Ce témoignage ne se rapporte pas aux soldats noirs qui étaient au camp de novembre 1944 à février 1945, mais de soldats noirs prisonniers, qui étaient gardés par les Allemands dans le même camp, jusqu’à la Libération.
J’ai vu les noirs travailler tout au long de la route. Ils creusaient une tranchée avec des pelles et des pioches pour installer la ligne téléphonique entre Saint-Brieuc et Lorient. Je ne sais pas à quelle profondeur ils creusaient. Je me suis souvent demandé si la ligne était bien allée jusqu’à Lorient et ce qu’elle était devenue depuis.
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