Le Courrier indépendant a publié cet article, vendredi 4 juin.
Le communiqué de M. Le Fur (encadré en bas à gauche) a été repris par Ouest-France et le Télégramme.
Voici notre réponse :
Non, M. le député, l’histoire ne donne pas raison au maire de Loudéac.
La demande de divorce de Kamar Doubi, acte privé, ne doit pas faire oublier l’objet de l’action de la Ligue des Droits de l’Homme.
Cela ne blanchit pas le maire de Loudéac de son refus de célébrer un mariage, malgré une enquête de gendarmerie, et les injonctions du procureur.
Cela ne doit pas faire oublier la condamnation du maire par le tribunal.
Cela ne doit pas faire oublier les diffamations publiques, les mensonges, les discriminations, les appels à la haine du maire, au moment du mariage, puis dans la « lettre » qu’il a fait distribuer aux Loudéaciens.
Non, M. le député, la justice n’a pas donné et ne donnera pas raison au maire de Loudéac.
Depuis quand un député, qui plus est, vice-président de l’Assemblée nationale, peut-il se permettre de donner des ordres à un procureur de la République ?
Vous estimez, M. Le Fur, « que la France n’a pas besoin d’accueillir des individus de ce genre ». La Ligue des Droits de l’Homme, pour sa part, estime que ce dont la France a le plus besoin, c’est de parlementaires respectueux des lois qu’ils votent, comme il se doit dans un Etat démocratique, dans un Etat de droit.
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