Mercredi matin, Mme Le Pen qualifiait France Inter de « radio bolchevique ».
Pratiquement au même moment, le groupuscule « jeune bretagne » estimait que Boris Le Lay, le fondateur de breizatao.com, condamné par le tribunal correctionnel de Quimper lundi dernier, est victime de la « dictature socialiste ».Son porte parole, un dénommé Yann Valery, s’est fendu d’un communiqué pathétique dans lequel il s’offusque de cette condamnation : Le Lay n’a tué personne, n’a rien volé, bref, Le Lay est un honnête homme, condamné uniquement parce qu’il a écrit.
Eh oui,Le Lay n’a qu’écrit. Et les écrits sont des armes. Qui peuvent tuer. Qui peuvent inciter à tuer. C’est précisément le sens de la loi au nom de laquelle Le Lay a été condamné : incitation à la haine raciale.
Mais ne dites surtout pas que Le Lay est raciste ! Ni que « jeune bretagne » est raciste ! Ce serait de la diffamation !
Ils ne sont pas racistes : ils sont « racialistes », ou, au choix, « ethnistes »… Et quand sur breizatao.com on peut lire, pendant les dernières élections cantonales, « souilleurs de notre peuple, le socialistes présentent une Africaine à Brest », ça n’est pas non plus du racisme, voyons !
Tristes personnages, qui n’osent même pas assumer leurs convictions…
Les commentaires qui alimentent les couinements victimaires de Le Lay, sur le site breizatao, en disent long sur la nature de ces personnages.
Le Lay fait appel. C’est cette démocratie, qu’il abhorre, qui lui en donne la possibilité.
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