Le ridicule est moins efficace que le virus Ebola : il ne tue pas. Heureusement pour M. Ménard, nouveau maire de Béziers, qui, soucieux du bien-être de ses administrés, leur interdit d’étendre le linge aux fenêtres des immeubles. Cela aurait de fâcheuses incidences économiques… N’y aurait-il pas un artiste, dans la région de Béziers, pour peindre en trompe-l’œil du linge étendu pour sécher sur les façades des immeubles bittérois ?
Le vieillard Le Pen utilise un autre registre. Il nous y avait habitués. Il compte sur le virus Ebola pour venir à bout de l’immigration qui met notre civilisation en péril : « Mgr Ebola peut régler ça en trois mois », a-t-il déclaré devant des journalistes à Marseille (lire ici), avant bien entendu de brailler comme il sait le faire que ce n’est pas ce qu’il a voulu dire : « c’était une simple observation », prétend-il… La fille Le Pen va décidément avoir des difficultés à nous convaincre que son parti a changé, et qu’il n’est pas raciste…
Ces premières semaines d’entrée en fonction d’élus municipaux liés au front national sont riches d’enseignement. La perspective d’une victoire aux élections européennes les amène à libérer encore un peu plus leur langage, et à exposer leur véritable nature sans aucun complexe.
Au fait, M. Coppé, si fréquemment « profondément choqué », l’a-t-il été à cette occasion ?
Partager la publication "Le ridicule ne tue pas les fachos"