Notre-Dame des Landes : répression disproportionnée contre les opposants

Notre-Dame-de-Landes : répression disproportionnée. Récolte de grenades lacrymogènes... (photo Médiapart)

Les moyens utilisés pour déloger les opposants au nouvel aéroport prévu à Notre-Dame-de-Landes, pour remplacer l’actuel aéroport de Nantes, prennent des proportions incroyables : hélicoptère, 500 gendarmes mobiles, des engins de travaux publics…

Les expulsions des habitants des maisons encore occupées sur le site se multiplient : la Bellich’, Bel-Air, la Gaîté, les Planchettes, le Préfailli, mardi 16. Le lendemain, des maisons sont détruites.

De nombreux lieux, des terrains, 3 maisons sont encore occupées. Les opposants continuent de recevoir de plus en plus de messages de solidarité venant de toute la France, et de l’étranger.

Mireille Spiteri, présidente de la toute nouvelle section de la Ligue des droits de l’Homme de Redon s’indigne : « l’action de la police et de la justice ne peut pas avoir pour but de dissuader les citoyens de défendre un autre choix de société. On doit pouvoir contester collectivement ce qu’on estime injuste et injustifié. Il faut arrêter de chercher à criminaliser les mouvements sociaux ».

Elle poursuit : « en démocratie, la répression ne peut être un mode de régulation des conflits sociaux ».

Vous pouvez vous informer sur ces événements, qui se déroulent en ce moment sur le remarquable site du futur aéroport : https://zad.nadir.org/?lang=fr. ZAD ? Pour l’administration : « zone d’aménagement différé ». Pour les opposants : « zone à défendre » !

Lire ausi la réaction de la section de Nantes de la Ligue des droits de l’Homme à propos des poursuites judiciaires contre les manifestants. Et là, un article de Médiapart daté du 18 octobre.