prévenue. 3 personnes du Collectif on accompagné les 14 adultes et les 6 enfants privés de toit.

Eric Deschamps a commencé sa grève de la fin, seul dans sa tente, devant la préfecture. N’hésitez pas à passer.

Ce mardi : nouveau pique-nique entre midi et 14h devant les grilles de la préfecture.

Il faut mobiliser : le collectif a besoin de renforts. Le camp d’en face est déterminé. RESISTONS JUSQU’AU BOUT : on ne transige pas avec le droit au logement !

Demandeurs d’asile : vingt personnes à la rue ce soir à Saint-Brieuc

Vingt demandeurs d’asile dormiront dehors ce soir. Quatre seulement seront logés à l’accueil d’urgence de Loudéac. Des militants du collectif contre le racisme et pour la solidarité, qui regroupe plusieurs associations et des citoyens, sont sur place. Ils demandent à la préfecture d’avancer le rendez-vous qu’il avait obtenu pour le jeudi 5 avril à cet après-midi, mais il n’y a pour le moment pas de réponse. Sur les vingt personnes, quelques unes sont malades ou handicapées.

Pour les quatre personnes qui doivent venir à Loudéac, il reste un problème : l’accueil est fermé dans la journée, et sur les quatre personnes, une est gravement malade.

Nous vous tiendrons au courant de l’évolution de la situation.

Demandeurs d’asile en danger : lettre au préfet, menace de grève de la faim

Le collectif contre le racisme et pour la solidarité vient de faxer un courrier au préfet, pour l’alerter sur la situation des familles menacées d’être expulsées de leurs logements ou de leurs chambres d’hôtel à Saint-Brieuc.

Par ailleurs, Eric Deschamps, de la Cimade et de RESF, menace d’entamer un jeûne à partir de lundi soir si ces familles sont réellement mises à la rue.

Voici ce qu’il déclare :

Jour après jour le sort réservé aux demandeurs d’asile et des sans-papier est de plus en plus inhumain, je ne le supporte plus.

Lundi  2 avril,  5 familles vont être jetées à la rue, des enfants, des femmes, des personnes handicapées, des hommes. Rien ne les arrête.

Afin de réveiller les consciences, et en particulier celle de Monsieur le préfet, j’ai décidé, en toute connaissance de cause, en particulier pour ma santé, de débuter un jeûne, je vais cesser de m’alimenter à partir du lundi 2 au soir.

Je demande  à Monsieur le Préfet qu’aucune famille ne soit jetée à la rue, ni lundi ,ni après.

Je me tiendrai devant la préfecture.

Merci aux personnes qui viendront  me soutenir.

Le courrier adressé au préfet :

COLLECTIF CONTRE LE RACISME ET POUR LA SOLIDARITE
Chez ASTI,
Centre Saint-Jouan12, rue Gustave Eiffel
22 000 Saint-Brieuc
Tél-Fax : 02 96 68 64 72
Saint-Brieuc le 30 mars 2012.

A Monsieur le Préfet des Côtes d’Armor

Monsieur le Préfet,

Nous avons appris que les familles :

  • Timer Sultanov à l’hôtel Beaucemaine depuis le 17 février 2012
  • Berdenezhvili à l’hôtel «  Le pot d’étain » depuis le 9 décembre 2011.
  • Douishvilia  à l’hôtel «  Le Bonzaï » depuis le 27 décembre 2011
  • Sharkuu à l’hôtel «  Le Bonzaï » depuis le 07 novembre 2011.

hébergées dans le cadre de la Veille Sociale seraient menacées de devoir quitter leurs chambres d’hôtel lundi prochain 2 avril à 12 heures.

Nous vous prions de bien vouloir les maintenir dans les lieux en application de la continuité de l’hébergement d’urgence ainsi que le stipule l’article 345-2 du code de l’action sociale et des familles qui prévoit que : le dispositif de la veille sociale fonctionne sans interruption et peut être saisi par toute personne, organisme ou collectivité et vous serions très obligés de bien vouloir prendre de toute urgence les mesures nécessaires pour le respect de la Loi.

Vous en remerciant à l’avance, nous vous prions de croire, Monsieur le Préfet, en l’assurance de notre profond respect.

Pour le Collectif,

Annick Audoux, Ligue des Droits de l’Homme

Contre la chasse à l’enfant, mobilisation samedi 31 mars

Une des affiches de RESF pour la mobilisation du 31 mars.

Le Réseau éducation sans frontière lance une grande opération de mobilisation contre la chasse à l’enfant qui continue de prospérer. Dans la plupart des départements, des actions sont prévues. On peut en consulter la liste sur le site de RESF, qui propose par ailleurs des affiches en téléchargement (un exemple ci-contre).

Deux actions sont prévues en Bretagne : à Rennes et à Vannes.

A Rennes : Resf 35 appelle à un rassemblement samedi 31 mars esplanade Charles De Gaule à 15h.

Dans plus de 20 établissements de Rennes et des environs des élèves sont menacés d’expulsion parce que leurs familles n’ont pas ou n’ont plus de titres de séjour. D’autres, jeunes majeurs isolés, se voient exclus du dispositif d’Aide sociale à l’Enfance (ASE) de prise en charge des mineurs et sont alors sans protection.

Plusieurs établissements scolaires se mobilisent déjà pour s’opposer à cette menace. Le collège Echange, les écoles de Montfort-sur-Meu, d’Iffendic, de Fougères…, des conseils d’administration de collèges et de lycées votent des résolutions affirmant prendre ces élèves sous leur protection…

Le 31 doit être une étape importante dans la résistance: la loi doit changer!

Les enfants à l’école, pas dans les centres de rétention !

Pas une chaise vide aux prochaines rentrées scolaires!

A Vannes : le 30 mars à 17h30 et le 1er avril à 10h30 : projection au Palais des Arts dans le cadre du festival du cinéma européen du film « Cimetière des vivants » d’Audrey Hoc sur les centres de rétention et l’enfermement des enfants.
Le 31 mars : projection d’un court métrage sur Ménimur (quartier de Vannes) et le parcours de quelques familles immigrées.

Joël Labbé, sénateur EELV du Morbihan : les centres de rétention, pas une fierté pour notre pays

Joël Labbé, sénateur du Morbihan, après sa visite du centre de rétention de Rennes Saint-Jacques.

Dans le cadre de la campagne pour l’accès de la société civile et des médias dans les centres de rétention, le collectif Migreurop a invité des élus à visiter le centre de rétention de Rennes Saint-Jacques. Premier à répondre à cette invitation, Joël Labbé, sénateur Europe écologie des Verts du Morbihan et maire de Saint-Nolf a conclu cette visite en déclarant : « Les centres de rétention, pas une fierté pour notre pays ». Il était accompagné dans cette visite par Annie Clénet, présidente de la section LDH de Rennes, et André Rouxel.

Vendredi 30 mars à 14h30, ce seront Nicole Kiil Nielsen, et Daniel Cohn Bendit, députés européens qui visiteront le CRA. La visite sera suivie d’une conférence de presse devant le centre de rétention.

Campagne pour l’accès de la société civile et des médias dans les centres de rétention

Camps d’étrangers en Europe : Ouvrez les portes! On a le droit de savoir !

Parce que les citoyens européens ont le droit de connaitre les conséquences des politiques mises en place en leur nom, nous demandons l’accès aux centres d’enfermement pour les journalistes et la société civile !

Aujourd’hui en Europe, environ 600 000 personnes, y compris des enfants, sont détenues chaque année, le plus souvent sur simple décision administrative. Cette détention, ou « rétention », peut durer jusqu’à 18 mois, dans l’attente d‘une expulsion, au seul motif d‘avoir enfreint les lois sur l’entrée et le séjour des étrangers des États membres de l’UE. Ce n‘est pas seulement de leur liberté de mouvement que ces personnes sont privées, mais aussi, souvent, de l’accès à des conseils juridiques, a des soins, au droit de vivre avec leur famille…

Les citoyens européens peuvent-ils dire qu’ils ne savent pas ? Oui !

Car aujourd’hui, dans la plupart des pays européens, l’accès des journalistes et des membres de la société civile aux lieux d’enfermement des migrants est extrêmement limité et encadré. Souvent, il est impossible de rencontrer ou même de parler aux détenus. En général, seuls les parlementaires disposent d’un droit d’accès.

Cette opacité est propice aux dérives et à de multiples violations des droits.

Pourtant, l‘accès à l’information est un droit inaliénable des citoyens européens, défendu par l’ensemble des institutions européennes. L’article 11 de la Charte des Droits fondamentaux mentionne « la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu’il puisse y avoir ingérence d’autorités publiques». Même la directive « retour» du 16 décembre 2008, dénoncée par nombre d‘organisations notamment pour ce qui concerne la durée de la rétention, prévoit que « les organisations et instances nationales, internationales et non gouvernementales compétentes ont la possibilité de visiter les centres de rétention ». Ces principes doivent être respectés.

Les lieux d’enfermement des étrangers ne doivent pas rester une réalité qu’on nous cache. Pourquoi n’y aurions-nous pas accès ? Nous voulons savoir ce qui s’y passe.

C‘est pourquoi,

  • nous appelons les gouvernements des États membres et les institutions de l‘UE a agir pour que l’accès des centres de détention ou de rétention soit ouvert à la société civile et a la presse ;
  • nous appelons aussi les parlementaires et les personnes dont l’accès est assure a se mobiliser pour encourager l’évolution de la législation nationale et européenne dans ce domaine ;
  • et parce que, de plus en plus, la politique migratoire de l‘UE « s’externalise », incitant des États tiers à installer des camps de détention sur leur propre territoire pour empêcher les migrants de rejoindre l’Europe, l’ouverture et la transparence que nous réclamons pour les lieux d’enfermement doit aussi être la norme dans ces pays non européens.

Rennes : Soutien aux étudiants étrangers menacés d’expulsion

Aujourd’hui, jeudi 22 mars, nous, étudiant-e-s militant au Réseau Universités Sans Frontières 35, avons appelle à un rassemblement sur le campus de Villejean. Celui-ci visait à soutenir les étudiant-e-s étranger-e-s sous le coup d‘une Obligation à Quitter le Territoire Français et s‘inscrit dans le cadre de la mobilisation que nous lançons actuellement à Rennes l et Rennes 2.

Nous étions nombreux à nous présenter devant la Présidence de l’université afin de demander le soutien de M. Gombert qui doit être réélu ce vendredi. Ce dernier nous a assurés de son soutien.

En effet, il s‘oppose aux expulsions d’étudiants de Rennes 2 mais également a la Circulaire Guéant du 31 mai 2011 et au décret du 6 Septembre 2011 (qui augmente les ressources financières exigées aux étudiant-e-s étranger-e-s). De manière plus globale, il s’est aussi prononce contre la politique actuelle en matière d’immigration.

Dans le cadre de notre mobilisation qui vise à régulariser la situation des étudiant-e-s étranger-e-s, nous espérons que ce soutien sera durable, effectif et visible dans les semaines à venir, notamment en appuyant notre demande auprès de la Préfecture d’Ile et Vilaine.

C‘est un premier pas de la part de la Présidence, mais nous espérons qu‘elle rejoigne notre revendication principale: que les étudiant-e-s reçoivent un titre de séjour dès leur inscription à l’Université. Cela éviterait que l’Université ne réponde aux demandes de soutien qu’au cas par cas, rentrant malgré elle dans la logique comptable et sélective de la Préfecture.

Nous appelons a amplifier le mouvement.

RDV MERCREDI 14H DEVANT LA PRESIDENCE DE RENNES 1 pour demander le soutien

du Président.

RDV JEUDI 14H CAMPUS VILLEJEAN pour un départ en cortège vers la Préfecture afin d‘exiger la régularisation de tous les étudiant-e-s sans-papiers.

Réunions du RUSF35 tous les mardis à 18h30 bâtiments F campus Villejean.

Contact mail : rusf35@laposte.net

NI SELECTION, NI EXPULSION !

Pendant la campagne, la chasse continue : signez la pétition

Encore un nourrisson et ses parents enfermés !

Action collective : des citoyens et les associations demandent en urgence au gouvernement de stopper l’enfermement des enfants étrangers

Le 19 janvier 2012, la Cour européenne des droits de l’homme condamnait la France car sa législation permet de priver des familles de liberté, sans chercher de réelle alternative, sans examiner la situation particulière des enfants, leur infligeant un traitement inhumain et dégradant et portant atteinte au droit de toute la famille de mener une vie normale.

Malgré cette décision très ferme, le gouvernement continue d’enfermer des enfants.

Depuis, le 19 janvier, 20 familles dont 47 enfants ont été victimes de cette politique, à Toulouse, à Oissel, au Mesnil-Amelot, à Lyon et à Metz. A Mayotte, l’enfermement d’enfants est massif et quotidien dans un centre de rétention en deçà de toutes les normes en vigueur dans la République.

En zone d’attente des centaines de mineurs sont privés de liberté chaque année sans pouvoir défendre leurs droits.

Appliquant la jurisprudence européenne, les tribunaux administratifs de Melun, Toulouse, Rouen, Strasbourg et Mamoudzou ont sanctionné l’administration en prononçant la mise en liberté des familles avec enfants, mais le gouvernement ne change pas de cap.

Au mépris des droits fondamentaux, il tente même de contourner les juges, en procédant à des placements en rétention si rapides que les familles ne peuvent exercer aucun recours. Ainsi, à Lyon et à Oissel, quatre familles ont été éloignées de force sans qu’aucun juge n’ait examiné leur situation.

Peu importe le traumatisme infligé aux familles : à Toulouse un père désespéré s’est gravement auto-mutilé devant ses enfants avant d’être hospitalisé.
Peu importe le nombre de jours passés derrière des barreaux : à Metz une famille avec 4 enfants de 9 mois, 2, 5 et 9 ans a passé 25 jours au centre de rétention avant qu’un juge ne l’assigne à résidence.

Peu importe l’âge des enfants : à Oissel des bébés de 14 et 18 mois ont été placés en rétention avant que des juges ne les libèrent. Ce jour, une famille se trouve dans le centre de rétention de Lyon avec leur bébé. Et une mère avec son nourrisson sort du centre de rétention du Mesnil-Amelot.

Une des familles a subi un acharnement totalement disproportionné : Monsieur EMINI Idriz, son épouse Mizafere, tous deux albanais de nationalité serbe et leurs deux enfants, Emir âgé de 6 ans et Ezra âgée de 4 ans ont subi à quatre reprises depuis juillet 2011, l’enfermement en centre de rétention, au Mesnil-Amelot et à Metz. Il aura fallu pas moins que l’intervention de quatre juges, administratifs et judiciaires, pour que leur dignité soit respectée.

A ce jour, 15 000 citoyens – dont nombre de personnalités – réclament l’arrêt de l’enfermement des enfants étrangers en ayant signé la pétition lancée par l’Observatoire de l’enfermement des étrangers et le Réseau éducation sans frontières.

Le 21 mars 2012

Signataires :

  • L’observatoire de l’enfermement des étrangers (OEE)
  • Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) – Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers (ANAFÉ) – Avocats pour la défense des droits des étrangers (ADDE) – COMEDE – Emmaüs France – Fédération des Associations de Solidarité avec les Travailleurs Immigrés (FASTI) – Groupe d’information et de soutien des immigrés (GISTI) – La Cimade – Ligue des droits de l’homme (LDH) – L’Observatoire citoyen du centre de rétention de Palaiseau – MRAP – Revue Pratiques – Secours catholique – Syndicat de la magistrature (SM) – Syndicat des avocats de France (SAF) – Syndicat de la médecine générale (SMG).
  • Le Réseau éducation sans frontières (RESF)
  • ASSFAM
  • France terre d’asile

Saint-Brieuc : une famille en danger, rassemblement mardi 20 à 18h

La famille MALIKSETIAN, va être brisée par décision préfectorale.

Samuel, le papa est au centre de rétention administrative de Rennes pour la 7ème fois. Cette fois, la préfecture a obtenu un « laisser passer consulaire », et Samuel va être reconduit en Arménie. Un vol est prévu le 26 mars.

Il est en grève de la faim, de la soif depuis plusieurs jours, il met sa vie en danger.

Sa femme, dépressive, en attente d’une carte de séjour pour « étranger malade », parle de mettre fin à ses jours.

Que deviendra la petite Ophélia de 5 ans scolarisée à l’école de la Croix Rouge ?

Nous demandons au préfet :

  • de renoncer à la reconduite de Samuel en Arménie ;
  • de le libérer du centre de rétention administrative ;
  • d’annuler son Interdiction de retour sur le territoire français (IRTF) ;
  • de le régulariser en lui attribuant une carte de séjour.

Rassemblement devant la préfecture de Saint-Brieuc,

mardi 20 mars à 18h

Nous devons nous opposer à ces pratiques barbares.

RESF 22 appelle tous les citoyennes et citoyens, les organisations à venir dire non à cette politique de chasse à l’étranger qui nous rappelle de tristes souvenirs.

Hébergement d’urgence : passer de la charité au droit

Une ordonnance  du Conseil d’État du 10 février 2012 (saisi par le DAL), mis en application  à plusieurs reprises par le Tribunal Administratif de Paris, confirme que le Droit à l’hébergement d’urgence s’adresse à toute personnes sans abri, quelle que soit sa situation administrative, que sa mise en œuvre est une obligation de l’État. Selon la loi, toute personne hébergée doit être maintenue jusqu’à une orientation vers un hébergement stable, de soin ou un relogement.

Des associations et syndicats tels que DAL, LDH, Syndicat de la magistrature, Syndicat des Avocats de France, Solidaire, Sud santé sociaux, RESF, ACDL, CAL, CNAFAL, Fondation Copernic,  Union Syndicale de la psychiatrie, Advocacy, …   lancent mercredi 14 mars :

  • un site de ressource juridique, nommé « 115juridique.org« , afin de mettre à disposition de tous des modèles de recours, et des explications sur les procédures à suivre,
  • un appel unitaire soutenant cette initiative et toute action favorisant l’accès à un hébergement stable, sans remise à la rue, des sans-logis (permanences juridiques, téléphone vert …)

Cette initiative vise à lancer en grand nombre des recours en référé liberté qui ouvre l’accès à une procédure gratuite et la plus rapide qui soit en matière de justice administrative, sur le modèle de ceux introduit par le DAL, et de tenir à jour la jurisprudence qui en sortira.

Il s’agit également  de mettre cet outil à la portée de tous,  avant la fin de la trêve hivernale des expulsions locatives, (qui n’ont jamais été aussi nombreuses dans notre pays), et avant le 31 mars, date de la fin du plan d’accueil hivernal, qui va entraîner la remise à la rue de milliers de sans-abri, ce qui doit  désormais être considéré comme illégal.