Dédé Marquer, 10 ans en 1944, La Forge, et Gérard Brazidec, 7 ans en 1944, rue Jean-Sohier

Les tirailleurs étaient en kaki, en militaires. Suivant ce qu’ils étaient il y avait des uniformes différents.

Je me rappelle, il y en avait un qui descendait à la maison. Il était frigorifié. Il voulait se chauffer dans la cheminée. Il prenait tout le devant de la cheminée, il était large comme ça ! il avait des narines !…

Il sortait régulièrement du camp et devait rentrer pour le couvre- feu. Souvent, il prenait le café avec nous à 4 heures. Ma mère, qui avait toujours refusé de travailler pour les  Allemands  tant que son mari serait prisonnier, avait accepté de réparer les vêtements des Sénégalais, puisqu’ils étaient prisonniers. C’est pour cela que lui était descendu pour amener les vêtements, et, du coup, il avait pris des habitudes…