La nomination d’Harlem Désir à la tête du PS met l’extrême droite en rage

Ça va peut-être permettre à Christiane Taubira d’avoir la paix : la nomination d’Harlem Désir à la tête du parti socialiste met en fureur les l’extrême droite.

Le front national, tout d’abord. Il a réagi très vite, par la bouche de sa députée Marion Maréchal – Le Pen : « Symbole des années Mitterrand, où les trotskystes avaient reçu pour mission d’infiltrer les mouvements issus de la marche des beurs pour en faire un satellite du PS, Harlem Désir fut un des grands ordonnateurs de SOS Racisme, officine qui a tant contribué à culpabiliser les Français en assimilant toute politique de préférence nationale à du racisme et en poursuivant devant les tribunaux tous ceux qui doutent des bienfaits de l’immigration massive. »

On peut noter un fait étrange à propos de l’étudiante Le Pen : elle n’a pas pu siéger à l’assemblée nationale, mercredi 12 septembre. Elle avait examen. Ben oui, ceux qu’elle a loupés en juin, ou en 2011, on ne sait plus très bien. Mais elle a quand même eu le temps de rédiger ce communiqué. A moins qu’elle ait eu le temps de faire rédiger ce communiqué. A moins qu’on ait eu le temps de lui faire signer ce communiqué.

Le bloc identitaire ne pouvait être en reste : « Toujours en pointe dans la détestation de la France et de ses traditions, Martine Aubry ne surprend personne par le choix d’un pur produit de « l’antiracisme » à la tête du Parti qui contrôle tous les organes décisionnels du pays ». Et ces racistes (ils le revendiquent) d’annoncer : « Au nom de tous les résistants et les esprits libres, le Bloc Identitaire prend acte de cette inquiétante nomination et profite de l’avènement d’Harlem Désir pour annoncer sa  campagne de rentrée sur le thème de l’escroquerie antiraciste ». Le communiqué se termine par cet appel à la haine raciale : « Avec le Bloc Identitaire, au-delà des attaches partisanes, faites chuter l’antiracisme comme le communisme jadis ».

On a encore du boulot !