Une déclaration d’Emmanel Luyindula

Libéré du centre de rétention administrative de Rennes Saint-Jacques mardi en fin d’après-midi, Emmanuel Luyindyla a tenu à être présent, avec son épouse Monika, mercredi soir, à la manifestation de soutien organisée à son intention à Saint-Brieuc. Cette manifestation a été l’occasion pour Eric Deschamps, de la Cimade, de mettre en garde les sans papiers contre les convocations qu’il peuvent recevoir du commissariat de police « pour régulariser leur situation » : arrivés au commissariat ils sont immédiatement conduits au centre de rétention. Il s’agit d’un piège grossier, et en outre parfaitement illégal.

Emmanuel a pris la parole pour remercier toutes les personnes qui l’ont soutenu pendant sa rétention. Son affaire n’est pas terminé : il faut maintenant qu’il obtienne un titre de séjour, comme il en a le droit.

Cliquer ici pour entendre sa déclaration : 2011-01-12 Déclaration Emmanuel

Emmanuel Luyundula a été libéré

C’est confirmé : Emmanuel Luyindula vient de sortir du centre de rétention de Rennes Saint-Jacques d’où il a été libéré en fin d’après-midi.

Il sera à Saint-Brieuc demain et une manifestation sera organisée demain soir, mercredi 12 janvier, à 17h30, place du manège, en haut de la rue Saint-Guillaume. Il s’agit maintenant de faire en sorte qu’il obtienne des papiers.

Emmanuel retourne au centre de rétention

Prévue mardi 11, l’audience du tribunal administratif qui doit statuer sur la libération ou le maintien en rétention d’Emmanuel Luyundula a été avancée : elle se tient en ce moment, depuis 14h30. Nous vous informerons de la décision dès qu’elle sera connue.
15h47 : l’avocate d’Emmanuel a terminé sa plaidoirie, c’est maintenant au tour de l’avocat de la préfecture.
17h : Emmanuel repart ce soir en centre de rétention. Son avocate fait appel. Il doit comparaître demain devant le JLD (Juge des Libertés et de la Détention). Nous vous tiendrons au courant dès que possible.

Mingaltai, trois enfants, demandeuse d’asile, morte d’avoir trop erré

Un drame à Rennes : Mingaltai, trois enfants, demandeuse d’asile, morte d’avoir trop erré.

Une Mongole, mère de deux enfants, est décédée ce lundi à Rennes. Malade et enceinte, Mingaltai a vécu « deux mois de galère » selon ses proches. L’association Droit au logement dénonce le manque de soutien des institutions. Lire l’article complet dans le mensuel de Rennes.

Ca se passe près de chez nous : le centre de rétention administratif de Rennes Saint-Jacques

La Cimade a publié un rapport complet sur les centres de rétention administrative, où sont parqués les demandeurs d’asile. Ce rapport donne un descriptif complet de chaque centre, et les statistiques le concernant.

Le centre de rétention administrative de Rennes Saint-Jacques y est présenté (pages 141 à 149).

« Le centre de rétention administrative (CRA) de Rennes-Saint-Jacques-de-la-Lande se trouve au milieu d’une zone arborée complètement excentrée sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande.
Une odeur nauséabonde envahit régulièrement les environs. Ce rapport ne concerne que les 5 derniers mois de l’année 2007 : le CRA a ouvert ses portes le 1er août.

Conditions matérielles de rétention
Le CRA de Rennes fait partie de la nouvelle génération puisque il a ouvert le 1er août 2007. Il est prévu pour 58 places (plus 2 chambres consacrées aux familles), il est moderne, mais sans cesse en réparation. Aucune porte n’a fonctionné correctement depuis l’ouverture. Elles ne remplissent pas leur fonction de “fermeture”, et sont “bricolées” les unes après les autres. Les bâtiments de vie commune, à savoir la salle de repos et le réfectoire, disposent de grandes baies vitrées. Toutes deux ont été “caillassées”, elles sont très largement fêlées sur toute leur hauteur. La première semaine après l’ouverture du centre, les canalisations des sanitaires ont été bouchées avec du papier. Cette mésaventure a poussé le chef de centre et son major à interdire depuis l’accès des retenus à un quelconque ouvrage papier, magazine ou livre. À côté du bâtiment comprenant les salles de réfectoire, détente et lingerie, les chambres des retenus sont réparties en 7 bâtiment dont 5 sont réservés aux hommes, et 2 aux femmes et familles.

La suite du rapport, que vous pouvez consulter et télécharger.

Assemblée générale : les projets de la section

L’assemblée générale de Trévé a défini les projets de la section pour l’année 2011.

Cette année débutera par l’accueil de l’Assemblée générale de la fédération départementale, qui aura lieu le samedi 11 décembre.

Compte rendu à lire dans la rubrique « Nous connaître », page « les projets de la section pour 2011« .

Manif virtuelle : sensibiliser les sénateurs sur la question des travailleurs sans papiers

Une action de la CIMADE :

5 novembre 2010 – 1ère étape de la manifestation virtuelle contre la loi Besson
rendez vous à la Cité nationale de l’histoire de l’immigration

Le projet de loi Besson oublie les travailleurs et travailleuses sans papiers !

Depuis le 7 octobre, jour international du travail décent, 500 travailleurs et travailleuses sans papiers occupent la Cité nationale de l’histoire de l’immigration.

Mobilisés depuis près de deux ans, ils demandent des critères objectifs, clairs et précis de régularisation par le travail. Seule l’inscription dans la loi de ces critères permettra de protéger les travailleurs et travailleuses sans papiers des pratiques arbitraires des préfectures.

Cependant, alors que l’opinion publique a reconnu la légitimité de ces revendications, le gouvernement s’est contenté de proposer des textes flous, de moindre valeur juridique. Et alors même que le sénat s’apprête à discuter le cinquième projet de loi sur l’immigration en sept ans, rien n’y est dit sur la régularisation par le travail !

Les seules mesures proposées sont de nouvelles sanctions aux employeurs. Mais pour lutter contre l’exploitation des travailleurs et travailleuses sans papiers, il faut d’abord leur reconnaître leurs droits !

Parce que ce projet de loi ne propose aucune avancée législative sur la régularisation par le travail, parce qu’il ne précise que des mesures répressives contre les étrangers en situation irrégulière, nous demandons aux sénateurs de ne pas approuver ce texte en l’état.

  • Visionnez et envoyez ce diaporama au rapporteur de la Commission des lois du Sénat et aux présidents des groupes centristes et indépendants, ceux qui peuvent aujourd’hui faire basculer la discussion :

François-Noël Buffet : rapporteur de la commission des lois du Sénat
fn.buffet@senat.fr ou senateur.francoisnoel.buffet@wanadoo.fr

Nicolas About : président du groupe Union Centriste au Sénat
n.about@senat.fr ou cab@montigny78.fr

Philippe Adnot : délégué des sénateurs non-inscrits
p.adnot@senat.fr

Vous pouvez également l’envoyer à votre sénateur ou à votre sénatrice. Retrouvez toutes les coordonnées sur le site du Sénat.

Madame, Monsieur,

Ayant pris connaissance des principales dispositions du nouveau projet de loi sur l’immigration, je me permets de vous adresser cet email pour attirer votre attention sur la situation des travailleurs sans-papiers. Ceux-ci réclament légitimement et depuis deux ans la définition par la loi de critères objectifs de régularisation.

Cette revendication d’humanité et de bon sens n’a pourtant pas été reprise dans le projet de loi sur l’immigration actuellement soumis à votre examen. Celui-ci se contente de sanctionner à nouveau les employeurs, alors que la meilleure façon de protéger les travailleurs sans-papiers contre l’exploitation, c’est de leur permettre d’obtenir leur régularisation pour faire valoir leurs droits !

Je vous invite sur ce sujet à visionner le diaporama que vous trouverez à l’adresse suivante :

http://fse.emv3.com/cimade/web/maniftravailleurs/

Plus généralement, je vous demande de vous engager à défendre l’accès aux droits des personnes visées par le projet de loi et de prendre un instant, avant de passer au vote, pour penser aux conséquences de ce projet de loi pour les personnes malades, les couples mixtes, les familles avec des enfants, les personnes travaillant et s’étant construit une vie en France, ainsi que toute personne dont la vie pourra être brisée par ce texte…

Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, en l’assurance de ma considération distinguée.

Près de 200 personnes à la soirée sur les peurs

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.

Près de 200 personnes ont assisté, vendredi soir, à l’émission « Les frères Jean » diffusée en direct sur Armor TV depuis la salle des fêtes de Plémet. Elles ont ensuite participé au débat animé par la section de la Ligue des droits de l’Homme.

Pendant l’émission, et à l’entracte, le Hot Club du Kreiz-Breizh a enchanté le public par ses airs de musique tsigane. Noter que le groupe lance une souscription pour éditer son premier album (Hot Club du Kreiz Breizh).

Ce débat a été l’occasion pour Eric Deschamps, responsable départemental de la CIMADE, de présenter cette association qui a été créée pendant la dernière guerre mondiale pour venir en aide aux « déplacés », essentiellement des Alsaciens et des Lorrains qui fuyaient leur région. Il a ensuite parlé des drames que vivent les immigrés sans papiers, pourchassés par la police et expulsés sans aucune humanité, y compris quand ils séjournent légalement en France. Et ça se passe aussi près de chez nous : il a notamment évoqué le cas d’un Congolais, atteint d’un grave problème aux yeux, qui a été expulsé il y a quelques jours, après neuf années passées à Loudéac où il vivait en famille et travaillait. Presqu’au même moment, c’était au tour d’une jeune étudiant Thaïlandaise d’être expulsée.

Réagissez, en donnant votre avis sur cette soirée (commentaires, en bas de l’article) !

A noter que l’enregistrement de l’émission sera mis en ligne à partir du mardi 26 ocotbre, sur le site d’Armor TV.

Quelques photos de la soirée

Cliquer sur les photos pour les agrandir.

Quelques un des membre de la section devant la banderolle de la Ligue

Le plateau de l'émission "Les frères Jean"

Le public