Emmanuel retourne au centre de rétention

Prévue mardi 11, l’audience du tribunal administratif qui doit statuer sur la libération ou le maintien en rétention d’Emmanuel Luyundula a été avancée : elle se tient en ce moment, depuis 14h30. Nous vous informerons de la décision dès qu’elle sera connue.
15h47 : l’avocate d’Emmanuel a terminé sa plaidoirie, c’est maintenant au tour de l’avocat de la préfecture.
17h : Emmanuel repart ce soir en centre de rétention. Son avocate fait appel. Il doit comparaître demain devant le JLD (Juge des Libertés et de la Détention). Nous vous tiendrons au courant dès que possible.

Ca se passe près de chez nous : le centre de rétention administratif de Rennes Saint-Jacques

La Cimade a publié un rapport complet sur les centres de rétention administrative, où sont parqués les demandeurs d’asile. Ce rapport donne un descriptif complet de chaque centre, et les statistiques le concernant.

Le centre de rétention administrative de Rennes Saint-Jacques y est présenté (pages 141 à 149).

« Le centre de rétention administrative (CRA) de Rennes-Saint-Jacques-de-la-Lande se trouve au milieu d’une zone arborée complètement excentrée sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande.
Une odeur nauséabonde envahit régulièrement les environs. Ce rapport ne concerne que les 5 derniers mois de l’année 2007 : le CRA a ouvert ses portes le 1er août.

Conditions matérielles de rétention
Le CRA de Rennes fait partie de la nouvelle génération puisque il a ouvert le 1er août 2007. Il est prévu pour 58 places (plus 2 chambres consacrées aux familles), il est moderne, mais sans cesse en réparation. Aucune porte n’a fonctionné correctement depuis l’ouverture. Elles ne remplissent pas leur fonction de “fermeture”, et sont “bricolées” les unes après les autres. Les bâtiments de vie commune, à savoir la salle de repos et le réfectoire, disposent de grandes baies vitrées. Toutes deux ont été “caillassées”, elles sont très largement fêlées sur toute leur hauteur. La première semaine après l’ouverture du centre, les canalisations des sanitaires ont été bouchées avec du papier. Cette mésaventure a poussé le chef de centre et son major à interdire depuis l’accès des retenus à un quelconque ouvrage papier, magazine ou livre. À côté du bâtiment comprenant les salles de réfectoire, détente et lingerie, les chambres des retenus sont réparties en 7 bâtiment dont 5 sont réservés aux hommes, et 2 aux femmes et familles.

La suite du rapport, que vous pouvez consulter et télécharger.

La FIDH s’inquiète de la dégradation de la situation en Tunisie

La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) est vivement préoccupée par la dégradation de la situation en Tunisie, où les émeutes survenues dans la région de Sidi Bouzid suite à la tentative de suicide de Mohamed Bouazizi (1) (voir le dernier communiqué de la FIDH : Emeutes dans la région de Sidi Bouzid) ont déjà causé la mort de deux personnes, fait plus de dix blessés et conduit à plusieurs arrestations. Ce mardi 28 décembre, le jeune Aïmen Miri s’est également immolé par le feu à Sidi Ben Aoun. Ces événements dramatiques ont engendré plusieurs mouvements de protestation sociale qui se sont étendus à plusieurs localités du gouvernorat de Sidi Bouzid, ainsi qu’à la capitale. 

Lire la suite de l’article sur le site de la FIDH.

Le camp d’internement de tsiganes de Plénée-Jugon

« (Le château) n’est pas habitable mais convient parfaitement à l’usage que l’on souhaite » : c’est ce que dit le chef d’escadron de gendarmerie des Côtes du Nord au préfet, en parlant du château de la Villeneuve, à Plénée-Jugon, où seront internés les gens du voyage du département en 1940.

Retrouvez dans nos pages « Dossiers », des documents exclusifs sur l’installation du camp d’internement des tsiganes à Plénée-Jugon en 1940.

Manifestation de soutien à Martine Mégret mardi 14 à Loudéac : RESISTANCE !

Soyez présent le plus tôt possible (l’idéal, 9h), et prévoyez votre pique-nique !

Ci-dessous, le tract de commun syndicats – LDH :

Communiqué du MCPL, du Collectif Brestois en Marche Contre l’Injustice Sociale, de la  Ligue des Droits de l’Homme, de la CGT Pôle Emploi.

Mardi 7 décembre nous avons occupé ensemble la direction régionale de Pôle emploi dans le but d’obtenir enfin pour Martine Mégret ce qui lui est dû, ni plus, ni moins : un CDI.

Après deux mois de mobilisation, Martine rencontrait pour la première fois une directrice régionale complètement indifférente et insensible, qui n’a fait qu’ânonner la leçon bien apprise par toute « la ligne managériale » :  précarité, précarité, précarité……rien ne sera fait pour les précaires et Pôle emploi n’embauchent pas les + de 50 ans !

Martine n’a qu’à aller voir ailleurs si j’y suis et bien sûr qu’elle ne trouvera pas de boulot mais je m’en fous ! Évidemment, elle ne l’a pas dit comme ça (ces gens là sont formatés) mais c’est ce que ça voulait dire !

Mais la palme revient à cette « médiatrice » sortie de nulle part qui, de toute évidence, ne sait pas ce que signifie ce terme puisqu’elle n’a fait que défendre, envers et contre tout, la position intenable de la directrice régionale sur un ton autoritaire d’avant mai 68,  croyant sans doute nous impressionner !

Il a bien fallu qu’elle remballe, n’ayant réussit, pour toute médiation, qu’à jeter de l’huile sur le feu !

Devant ce mépris affiché, nous avons décidé d’envahir le séminaire de l’encadrement qui se tenait l’après midi au centre culturel du Triangle à Rennes.

Après avoir rappelé la situation de Martine et appelé les « responsables » de site, sans trop y croire, à signer la pétition de soutien à Martine pour s’insurger avec nous de la précarité qui règne à Pôle emploi (ils compatissent disent-ils ! qu’ils le prouvent !), nous les avons invités à débattre.

Bizarrement, un mouvement de panique les a faits fuir… qui par la porte,  sous prétexte de malaises, qui par la terrasse … ! Courage fuyons…. !

Faut-il que ces « managers » soient loin de la réalité pour ne pas vouloir la regarder en face, et être incapables d’un minimum de respect pour le personnel?

Il va sans dire que nous n’en resterons pas là !

Nous appelons l’ensemble du personnel à se battre contre cette « gestion du personnel » cynique et inhumaine !

D’autres actions sont prévues pour obtenir un CDI pour Martine, un préavis de grève est déposé en intersyndicale !

Résistance !

Pôle emploi : rassemblement de soutien à Martine Mégret mardi 30

L’intersyndicale appelle à un  rassemblement de soutien à Martine Mégret, licenciée le 31 octobre dernier par Pôle emploi après sept CDD successifs, mardi 30 à partir de 9h30.

« Voilà un mois que Martine se présente tous les jours à son travail », indique Fabienne Serbah, secrétaire départementale de la CGT. Depuis son licenciement, aucune nouvelle : « On sent bien qu’il y a une volonté de la direction de laisser pourrir la situation, et nous comptons à nouveau interpeller les politiques ».

Plus de 2000 personnes ont signé la pétition de soutien à Martine Mégret. Elles sont invitées à passer témoigner leur soutien devant la maison de l’emploi : « Nous serons là à partir de 9h30, et nous y resterons une partie de la journée », indique Fabienne Serbah.

La section Loudéac centre Bretagne  de la Ligue des droits de l’Homme s’associe à cet appel
et participera au rassemblement.

Pour dire non à la loi Besson, osons réinventer les migrations !

Des nouvelles de la « manif virtuelle » organisée par la Cimade pour s’opposer à la loi Besson (son ministère n’a pas disparu, il a été simplement noyé dans le ministères de l’intérieur, et la loi est toujours d’actualité) :

La Cimade vient d’ouvrir un blog consacré à la manif, c’est là : « Faites circuler les utopies« . Vous y trouverez tous les renseignements.

Manif virtuelle : sensibiliser les sénateurs sur la question des travailleurs sans papiers

Une action de la CIMADE :

5 novembre 2010 – 1ère étape de la manifestation virtuelle contre la loi Besson
rendez vous à la Cité nationale de l’histoire de l’immigration

Le projet de loi Besson oublie les travailleurs et travailleuses sans papiers !

Depuis le 7 octobre, jour international du travail décent, 500 travailleurs et travailleuses sans papiers occupent la Cité nationale de l’histoire de l’immigration.

Mobilisés depuis près de deux ans, ils demandent des critères objectifs, clairs et précis de régularisation par le travail. Seule l’inscription dans la loi de ces critères permettra de protéger les travailleurs et travailleuses sans papiers des pratiques arbitraires des préfectures.

Cependant, alors que l’opinion publique a reconnu la légitimité de ces revendications, le gouvernement s’est contenté de proposer des textes flous, de moindre valeur juridique. Et alors même que le sénat s’apprête à discuter le cinquième projet de loi sur l’immigration en sept ans, rien n’y est dit sur la régularisation par le travail !

Les seules mesures proposées sont de nouvelles sanctions aux employeurs. Mais pour lutter contre l’exploitation des travailleurs et travailleuses sans papiers, il faut d’abord leur reconnaître leurs droits !

Parce que ce projet de loi ne propose aucune avancée législative sur la régularisation par le travail, parce qu’il ne précise que des mesures répressives contre les étrangers en situation irrégulière, nous demandons aux sénateurs de ne pas approuver ce texte en l’état.

  • Visionnez et envoyez ce diaporama au rapporteur de la Commission des lois du Sénat et aux présidents des groupes centristes et indépendants, ceux qui peuvent aujourd’hui faire basculer la discussion :

François-Noël Buffet : rapporteur de la commission des lois du Sénat
fn.buffet@senat.fr ou senateur.francoisnoel.buffet@wanadoo.fr

Nicolas About : président du groupe Union Centriste au Sénat
n.about@senat.fr ou cab@montigny78.fr

Philippe Adnot : délégué des sénateurs non-inscrits
p.adnot@senat.fr

Vous pouvez également l’envoyer à votre sénateur ou à votre sénatrice. Retrouvez toutes les coordonnées sur le site du Sénat.

Madame, Monsieur,

Ayant pris connaissance des principales dispositions du nouveau projet de loi sur l’immigration, je me permets de vous adresser cet email pour attirer votre attention sur la situation des travailleurs sans-papiers. Ceux-ci réclament légitimement et depuis deux ans la définition par la loi de critères objectifs de régularisation.

Cette revendication d’humanité et de bon sens n’a pourtant pas été reprise dans le projet de loi sur l’immigration actuellement soumis à votre examen. Celui-ci se contente de sanctionner à nouveau les employeurs, alors que la meilleure façon de protéger les travailleurs sans-papiers contre l’exploitation, c’est de leur permettre d’obtenir leur régularisation pour faire valoir leurs droits !

Je vous invite sur ce sujet à visionner le diaporama que vous trouverez à l’adresse suivante :

http://fse.emv3.com/cimade/web/maniftravailleurs/

Plus généralement, je vous demande de vous engager à défendre l’accès aux droits des personnes visées par le projet de loi et de prendre un instant, avant de passer au vote, pour penser aux conséquences de ce projet de loi pour les personnes malades, les couples mixtes, les familles avec des enfants, les personnes travaillant et s’étant construit une vie en France, ainsi que toute personne dont la vie pourra être brisée par ce texte…

Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, en l’assurance de ma considération distinguée.