La Ligue des droits de l’Homme publie les documents « Bettencourt » sur son site

L’application de la décision de justice condamnant les sites Médiapart et Le Point à retirer de leurs pages les enregistreements (t tout ce qui s’y rattache) effectués par le marjordome de Mme Bettencourt a suscité une vague d’indignation dans les médias. De nombreux organes de presse, à commencer par Libération et Rue 89 ont rapidement manifesté leur solidarité en hébergeant sur leurs sites les documents visés par ce qu’on est bien obligé d’appeler une censure.

Aujourd’hui, la Ligue des droits de l’Homme s’associe à ce mouvement de solidarité, et publie à son tour ces documents sur son site. Elle appelle également à signer l’appel « Nous avons le droit de savoir », publié sur Mediapart, et qui a déjà réuni 40.000 signatures :

http://blogs.mediapart.fr/blog/la-redaction-de-mediapart/110713/plus-de-51000-personnes-ont-signe-lappel-nous-avons-le-droit-de-savoir

Pour télécharger, cliquer sur le lien http://we.tl/DH0Vh8PGau

Il va télécharger un fichier compressé, nommé pdm.zip. Double-cliquez sur le nom du fichier, ouvrez le répertoire son : vous y trouvez tous les enregistrements sonores.

Voici le communiqué publié par la Ligue, consultable également ici :

http://www.ldh-france.org/Censure-des-enregistrements,4920.html

Veut-on revenir aux temps obscurs de la censure ? D’allure baroque, la question doit pourtant être posée après l’arrêt de la cour d’appel de Versailles, rendu le 4 juillet, qui ordonne à Mediapart et Le Point de supprimer de leurs sites, dans les huit jours, toute citation des enregistrements effectués par le majordome de madame Bettencourt. L’arrêt va jusqu’à interdire qu’ils soient mentionnés.

On se souvient que ce sont ces révélations qui ont été à la source d’une enquête journalistique éclairante sur les rapports entre le monde de l’argent et de la politique. L’arrêt de la cour d’appel, censurant de fait l’information, est un coup porté aux titres de presse Mediapart et Le Point, et à la liberté de la presse d’une façon générale. Au moment où la ministre de la Justice dépose un projet de loi qui affirme que « les journalistes doivent pouvoir exercer leur mission sans entraves », cette décision est rien moins qu’inquiétante ; au lendemain du refus de la France d’accorder l’asile à Edward Snowden, elle rappelle à quel point la liberté d’informer et d’être informé, en toute liberté, reste fragile.

La Ligue des droits de l’Homme exprime sa solidarité avec Mediapart et Le Point.

Par ailleurs, elle appelle à signer l’appel « Nous avons le droit de savoir » qui a réuni sur le site Mediapart plus de 40.000 signatures en une semaine.

Enfin, afin d’exprimer notre refus d’une conception étriquée de la liberté de la presse, nous hébergeons la totalité des contenus censurés (dont les deux enregistrements concernant Patrice De Maistre), accessible via le site internet de la LDH : http://www.ldh-france.org/Censure-des-enregistrements,4920.html.

 

 

Un article réclamant un débat sur le mariage pour tous dans l’église censuré par les dominicains

Copie d'écran de la page à laquelle conduit le lien vers l'article de Lionel Gentric.

Ajouté mercredi 2 janvier : Cécile Duflot a twitté l’adresse du cache Google où on peut retrouver l’intégralité du texte de Lionel Gentric : un seul coeur, une seule âme.  A lire à la suite de cet article.

Les opposants au mariage pour tous réclament, à corps et à cris, un grand débat national. C’est ce qu’avait cru comprendre un Dominicain, Lionel Gentric. Et du coup, il a écrit et publié un article passionnant sur le site « Dominicains, province de France ». Dans cet article, Lionel Gentric faisait une critique sévère de l’attitude de l’Eglise dans le débat qui entoure le projet de loi sur le mariage pour tous. Intitulé « un seul cœur et une seul âme », il s’interrogeait sur l’étrange « unanimité », au moins de façade, de l’Eglise sur ce sujet. En voici un extrait :

« Nous faisons fausse route lorsque nous affichons une unanimité qui n’est que de façade. Nous faisons fausse route lorsque nous nous comportons en militants d’un parti qui chercherait à gagner une cause dans l’espace politique. Lorsque nous nous prenons pour des miliciens ou des légionnaires. Lorsque quelques uns d’entre nous, fussent-ils pasteurs ou théologiens, croient pouvoir imposer dans les rangs des mots d’ordre ou des consignes de vote… ou encore lorsque nous nous prenons à rêver que l’Église y gagnerait à faire plier un gouvernement par une démonstration de force. » Il ajoute plus loin : « Je ne sais par quel miracle l’Église de France a réussi à faire taire en son sein tous ceux qui ne se reconnaissent pas dans les opinions exprimées par ses chefs sur le projet de loi du mariage pour tous. J’aurais pourtant parié, au moment où le cardinal Vingt-Trois a pris l’initiative de publier la prière du 15 août, que le débat qui anime l’espace public trouverait un écho retentissant dans l’Église. Nous arrivons à la fin du mois de décembre et c’est seulement ces jours-ci qu’un prêtre français fait connaître publiquement son soutien au projet de loi, dans une lettre ouverte adressée aux évêques de France. Aucun évêque, à ce jour, n’a fait savoir ses réserves à l’égard des opinions exprimées par les ténors de l’opposition au mariage gay »

Vous ne pourrez malheureusement pas lire le reste de ce long article : depuis le 31 décembre, il a curieusement disparu du site « Dominicains province de France ». Le  lien conduit à une page d’erreur (voir copie d’écran en tête d’article).

Pourtant, Lionel Gentric ne se dit pas partisan du mariage pour tous ; il résume sa position par une formule claire : « très hésitant dans l’ensemble ».

Alors, censure ? ça y ressemble bien. Coïncidence : cette censure intervient au moment où quelques voix commencent à s’élever dans le clergé et chez les catholiques pour dire, comme le titre de la pétition lancée par le « réseau des parvis » : « Trop, c’est trop ! » (qui a pour le moment recueilli 2600 signatures).

Le texte intégral

Un seul cœur et une seule âme ?

De l’unanimité de l’Église sur la question du mariage pour tous

Il est bien des organisations humaines (gouvernements, partis politiques, entreprises commerciales), trop humaines peut-être, où la capacité à afficher une unanimité de façade dans les situations d’adversité est un atout de poids, voire une nécessité. Il est bien des circonstances dans lesquelles il faut accorder au rassemblement des forces une priorité qui justifie qu’on diffère l’ouverture d’un débat de fond où viendraient se confronter des perspectives diverses et des opinions contradictoires. Plus encore, certaines organisations sont jugées sur leur capacité à juguler efficacement l’expression de la diversité des opinions : ainsi les ministres de notre République sont-ils sévèrement jugés lorsqu’ils manifestent de manière désordonnée leur désaccord avec la ligne officielle. Jean-Pierre Chevènement l’a brillamment résumé, alors qu’il s’apprêtait à donner sa démission du gouvernement Mauroy en 1983 : « Un ministre, ça ferme sa gueule ; si ça veut l’ouvrir, ça démissionne ».

L’Église n’est pas au nombre de ces institutions humaines, trop humaines. Leconsensus auquel elle aspire partout où, en son sein, on délibère, on décide et on agit, va bien au-delà d’une simple convergence des opinions et des intérêts. Ceconsensus doit se fonder sur une unité que réalise en elle Celui qui en est la tête, notamment lorsque les chrétiens se rassemblent en son Nom, sous le signe de la croix, pour communier à son corps et à son sang. L’Église n’est pas un parti. Elle n’est d’aucune tribu, d’aucun clan, d’aucune faction : elle entend être et elle est vraiment le sacrement visible de l’unité du genre humain. En elle se réalise l’« unité catholique du Peuple de Dieu qui préfigure et promeut la paix universelle » (Lumen Gentium, n. 9). A cette unité, tous les hommes sont appelés, de même qu’à tous est destinée la promesse de vie.

L’Église n’a pas le droit de délaisser ne serait-ce qu’un seul instant cette perspective de l’unité qu’elle est vouée à réaliser en son sein. Il est vrai que le consensus et la concorde ne seront parfaitement établis que lorsque le Royaume lui-même trouvera son parfait achèvement – c’est-à-dire à la fin des temps. Dans le temps présent, il nous faut composer avec bien des dissensions et une diversité souvent compliquée à gérer. Il n’en reste pas moins que la perspective du dépassement de toutes les divisions et de toutes les dissensions, la perspective du grand rassemblement des enfants de Dieu ne peut pas disparaître de notre horizon. C’est pourquoi il est bon de réentendre l’exhortation que l’apôtre Paul prodiguait aux Philippiens : « Mettez le comble à ma joie par l’accord de vos sentiments : ayez le même amour, une seule âme, un seul sentiment ; n’accordez rien à l’esprit de parti. » (Ph 2,2-3)

Nous faisons fausse route lorsque nous affichons une unanimité qui n’est que de façade. Nous faisons fausse route lorsque nous nous comportons en militants d’un parti qui chercherait à gagner une cause dans l’espace politique. Lorsque nous nous prenons pour des miliciens ou des légionnaires. Lorsque quelques uns d’entre nous, fussent-ils pasteurs ou théologiens, croient pouvoir imposer dans les rangs des mots d’ordre ou des consignes de vote… ou encore lorsque nous nous prenons à rêver que l’Église y gagnerait à faire plier un gouvernement par une démonstration de force. Lorsque nous agissons ainsi, l’Église est défigurée et affaiblie. De l’extérieur, elle n’est plus reconnaissable qu’à ses « positions » : elle agit comme si devait prendre au sérieux la provocation de Staline (« Le pape, combien de divisions ? »). Vue de l’intérieur, les choses ne sont guère plus favorables, car en se comportant comme une puissance séculière, l’Église laisse circuler en ses veines certains de ces poisons qui font que toutes les organisations humaines (trop humaines) sont périssables.

Je ne sais par quel miracle l’Église de France a réussi à faire taire en son sein tous ceux qui ne se reconnaissent pas dans les opinions exprimées par ses chefs sur le projet de loi du mariage pour tous. J’aurais pourtant parié, au moment où le cardinal Vingt-Trois a pris l’initiative de publier la prière du 15 août, que le débat qui anime l’espace public trouverait un écho retentissant dans l’Église. Nous arrivons à la fin du mois de décembre et c’est seulement ces jours-ci qu’un prêtre français fait connaître publiquement son soutien au projet de loi, dans une lettre ouverte adressée aux évêques de France. Aucun évêque, à ce jour, n’a fait savoir ses réserves à l’égard des opinions exprimées par les ténors de l’opposition au mariage gay. De manière peut-être encore plus troublante, aucun évêque n’a osé s’aventurer à l’exercice de la correction fraternelle lorsque l’un ou l’autre de ses confrères s’est laissé aller à des débordements de langage. Un tel exercice, aussi périlleux soit-il, aurait pourtant été bien salutaire en plusieurs occasions, ne serait-ce que pour fournir l’attestation de ce qu’il y a des ecclésiastiques qui, non contents de n’être pas homophobes (puisqu’il est entendu que les catholiques ne sont pas homophobes), n’entretiennent vraiment aucune complicité avec l’homophobie : il est vraiment désolant que nul évêque ne s’y soit risqué publiquement.

Depuis des mois, la hiérarchie catholique ne parle que d’une seule voix. Comme si tout le monde était d’accord. Comme s’il n’y avait plus qu’à choisir les moyens d’action et à entrer en campagne. On peut craindre que cette fausse unanimité desserve profondément la cause de l’unité de l’Église : beaucoup de catholiques aujourd’hui, sans être nécessairement de grands partisans du mariage pour tous, ne sont pas convaincus par l’argumentaire anthropologique qui a été retenu pour la cause ; ils entretiennent des doutes qui méritent d’être pris au sérieux et qui ne le sont pas.

Rien n’est évident dans cette histoire. Rien n’est évident et rien n’est simple. Comme l’indiquent les sondages (ceux des instituts comme celui que n’importe qui peut faire dans la plupart des paroisses), les fidèles sont partagés. Beaucoup ne demanderaient qu’à voir ouvrir vraiment le débat, non seulement dans la société, mais aussi et d’abord dans l’Église. Les prêtres sont également partagés. Oserai-je dire enfin que les évêques eux-mêmes sont certainement partagés ? Je ne suis pas journaliste d’investigation, je n’ai recueilli aucune confidence, je n’ai aucun enregistrement téléphonique… mais considérant d’une part que les prêtres français sont très partagés et d’autre part que les évêques ne sont pas des hommes extrêmement différents des simples prêtres, il est assez clair que les évêques ne partagent pas tous l’ardeur des leaders. Il n’y a pas de vraie unanimité, même au sein du collège épiscopal, au sujet du fameux projet de loi. Nous jouons depuis des mois une grande partie de cache-cache, dans laquelle certains pourraient finalement se lasser de s’être si bien cachés.

L’Église a sans doute beaucoup à perdre à dissimuler qu’il y a aujourd’hui en son sein une très grande diversité de points de vue au sujet du projet de loi sur le mariage pour tous. Les opinions de l’auteur de ces lignes sur la question de fond (l’ouverture du mariage aux couples homosexuels) n’ont pas ici grande importance [1]. Quelles qu’elles soient, elles susciteront nécessairement de la sympathie chez quelques uns, des hésitations chez d’autres, une franche opposition chez d’autres encore. Peu importe : c’est en assumant tout cela, toutes ces différences et toutes ces dissensions, que l’Église se construit, en se donnant délibérément pour horizon de conduire les enfants de Dieu au grand rassemblement promis à tous.

Puisse donc l’Église se donner comme perspective de rassembler ses enfants. Non dans une militance toute séculière, dans une logique toute humaine qui justifierait la mise à l’écart des fortes têtes et le mépris des hésitants, mais au contraire dans le souci tout évangélique de n’en perdre aucun (Jn 18,9). Pour cela, il faudrait qu’elle renonce à tout ce qui risque de faire d’elle une institution très humaine, trop humaine peut-être.

PS : La présente contribution n’engage évidemment que son auteur.

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[1] Disons en quelques mots, pour couper court à d’inutiles spéculations, que je suis 1) convaincu de la légitimité et du bien-fondé des principales revendications des familles homoparentales, ainsi que de la nécessité de leur accorder une juste reconnaissance, 2) assez convaincu que le projet de loi transforme en profondeur l’institution civile du mariage, 3) très dubitatif sur l’opportunité de procéder à cette transformation, 4) plutôt favorable à l’ouverture du droit à l’adoption pour les couples homosexuels, 5) très réticent à l’ouverture du droit à l’A.M.P. pour les couples de lesbiennes, 6) farouchement opposé à la légalisation de la G.P.A., et donc 7) très hésitant dans l’ensemble.

 

lepost.fr censure l’article sur l’évêque de Vannes

Il y a quelques jours, j’ai ouvert une page sur le site lepost.fr. J’y poste systématiquement le « chapeau » des articles que je publie ici, et ajoute un lien vers ce site. Cela permet de « doper » peu notre audience.

Hier, j’ai publié un article sur l’évêque de Vannes, qui appelle à manifester contre la pièce de théâtre « Sur le concept de visage du fils de Dieu ». J’ai aussitôt publié le début de l’article sur lepost.fr. Quelques heures plus tard, alors que l’article avait été lu 603 fois, je reçois ce mail de l’équipe de modération du site lepost.fr :

 

Bonjour Ldh Loudéac centre Bretagne

Après lecture et analyse attentive de votre article du 08.11.11 16h26 par notre équipe de modération, celui-ci a dû être retiré de la publication en raison de sa non-conformité vis-à-vis de la charte d’utilisation du Post.fr.
Nous tenons à vous assurer que nous faisons tout notre possible pour accepter le plus grand nombre de messages et que tous nos modérateurs sont tenus à une stricte obligation d’impartialité.
La neutralité de leur analyse est d’ailleurs régulièrement vérifiée par un superviseur.Toutes les opinions sont acceptées dans la limite des règles définies dans la charte éditoriale et sous réserve de les exprimer de manière courtoise, argumentée, et sans agressivité.Le motif de retrait de votre article est : motif 0 (descriptif du motif momentanement indisponible pour des raisons techniques)motif 0 le descriptif du motif momentanement indisponible pour des raisons techniques. Merci de contacter l’équipe de modération si vous souhaitez des précisions.La charte peut être consultée à l’adresse : http://www.lepost.fr/charte-du-post.htmlAu cas où malgré ces explications vous ne comprendriez toujours pas le motif du retrait de votre article, vous avez bien sûr la possibilité de nous contacter à l’adresse suivante, afin qu’un superviseur puisse tâcher de vous répondre sous les meilleurs délais.Pour nous poser une question merci de cliquer sur le lien suivant :
http://www.contact-moderation.com/question.asp?origine=LP&int_content_id=47660428
Votre article sera alors vérifié à nouveau par un superviseur distinct du modérateur qui l’a initialement traité.  Si sa suspension ne s’avérait pas totalement justifiée vis-à-vis de la charte,  il sera alors immédiatement rétabli.
Cordialement,
L’équipe de modération du Post.fr
http://www.lepost.fr/

Je n’ai pas bien compris ce qui se passait : rien, dans mon article, ne me paraissant contrevenir aux règles de ce site. J’ai alors supposé qu’un internaute avait pu signaler l’article à la modération du site, et que, par principe de précaution, les modérateurs l’auraient supprimé sans en vérifier le contenu. Ce matin, j’ai eu l’idée d’aller faire un tour du côté des sites d’extrême droite. Et sur le site Breiz Atao, des « identitaires », je tombe sur un article intitulé : « Appel à la résistance de Mgr Centène : la LDH sioniste enrage »… Vous pouvez télécharger l’article au format .pdf ici.

Mon hypothèse était semble-t-il la bonne.

J’ai donc écrit et envoyé le courrier suivant à l’équipe de modération de lepost.fr, et j’espère qu’ils vont rapidement rétablir l’article supprimé. L’équipe de Breiz atao semble nous surveiller de près : dès que je poste une vidéo sur les demandeurs d’asile, ils réagissent, par des commentaires racistes, des articles haineux, etc… Mais là ça dépasse les bornes. Il s’agit de censure.

Je vous tiendrai au courant de la réponse que me fera lpost.fr (en principe dans les 24h).

Mon courrier à lepost.fr

 

Jacques Paul, Ldh Loudéac centre Bretagne

 

à l’équipe de modération de lepost.fr

 

Vous avez supprimé mon message. J’ai relu attentivement la chartre, je n’y vois aucun point auquel j’aurais contrevenu.

 

Je parle effectivement d’une autorité religieuse dont je conteste une prise de position. Je vous fais remarquer que je signale dans l’article, qu’une autre autorité religieuse, supérieure hiérarchiquement à celle que je mets en cause, a pris la position inverse.

 

Je vous signale également que le quotidien régional « Le Télégramme » a fait état de la prise de position de l’évêque de Vannes :

 

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/cotesarmor/visage-du-fils-de-dieu-l-eveque-centene-encourage-les-manifestants-08-11-2011-1491487.php?utm_source=rss_telegramme&utm_medium=rss&utm_campaign=rss&xtor=RSS-23

 

Je suis donc profondément choqué de votre décision, d’autant plus que la raison que vous invoquez est, je cite :

 

Le motif de retrait de votre article est : motif 0 (descriptif du motif momentanement indisponible pour des raisons techniques)

 

Vous conviendrez que c’est un peu facile.

 

Dois-je en conclure que la mise en cause d’un membre du clergé est comparable à la pornographie, la pédophilie, etc… ?

 

Un autre explication pourrait être qu’un internaute vous ait signalé cet article comme non conforme à la chartre. Il se trouve qu’hier, 8 novembre, date à laquelle j’ai posté cet article, le site d’extrême droite « Breiz atao » a publié un article en réponse au mien :

 

http://www.breizatao.com/?p=6343

 

Je suppose donc qu’un membre de cette organisation a signalé mon article, et que vous avez obtempéré à son injonction. Je peux imaginer que, par principe de précaution, et faute d’avoir le temps d’examiner attentivement tous les posts signalés, vous supprimiez les posts qu’on vous signale systématiquement. Dans ce cas, je vous demande de rétablir le mien.

 

Je souhaite donc avoir une explication précise de cette censure.

 

Jacques Paul, responsable du site

 

Ldh Loudéac centre Bretagne

 

 

Bonjour Ldh Loudéac centre Bretagne
 Après lecture et analyse attentive de votre article du 08.11.11 16h26 par notre équipe de modération, celui-ci a dû être retiré de la publication en raison de sa non-conformité vis-à-vis de la charte d’utilisation du Post.fr 
Nous tenons à vous assurer que nous faisons tout notre possible pour accepter le plus grand nombre de messages et que tous nos modérateurs sont tenus à une stricte obligation d’impartialité. 
La neutralité de leur analyse est d’ailleurs régulièrement vérifiée par un superviseur. 
Toutes les opinions sont acceptées dans la limite des règles définies dans la charte éditoriale et sous réserve de les exprimer de manière courtoise, argumentée, et sans agressivité.
Le motif de retrait de votre article est : motif 0 (descriptif du motif momentanement indisponible pour des raisons techniques) 
motif 0 le descriptif du motif momentanement indisponible pour des raisons techniques. Merci de contacter l'équipe de modération si vous souhaitez des précisions.
La charte peut être consultée à l’adresse : http://www.lepost.fr/charte-du-post.html
Au cas où malgré ces explications vous ne comprendriez toujours pas le motif du retrait de votre article, vous avez bien sûr la possibilité de nous contacter à l'adresse suivante, afin qu'un superviseur puisse tâcher de vous répondre sous les meilleurs délais.
Pour nous poser une question merci de cliquer sur le lien suivant :
http://www.contact-moderation.com/question.asp?origine=LP&int_content_id=47660428
Votre article sera alors vérifié à nouveau par un superviseur distinct du modérateur qui l'a initialement traité.  Si sa suspension ne s’avérait pas totalement justifiée vis-à-vis de la charte,  il sera alors immédiatement rétabli.
Cordialement,
L’équipe de modération du Post.fr 
http://www.lepost.fr/

Ps : pour rappel, le texte de votre article était:

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<img style="float: left:" src="http://medias.lepost.fr/ill/2011/11/08/h-20-2633039-1320765953.jpg" height="176" width="176" />Au moins, c’est clair :
<p><strong>« … je ne peux que soutenir toute action visant à défendre, avec charité et fermeté, l’honneur du Christ et de l’Eglise</strong>.</p>
<p><strong>Je félicite et j’encourage tous  ceux qui, en cohérence avec  leur foi, n’hésitent pas à agir  publiquement, et qui, bien que n’usant  pas de violence, aussi bien  verbale que physique, sont emmenés par les  forces de police et placés en  garde à vue, alors qu’ils manifestent, en  toute justice, leur  désapprobation face à des spectacles dont  l’ignominie dépasse  l’entendement même</strong>. »</p>
Qui a signé ce texte,..
<a href="http://www.ldh-france.org/section/loudeac/2011/11/08/leveque-de-vannes-solidaire-des-integristes/" target="_blank">Lire la suite.</a>
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