Rennes, le 18 avril, apéro citoyen : « Citoyenneté et résidence »

La section rennaise de la Ligue des droits de l’Homme, associée à la Ligue de l’Enseignement d’Ile et Vilaine, et à la Maison des jeunes et de la culture du Grand-Cordel organise, le jeudi 18 avril de 19h à 21h, à la MJC du Grand-Cordel, 18 rue des Plantes, un « apéro-citoyen » sur le thèle « Citoyenneté et résidence ». L’accès à la citoyenneté des résidents étrangers passe naturellement par l’acquisition du droit de vote et d’éligibilité aux élections locales pour les étrangers hors communauté européenne. Pour en débattre, deux invités : Marie-Anne Chapdelaine, députée PS, et Bruno Chavanat, conseiller régional UDI.

 

Table ronde sur l’illettrisme : la vidéo est en ligne

La première table ronde des Droits en fête avait pour thème « la difficulté de la mise en oeuvre de l’égalité devant le droit à l’éducation », et elle s’est déclinée en deux volets. Le premier, qui est en ligne (cliquer sur la photo ci-dessous) était consacré à l’illettrisme en France. Ce thème a été introduit par le reportage de Cécile Tartakovsky, diffusé en avril 2012 dans l’émission « 12h15 le samedi », sur France 2, et que la réalisatrice nous a gracieusement prêté. « Tourner la page ». Ce reportage décrit le parcours de trois personnes en situation d’illettrisme. Gaëlla Belna, formatrice, et Manuela Charles, directrice, toutes deux de l’association Adalea, et Hélène Garnier-Marie, de l’association Atelier des savoirs fondamentaux ont apporté leurs regards sur ce problème grave. Le débat s’est achevé par la projection du « lip dub » réalisé par Adalea, « pour changer le regard sur l’exclusion », qu’on peut visionner à cette adresse : http://www.ldh-france.org/section/loudeac/2013/03/23/adalea-un-lip-dub-pour-modifier-le-regard-sur-lexclusion/. Un débat passionnant, suivi par un public passionné.

La seconde partie de cette table ronde était consacrée aux personnes handicapées, avec le président de l’Urapei, Claude Laurent, et à la situation des jeunes de milieux défavorisés, notamment en région parisienne, qui s’interdisent les « parcours d’excellence » dans l’enseignement supérieur, avec Françoise Le Goaziou, professeure en classe préparatoire. Elle sera rapidement mise en ligne.

httpv://youtu.be/P2ljvem0ugk

Saint-Brieuc, le 26 avril : l’autisme, avec Josef Schovanec

Télécharger le tract ici.
La section de Saint-Brieuc de la Ligue des droits de l’Homme et Autisme Ouest 22 vous invitent à la conférence-débat

VENDREDI 26 AVRIL à 20h,  petite salle de Robien à Saint-Brieuc, avec   JOSEF SCHOVANEC

Auteur du livre : « Je suis à l’Est »

Sur le Thème : « Etre autiste  en France en 2013, Le Droit à la différence »

Josef Schovanec est autiste Asperger, diplômé de Sciences Politiques, Docteur en philosophie, et parle une dizaine de langues.

ENTREE LIBRE

Pour tout renseignement : 06 30 46 40 69

Table ronde sur les enfants Rroms et les enfants du voyage : deux films en introduction

La table ronde du dimanche après-midi traitera des difficultés de scolarisation que connaissent les enfants du voyage et les enfants Rroms. Elle sera introduite par deux films : « la roulotte perdue », un documentaire du brestois Jean-Yves Varin, et « Les Tsiganes à l’école, et vice versa », réalisé par l’association montpellieraine « les ziconofages ».

Jean-Yves Varin (dont on peut voir une interview ici) a suivi Georges, dit « Riri », « le patriarche d’une famille de gens du voyage qui vivent encore à l’ancienne dans des verdines (roulottes traditionnelle) tirées par des chevaux. Avec leurs nombreux enfants, il sillonnent les marais de la Camargue Normande. Le film montre les difficultés qui existent aux marge d’un monde moderne où il reste de moins en moins de place pour les nomades. Comment vit-on aujourd’hui quand on est un Manouche rural ? »

Le second film, « Les Tsiganes à l’école et vice versa » s’intéresse au problème de la scolarisation d’enfants du voyage sédentarisés à Montpellier. Les Ziconofages, qui nous ont autorisés gracieusement à projeter leur film pendant les Droits en fête, expliquent leur démarche : « Dans une première partie, des jeunes et des parents d’origine gitane témoignent de l’importance de lire écrire compter et de suivre une scolarité jusqu’à la fin de l’école primaire.

Au collège les jeunes d’origine tsigane abandonnent les établissements scolaires, et arrêtent leur parcours scolaire, où le poursuivent par correspondance via le CNED.

Face à ce constat, des politiques éducatives avec des dispositifs spéciaux pour ces élèves ont parfois été mis en place comme au collège Fontcarrade sur Montpellier. Familles et enseignants y trouvaient leur compte. Mais ici, c’est un constat d’échec.

Quelles sont les causes de cet échec de l’éducation nationale vis à vis des familles gitanes? C’est ce qu’essayent d’analyser cette troisième partie : le poids de la communauté, le manque de mixité (école ghetto à Figuerolles), l’absentéisme (l’école passe en second plan), parents et enseignants pas tous derrière les enfants, peur et peu d’intérêt pour des apprentissages, éloignement (quartier de Montaubérou)…

Une évolution porteuse d’espoir: de plus en plus d’élèves arrivent en fin de CM2 avec un niveau attendu, les jeunes parents commencent à obtenir des diplômes, et les enfants rêvent de métiers comme tous les autres enfants… ».

Rappelons que le débat réunira trois experts : Jean-Yves Varin, réalisateur du film la Roulotte perdue, Marie-Claude Garcia – Le Quéau et  Jean-Pierre Dacheux, universitaire spécialiste des Rroms.

 

 

Table ronde du dimanche 31 mars : la scolarisation des enfants Rroms et des enfants du voyage

Le groupe de jazz manouche clôturera la table ronde du dimanche 31 mars (photo Sanaâ El Idrissi).

Les gens du voyage, et plus particulièrement les Rroms, sont stigmatisés de façon très violente depuis trois ans. Les hommes politiques de droite en ont fait un argument électoral en les accusant de tous les maux. Ce qu’on attendait moins, c’est qu’un ministre de l’intérieur de gauche leur emboîte le pas, et utilise des arguments « hygiénistes » pour démanteler des camps, sans proposer la moindre alternative, contrairement à ce qu’exige la circulaire d’août 2012 qui metcomme condition préalable aux démantèlements de ces camps dont personne ne conteste le caractère insalubre, la recherche et la mise en œuvre de solutions alternatives de logement. Le même ministre n’a pas hésité les jours derniers à affirmer avec un aplomb incroyable que les Rroms n’avaient aucun désir de s’intégrer…

La table ronde du dimanche 31 mars traitera des problèmes que vivent ces populations, sous un angle précis, celui de la scolarisation de leurs enfants. Problème essentiel, comme pour tous les enfants, mais qui, dans le  cas des enfants du voyage et des enfants Rroms est encore plus criant. Des maires, celui de Ris-Orangis par exemple, ont récemment refusé de scolariser des enfants du voyage ; finalement, contraint et forcé, après l’intervention de Dominique Baudis, défenseur des droits, il a accepté de le faire, mais dans l’annexe d’un gymnase. On pourrait sans doute multiplier les exemples.

Il ne s’agit évidemment pas de faire de l’angélisme. Mais simplement de pointer tout ce qui contribue à rendre la scolarisation de ces enfants difficile, voire impossible, et à faire en sorte que, de guerre lasse, les familles se découragent et finalement renoncent.

Cette table ronde sera introduite par deux films. Le premier, « la roulotte perdue », décrit la vie de familles du voyage qui utilisent encore des « verdines », roulottes traditionnelles tirées par des chevaux. Il est signé Jean-Yves Varin, président de la section LDH de Brest, et qui participera à la table ronde. Le second, plus court, s’intitule « Les Tsiganes à l’école et vice versa ». il est l’œuvre de l’association Montpelliéraine les Ziconofages, et traite du problème de la scolarisation des enfants de familles tsiganes en voie de sédentarisation. Son grand intérêt est qu’il donne la parole aux professionnels, aux parents, et aux enfants.

La table ronde qui suivra la projection réunira trois experts.

Jean-Yves Varin, réalisateur de la roulotte perdue, a une longue expérience de la fréquentation des gens du voyage, avec qui il a tissé des liens très forts. Il connaît bien leurs problèmes, leurs soucis, leurs habitudes.

Jean-Pierre Dacheux est un universitaire, spécialiste des Rroms, et auteur d’une thèse de doctorat en philisophie intitulée « les interpellations tsiganes de la philosophie de Lumières ». Il s’intéressera plus particulièrement aux conséquences des problèmes liés à la scolarisation des enfants.

Enfin, Marie-Claude Garcia – Le Quéau, directrice d’Itinérance 22, intervient régulièrement sur les aires d’accueil du département avec les salariés de l’association. Elle sera là avec le camion – roulotte de l’association, qui sert tour à tour de salle de classe, et de local d’animation, ce qui sera le cas pendant les Droits en fête !

La table ronde s’achèvera dans une ambiance tout à fait appropriée, puisque le groupe de jazz Manouche Amari Famili donnera un concert gratuit à partir de 17h30 (environ 90mn de musique !).

Table ronde du samedi 30 mars : l’égalité devant le droit à l’éducation

La table ronde du samedi 30 mars sera consacrée aux difficultés de la mise en œuvre de l’égalité devant le droit à l’éducation.

Des progrès ont certes été accomplis, notamment dans le domaine de la prise en charge des personnes handicapées : leur accès à l’école est aujourd’hui plus facile, mais il reste des domaines où il reste difficile.

Cette table ronde sera introduite par un reportage signé Cécile Tartakovsky, joliment intitulé « Tourner la page ». Il s’agit du témoignage de personnes victimes d’illettrisme, et qui se sont  engagés dans une démarche à la fois difficile et courageuse d’apprentissage de la lecture. Un reportage sensible, qui évite la sensiblerie. Et il se trouve que le Premier ministre vient de désigner, le 1er mars 2013, l’illettrisme comme « Grande cause nationale » en 2013 : nous sommes donc en plein dans l’actualité !

Nous avons, pour le débat, fait appel à des experts.

Claude Laurent, membre du conseil économique, social et environnemental régional, est aussi président de l’URAPEI (Union régionale des amis et parents d’enfants inadaptés), une des principales associations de parents d’enfants handicapés, qui gère un nombre très important d’établissements spécialisés, dont un à Loudéac.

Manuela Charlès est directrice départementale d’ADALEA, une association dont le champ d’action est très vaste, puisqu’elle se charge de l’accueil, de l’écoute des personnes en difficultés, exerce une veille sociale, propose logements et hébergements notamment par le téléphone d’urgence, le 115. Elle joue également un rôle majeur dans le domaine de l’emploi, avec des formations et des ateliers d’insertion.

Hélène Marie-Garnier interviendra au nom des « Ateliers des savoirs fondamentaux », une association qui collabore étroitement notamment dans le domaine de la lutte contre l’illettrisme, et qui intervient aussi sur le bassin Loudéac – Pontivy.

Françoise Le Goaziou est une bretonne exilée dans la région parisienne. Professeure de lettres, elle enseigne dans une classe préparatoire en Seine-Saint-Denis. On est donc loin de l’illettrisme. Sauf que ce qui préoccupe Françoise Le Goaziou, c’est que dans le département où elle enseigne, les jeunes adolescents ont une image de soi très dévalorisée, et bien souvent ne peuvent pas imaginer qu’ils pourraient s’engager dans des études longues. Le point de vue de Françoise Le Goaziou sera donc très intéressant dans cette table ronde.

Les débats seront conduits par Daniel Bessonnat, professeur de lettres à la retraite, qui connaît donc parfaitement lui aussi le domaine de l’éducation.

Et pour ponctuer le table ronde, nous avons demandé à la Fabrique, un groupe de lecture à voix haute de Cac Sud 22 – Marc Le Bris, de lire des extraits des contes de Nasreddin Hodja. Ils nous permettront de rester dans l’ambiance marocaine que créeront l’exposition de l’Institut du monde arabe, « Maroc, une créativité millénaire », et les odeurs qui commenceront à s’échapper des cuisines où l’association Amal et Attadamoune aura commencé à préparer le couscous du soir !

Ploërmel : égalité professionnelle, bilan et perspectives

La section de la Ligue des Droits de l’Homme du pays de Ploërmel  consacre son prochain « café Droits de l’Homme », dans le cadre de la Journée Internationale des droits des Femmes, au thème suivant :

Egalité professionnelle – bilan et perspectives

Pour que cette journée fasse plus de 24 heures, nous avons invité Céline Benoît, directrice du « Centre d’information sur les droits des femmes et des familles »,  association dont la mission est de promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes, et de favoriser l’autonomie des femmes. Cette association départementale, faisant partie d’un réseau national, tient des permanences régulières sur Ploërmel.

 http://www.cidff-morbihan.fr/

Venez échanger avec nous, élu(e)s, associations et particuliers,  venez nous dire comment vous voyez les choses. Au plan local bien sûr mais aussi plus largement. Comment, au-delà des principes nécessaires, faire vivre dans notre société l’égalité Homme/Femme.

Vendredi 22 Mars, 19h30.

Restaurant « Le Santa Maria », (ex Thalassa),

76, rue de la gare 56800 Ploërmel

Possibilité de diner après le débat

 

 

« Marche en corps » : de Quimperlé à Anger, 29 jours de marche contre l’excision

 

Les marcheurs, pendant l'étape Quéven - Lanester.

« Marche en corps », c’est une mobilisation exceptionnelle contre l’excision. Il s’agit d’une marche, qui va durer un mois, et reliera Quimperlé à Anger, en 29 étapes. L’arrivée à Anger est prévue le 6 avril.

125 marcheuses et marcheurs sont ainsi partis samedi 9 mars de Quimperlé. Ils ont fait étape, samedi soir, à Quéven, où la chorale « Tempérament » les a accueillis, dimanche soir à Lanester où l’accueil a été assuré par l’orchestre Phil Art. Depuis Lorient, ils étaient 140 marcheurs, qui ont dégusté un repas africain.

Les sections bretonnes de la Ligue des droits de l’Homme qui se trouvent sur le parcours de la marche sont naturellement mobilisées pour accueillir les marcheurs. C’est le cas de la section de Vannes, qui sera à Séné, vendredi 15 à 18h, en compagnie de l’association Dialaya-Séné, à la salle des fêtes, place Coffornic, dans le centre bourg de Séné.

Des animations, des films, des débats (le tout gratuits) sont prévus. Contact : 06-77-67-09-33, ldh.gwened@gmail.com.

Journée internationale pour les droits des femmes : allez jeter un oeil par là !

Vendredi 8 mai, journée internationale pour les droits des femmes. Ne pas oublier les violences conjugales. Et si vous alliez regarder cette bande annonce ? C’est la bande annonce d’une pièce de théâtre écrite à partir du témoignage d’une femme. La pièce s’intitule « J’ai jeté ma baleine à la mer », elle est jouée par la troupe Les Poules qui lèvent la tête, elle est produite par Cac Sud 22, et la troupe peut jouer pour votre association ! Comme elle jouera pour la section Loudéac centre Bretagne en septembre ou octobre. Renseignements ici.

httpv://youtu.be/8Xb5z_EZC2g

8 mars : manifester pour les droits des femmes

Fermetures de centres, délais très longs, refus de certains hôpitaux de le pratiquer : l’interruption volontaire de grossesse, autorisée par la loi, remboursée par la sécurité sociale, est pourtant devenue difficile en France. Si on ajoute à cela le lobbying intense des officines catholiques intégristes pour compliquer le parcours des femmes, on arrive parfois à des situations dramatiques. Aujourd’hui encore, des femmes sont contraintes d’aller à l’étranger, faute de places en France.

Alors, la journée internationale des droits de la femme conserve tout son sens, et on se tromperait lourdement si on pensait qu’il n’y a plus de problème. L’IVG en est une illustration, mais il y a d’autres domaines où les droits et l’égalité des sexes ne fonctionnent pas : les écarts de salaires, les violences conjugales, la discrimination au travail…

Autant d’excellentes raisons de participer demain, le 8 mars, aux manifestations organisées partout en France ! A Saint-Brieuc, dans les Côtes d’Armor, ce sera à 12h30, place Salador Alende. Le collectif d’organisation, auquel participe la fédération des Côtes d’Armor de la Ligue des droits de l’Homme, a publié un tract, téléchargeable ici. Lire également cet article.