Natacha Aussibal : rassemblement de soutien mardi 22 novembre devant la Cidéral

Photo d'archive : manifestation de soutien à Natacha Aussibal, devant la Cidéral, en juillet 2010.

RECTIFICATIF : le rassemblement devant la Cidéral est prévu mardi 22 novembre, et non mardi 25 octobre comme indiqué par erreur !

« L’affaire » Natacha Aussibal a débuté pendant l’été 2010. Le président de la Cidéral décide alors de révoquer Natacha Aussibal, agent titulaire de la collectivité, en se moquant des procédures prévues pour ce type de sanction. Quelques jours plus tard, le tribunal administratif de Rennes annule cette révocation et condamne M. Le Helloco aux dépens, et à une astreinte de 150€ par jour de retard pour la réintégration de Natacha. Le président relance alors une procédure de révocation, cette fois en respectant la procédure. Natacha est alors convoquée devant le conseil de discipline du centre départemental de gestion (l’organisme départemental qui a la responsabilité des personnels des collectivités territoriales). Le conseil de discipline ne peut que constater l’irrégularité de cette révocation, puisque la faute reprochée à Natacha (manquement à son obligation de réserve dans un tract syndical) est une pure invention du président.

Aujourd’hui, le poste de Natacha Aussibal a été supprimé, et elle se trouve donc « en surnombre », ce qui signifie qu’elle fait toujours partie du personnel de la Cidéral, mais sans poste. Et ceci jusqu’au 22 décembre prochain.

L’échéance approche à grand pas : il est donc temps de réagir, et de soutenir le combat de Natacha contre l’arbitraire d’un président qui n’hésite pas à gaspiller l’argent de la collectivité pour tenter de faire taire la contestation syndicale dans la communauté de commune. Natacha n’est en effet pas la seule à être victime de ces agissements : l’ensemble des personnels syndiqué à la CGT subit lui aussi de sanctions, menaces, intimidations…

C’est le sens du rassemblement auquel la CGT invite toutes celles et tous ceux qui tiennent à la liberté syndicale à se rassembler mardi 22 novembre devant le siège de la Cidéral, place du champ de foire à Loudéac, à partir de 17h.

Ci-dessous, le tract de la CGT, que vous pouvez télécharger ici. Par ailleurs, une pétition va être prochainement mise en ligne, et vous en trouverez l’adresse sur ce site dès qu’elle pourra être signée.

NON A LA DISCRIMINATION SYNDICALE A LA CIDERAL

POUR LA REINTEGRATION DE NATACHA AUSSIBAL

Motion-Pétition de soutien

Nous affirmons notre pleine et entière solidarité avec Natacha Aussibal et les autres militants CGT de la Communauté de Communes CIDERAL de Loudéac, victimes depuis les élections professionnelles de novembre 2008 de discriminations syndicales, diligentées par son Président qui use de ses méthodes perverses par suppression des primes, baisse de la notation, amputation des responsabilités, changement arbitraire de service, contestation de la gestion du personnel, prolongation de stage, tentative de révocation sans procédure statutaire déboutée au Tribunal Administratif de Rennes le 4-08-2010…
Cette collectivité s’acharne de nouveau sur Natacha Aussibal par la suppression de son poste au tableau des effectifs de la collectivité en 2010.

Actuellement, Natacha est placée en surnombre dans sa collectivité et devra quitter celle-ci le 22 décembre 2011 si aucune proposition de poste n’est actée d’ici cette date par la collectivité.

La CGT ne tolère pas cette nouvelle sanction !!!

Avec la Fédération des Services Publics CGT, l’Union Départementale CGT des Côtes d’Armor, l’Union Syndicale Départementale des Services Publics CGT des Côtes d’Armor, le syndicat CGT de la CIDERAL, nous exigeons :

  • Le respect de l’exercice du droit et de l’activité syndicale dans la collectivité.
  • La réintégration immédiate de Natacha Aussibal au sein des services de la collectivité.

Toute la CGT appelle à un rassemblement de solidarité au siège de la CIDERAL à Loudéac, Place du Champ de Foire pour la réintégration de Natacha dans ses fonctions le MARDI 22 NOVEMBRE à partir de 17h.

Pour tout contact : territsp22@udcgt22 ou cgt@mairie-saint-brieuc.fr

Paul Rousseau à l’honneur aux cérémonies de Clichy

Paul Rousseau reçoit la médaille du mérite national du gouvernement algérien des mains de Halim Benatallah, secrétaire d'Etat (photo : blog de Gilles Catoire, maire de Clichy)

Paul Rousseau, cet ancien policier qui a été un des premiers à dénoncer le massacre des Algériens le 17 octobre 1961, était invité aux cérémonies commémoratives de cet événement à Clichy, lundi 17. Il y a reçu la médaille d’honneur de la Ville de Clichy, des mains de son lmaire, Gilles Catoire. Il a également  reçu la médaille de l’ordre du mérite national algérien, qui lui a été remise par Halim Benatallah, secrétaire d’État algérien chargé de la Communauté nationale à l’étranger. En remettant cette médaille à Paul Rousseau, Halim Benatallah a déclaré : « M. Paul Rousseau reçoit la médaille du mérite du gouvernement algérien en reconnaissance du rôle qu’il a assumé. Il figure parmi les héros anonymes de l’époque qui ont soutenu la communauté algérienne et le combat pour l’indépendance du pays. Son rôle a été éminemment important, nous lui reconnaissons un courage exceptionnel » (source : blog de Gilles Catoire, maire de Clichy).

Le quotidien national algérien « Liberté » relate la cérémonie.

Rappelons que Paul Rousseau a présidé la section de la Ligue des droits de l’Homme de Concarneau pendant de longues années. Vous pouvez voir ci-dessous son intervention au cours de la conférence de Michel Tubiana, à Quimperlé, le 14 octobre dernier.

httpv://www.youtube.com/watch?v=Rs3qlIwvQ8o

Libérez Leonard Peltier !

Ceci a été la première décision prise par Pierre Tartakowsky après son élection à la présidence de la Ligue des droits de l’Homme, au congrès de Reims, le 13 juin 2011 : écrire au Président Obama pour lui demander de libérer Leonard Peltier, le plus ancien prisonnier politique du monde, emprisonné aux Etats-Unis. Accusé du meurtre de policiers, en 1975, il a été condamné à la prison à vie en 1977, n’échappant à la peine de mort que grâce au moratoire qui était en vigueur à ce moment-là aux Etats-Unis.

Pendant le congrès de Reims, l’avocat de Leonard Peltier, Robert Bryan, et l’acteur George Agguilar, qui, comme Peltier, est un « Native American », sont venus témoigner (voir la vidéo ici) en faveur du prisonnier dont l’innocence ne fait aujourd’hui plus aucun doute.

Ci-dessous, voici la lettre ouverte adressée par la Ligue des droits de l’Homme à Barak Obama.

Lettre ouverte de la LDH à Barack Obama, président des Etats-Unis d’Amérique

Monsieur le Président,

Lors de son 86e congrès, la Ligue des droits de l’Homme française, qui est la plus ancienne organisation de défense des droits de l’Homme au monde, a décidé de vous écrire au sujet du cas du plus ancien prisonnier politique du monde, M. Leonard Peltier.

Comme vous le savez certainement, M. Peltier est l’un des membres fondateurs de l’American Indian Movement (AIM), qui lutte pour les droits des Native Americans en s’inspirant du mouvement des droits civiques des années 1960.

M. Peltier a été une première fois accusé d’agression contre des agents du FBI en novembre 1972 et emprisonné pendant cinq mois… puis acquitté car il a été prouvé que l’affaire avait été montée de toutes pièces par le FBI, qui considérait l’AIM comme une organisation « subersive », pour le compromettre.

M. Peltier a été condamné à la prison à vie en 1977 à Fargo (North Dakota) pour le meurtre de deux agents fédéraux en juin 1975 à Pine Ridge, meurtre qu’il a toujours nié. Les conditions de ce procès n’ont pas été équitables : le juge a déclaré irrecevables tous les témoignages de la défense et a admis de faux témoignages d’agents fédéraux, qui prétendaient avoir identifié M. Peltier alors qu’il a été formellement démontré qu’ils ne le pouvaient pas depuis le lieu où ils se trouvaient. Ce jugement a été une première fois confirmé en appel mais, en 1981, sur la base de nouveaux éléments, un nouveau procès en appel a permis d’établir par un rapport balistique que le fusil ayant servi à accuser M. Peltier ne pouvait être l’arme du crime. Le 22 septembre 1986, la cour d’appel en a conclu que le rapport balistique produit au premier procès était « suspect » et que la nouvelle preuve « aurait pu changer le verdict du premier procès »… mais elle a confirmé la sentence !

En 1995, alors que M. Peltier était défendu par l’ancien attorney général Ramsay Clark, le procureur Lynn Crook a admis dans une nouvelle audience qu’« aucune preuve n’existe contre Leonard Peltier », a déclaré que le gouvernement ne l’avait « jamais réellement accusé de meurtre direct » (ce pour quoi il a été condamné en 1977) et qu’en cas de nouveau procès « la justice ne pourrait pas le recondamner ». Mais le Conseil de liberté conditionnelle a refusé de le libérer pour la seule raison qu’il continuait à se dire innocent… ce qui allait à l’encontre de la décision de justice initiale.

En 1996, le président William Jefferson Clinton affirma : « Je n’oublierai pas Leonard ». Mais il ne répondit pas à la demande de grâce en 2000, le dernier jour de son mandat présidentiel… Il y a aujourd’hui plus de 35 ans que M. Peltier est en prison. Il a été formellement établi qu’il ne peut être l’auteur du meurtre pour lequel il a été condamné. Il est évident pour tout observateur de bonne foi qu’il a été accusé uniquement en raison de son engagement pour les droits des Native Americans et de son activité militante.

Les USA détiennent ainsi le plus ancien prisonnier politique du monde, victime d’une insupportable erreur judiciaire et du refus systématique de la réparer, soit par mépris de la justice, soit par lâcheté politique.

La Ligue des droits de l’Homme française, qui a été fondée en 1898 à cause de l’affaire Dreyfus dans laquelle déjà un innocent avait été condamné pour des raisons insupportables et discriminatoires, vous demande aujourd’hui, Monsieur le Président, de mettre fin à cette situation qui est en opposition totale avec les valeurs et les principes que vous proclamez depuis le début de votre carrière politique. Elle vous demande de faire immédiatement libérer M. Peltier, dont la vie a été brisée par l’injustice et la discrimination et qui subit, depuis plus d’un tiers de siècle, une forme de mort lente dans les prisons de votre pays.

Vous comprendrez que, par respect pour la lutte des peuples de Native Americans et des militants qui défendent leurs droits, nous rendions publique cette lettre.

Je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l’assurance de ma haute considération.

Pierre Tartakowsky Président de la LDH

Paris, le 26 septembre 2011

Carrefour market Loudéac : le combat continue !

La manifestation organisée dimanche 18 septembre par les salariés de Carrefour Market devant le magasin, à Loudéac, a été un succès, et les salariés ont pu constater le soutien que leur apporte la population dans leur combat pour le respect du repos dominical.

Leur combat ne s’arrête pas là : le syndicat commerces et services CFDT 22, l’Union locale CFDT Loudéac, les salariés du magasin, associés aux commerçants loudéaciens, ont décidé d’organiser une nouvelle mobilisation dimanche prochain 25 septembre, de 8h30 à 12h30 devant le parking du magasin. Ils appellent tous ceux qui soutiennent leur combat à les rejoindre avec banderoles et drapeaux.

La section Loudéac centre Bretagne de la Ligue des droits de l’Homme continue de soutenir ce combat pour un droit fondamental.

Un événement intéressant s’est produit aujourd’hui : un magasin ED (discount) a été condamné pour avoir licencié trois salariés qui refusaient de travailler le dimanche (il est intéressant de noter que ED est une ancienne filiale de Carrefour, devenue indépendante en juillet 2011… : article dans Le Monde.

A qui le prix P.A.P.O.N. ?

Remise du « prix P.A.P.O.N »

(Prix Attribué Pour Obéissance Notoire)

Jeudi 8 septembre 2011 à 18h30

Allées Frédéric Mistral à Toulouse

L’Association pour l’Art et l’Expression Libres (A.A.E.L), avec le soutien de nombreuses organisations organise le jeudi 8 septembre 2011, à Toulouse, une cérémonie au cours de laquelle un jury remettra le « prix P.A.P.O.N » au Préfet de la République qui, sur directives gouvernementales, a procédé au plus grand nombre d’expulsions de sans papiers !

Afin d’être parfaitement équitables, et que tous les Préfets de la République aient leur chance, une distinction sera faite entre le territoire métropolitain et les départements et territoires d’outre mer. Un certain nombre d’accessits pourra également être décerné aux fonctionnaires préfectoraux pour leur zèle dans ces expulsions.

Il ne s’agit évidemment pas de faire des assimilations abusives avec des évènements passés, mais de clairement « tirer la sonnette d’alarme », une fois encore, sur des pratiques scandaleuses dont on sait à quoi elles peuvent conduire.

Le gouvernement a, ces dernières années, engagé une chasse sans merci contre des hommes, femmes et enfants… Ainsi il n’est pas de jour sans que l’on n’arrête dans la rue, l’on piège aux guichets des préfectures, l’on sépare des familles, l’on détruise des vies et des avenirs en enfermant, jugeant, embarquant, souvent manu militari, dans des bateaux des avions…

Des fonctionnaires de la République, n’écoutant que les ordres et la voix de leur maître, contribuent, par leur servilité et leur zèle, à cette politique inqualifiable… au premier rang de ces serviteurs, nos « héroïques » préfets, assistés de leurs directeurs de services.

Il n’était que temps de leur rendre l’hommage qu’ils méritent !

La cérémonie se déroulera, comme il se doit, au Monument de la Résistance de Toulouse en présence de citoyennes et citoyens afin que chacune et chacun soient témoins de leurs exploits.

Rendez vous le 8 septembre 2011 à 18h30

Allées Frédéric Mistral Toulouse

AAEL, Association pour l’Art et l’Expression Libres

Avec le soutien de : Réseau Education Sans Frontières 31 – La Cimade – Ligue des droits de l’Homme

Toulouse et Colomiers – REFI M-P ( Réseau Emploi Formation Insertion) – Comité de liaison intercollectifs pour le soutien aux sans papiers (CLIC) : Cercle des Voisins du Centre de Rétention de Cornebarrieu – Confédération Syndicale des Familles Haute Garonne – Resf 31 – Sans papiers de Cugnaux – Fonsorbes sans papiers – Tournefeuille sans papiers -…La Maison du Gabon, – le Cri 31 – SOS Racisme Toulouse – A.L.– Aget FSE – CNT Toulouse – UAT – EELV 31 et Midi-Pyrénées – Alters Echos – Collectif anti-OGM 31 – Comité de soutien aux Faucheuses et Faucheurs Volontaires du 31 – Le COUAC – l’ OEil du Silence – Brancaleone – Le réseau du coin – La Case de Santé – Confédération Syndicale des Familles 31

Sara : rassemblement mardi 16 à 17h30 devant la préfecture de Saint-Brieuc

Communiqué de la Cimade 22

C’est avec une grande tristesse que la Cimade 22 s’indigne des conditions de survie réservés aux demandeurs d’asile et aux sans papiers sur le département , tout est fait pour qu’ils s’en aillent.

Mercredi soir sur la voie expresse Sara, « sans papiers », ancienne demandeuse d’asile, a décidé de quitter ce monde, elle ne pouvait plus vivre dans de telles conditions. Elle était pourtant prête à retourner en Mongolie risquant la prison, mais sa fille lui manquait terriblement, et mercredi elle a craqué.

Deux Mongols sont déjà morts à Rennes, un Roumain s’est pendu au camp de rétention de Nîmes…

A Saint-Brieuc un couple d’arménien vie dans des conditions exécrables, la femme ne sort plus de son lit, elle à peur.

Une arménienne avec un bébé de 3 semaines et une petite fille qui a perdu l’usage de la parole suite à l’arrestation de son père est logée à la rue.

Sara sera incinérée au funérarium de Saint-Brieuc mercredi 17 à 10 h.

La Cimade appelle à un rassemblement silencieux devant la préfecture de Saint-Brieuc, représentant l’État, mardi 16 août à17h30,  pour exprimer notre indignation et en souvenir de Sara. Nous vous demandons de venir avec une rose rouge, symbole de notre colère et du combat qui continue.

Pour tout contact : 06 63 11 94 86.

Éric Deschamps

Appels pour Sara et les demandeurs d’asile

On ne peut évidemment plus rien pour Sara. Si ce n’est de l’accompagner dignement : une cérémonie de recueillement aura lieu très vraisemblablement mercredi matin, avant la crémation, au centre funéraire de Saint-Brieuc. Nous confirmerons cette date et indiquerons l’heure de la cérémonie dès qu’elles seront arrêtées définitivement, et nous souhaitons être nombreux pour accompagner Sara.

Sara attendait depuis 5 ans des papiers qui ne sont jamais venus. Elle a fini par choisir de ne plus lutter. Son parcours a été très dur, ses difficultés certainement insurmontables.

Prompt à payer le billet d’avion pour expulser les demandeurs d’asile, l’État n’a même pas été capable d’accorder un visa à la fille de Sara, qui réside en Mongolie : ce sera sa tante qui viendra à Saint-Brieuc. L’État n’a pas non plus l’intention de prendre en charge les frais liés à son incinération : ils s’élèvent à 2000€. Nous renouvelons notre appel à la solidarité, pour aider sa sœur qui a déjà dû payer un billet d’avion. Vous pouvez prendre contact par mail avec la section (ldhloudeac@orange.fr).

Sara est partie, restent à Saint-Brieuc plusieurs dizaines de demandeurs d’asile, dont la situation est toujours aussi précaire. Pour certains d’entre eux, l’échéance est fixée au 18 août, pour d’autres au 31 : ils devront alors trouver d’autres logements. Et on va se retrouver dans la même situation que fin juin. Le collectif a écrit au Préfet pour lui demande d’organiser une table ronde réunissant administrations, élus, organismes, associations et citoyens, pour chercher et trouver une solution à ce problème récurrent. En attendant, il va falloir s’organiser : ce sera l’objet de la réunion du collectif, mercredi 17 août, au local d’ASTI, centre social Saint-Jouan, à Saint-Brieuc, à 18h.

Suicide d’une femme sans papier à Plérin

L’article de presse indique qu’une femme d’origine mongole, âgée de 42 ans, est décédée après avoir été percutée par une voiture. Il précise qu’une première voiture avait réussi à l’éviter, mais que la femme s’est précipitée sous une seconde voiture. Ce que l’article de presse ne précise pas c’est que Sara vivait depuis cinq ans sans papiers. Le drame a eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi.

Déjà début janvier, à Rennes, une jeune femme mongole, Alta Ming, était décédée en accouchant de son troisième enfant. Dans sa grande bonté, le ministère de l’intérieur avait alors autorisé le père, qui avait été renvoyé aux Pays-Bas, à rejoindre ses trois enfants.

Nous mettrons en ligne les informations au fur et à mesure qu’elles nous parviendront.

Adoptions forcées en Grande-Bretagne

Un avocat vient de lancer un appel en faveur d’une jeune Britannique « réfugiée » à l’hôpital Saint-Antoine à Paris (XIème). Cet appel permet de découvrir un problème dramatique qui se pose en Grande-Bretagne : celui des « adoptions forcées ».

L’appel :

« R. s’est réfugiée en France pour échapper aux services sociaux anglais qui, pour des motifs fallacieux de maltraitance et surtout économiques, retirent, voire « kidnappent » des enfants dans les maternités ou dans les foyers pour les mettre sur le marché de l’adoption.

J’ai pris ainsi connaissance de l’existence d’un système social mis en place sous Tony Blair pour des motifs humanitaires et qui, par des effets pervers (l’argent, toujours l’argent), dérive dans l’inhumain.

Un ami avocat a un client en Angleterre dont les deux enfants ont enlevés par les services sociaux, pour la simple raison qu’un des deux a dit un jour qu’il s’était disputé avec son père.

Vous trouverez ci-dessous un document relatant ledit phénomène, et citant de nombreux liens permettant d’en vérifier l’authenticité.

En tapant « enfants enlevés services sociaux angleterre », sur un moteur de recherche, vous pouvez trouver d’autres sites notamment un reportage sur Arte et sur  « enfancedanger ».

Pour en revenir à la jeune mère anglaise : R., une jeune Anglaise de 25 ans a accouché il y a deux nuits d’un petit garçon à l’hôpital St Antoine. Elle souhaiterait louer une chambre durant quelques mois, même toute petite. Le père de Rachel n’a qu’un petit salaire mais pourrait envoyer 2 ou 300 € par mois pour cela.

Le but est qu’elle puisse allaiter et ne soit pas renvoyée au Royaume-Uni :  elle a été informée que son bébé serait là-bas saisi à la naissance. Lorsqu’elle est tombée enceinte en Angleterre, elle a demandé un HLM. Les services sociaux ont pris connaissance d’une jeune femme enceinte… Ils ont commencé à l’interroger, elle s’est rebellée, ce qui en Angleterre, fait très mauvais effet, et elle a donc été envoyée chez un psychiatre…

Elle a un passeport en règle.

Elle est prête à quitter Paris s’il le faut et aller en province. »

Le document (NDLR  : je n’en connais pas la source, mais les liens confirment ses affirmations) :

LE DRAME DE L’ADOPTION FORCEE EN GRANDE BRETAGNE

Traumatisé par la mort tragique d’un enfant dans sa famille, le gouvernement Britannique a, en 2002, fixé à ses services sociaux de protection des mineurs des objectifs chiffrés en matière d’adoption d’enfants et a accompagné cette mesure d’un système de gratifications financières pour les plus « performants ».

Cette mesure était apparemment envisagée afin de récompenser les services sociaux qui réussiraient à faire placer les enfants difficiles à adopter, c’est-à-dire ceux âgés ou atteints de pathologies.

L’autre objectif étant économique, le coût de la prise en charge d’un enfant par l’état disparaissant par l’effet de la prise en charge de l’enfant par la famille adoptante.

Cette politique, dictée par des motifs d’apparence tout à la fois humanitaires et pragmatiques, débouche depuis quelques années sur des dérives qui brisent irrémédiablement des vies et des familles.

De nombreux parents britanniques, mais également des parents étrangers, dénoncent de véritables enlèvements d’enfants pour des motifs complètement futiles ou totalement faux.

Les parents dénoncent la pratique de services sociaux concentrant leur efforts sur des bébés car ceux-ci, très faciles à faire adopter, leur permettent aisément d’atteindre les « quotas » d’adoption à partir desquelles des récompenses financières leurs sont acquises.

Faisant état d’une simple inquiétude sur la capacité d’une future mère à s’occuper de son enfant à naître, et alors même qu’il n’existe aucun fait présent et avéré de maltraitance, les services sociaux sollicitent, mais surtout obtiennent, des autorisations judiciaires d’enlever des bébés à peine nés dans les maternités.

Les procédures dans lesquelles se débattent ensuite les parents victimes de cette pratique sont dénoncées par eux comme violant tous leurs droits et fondés sur des fausses assertions, mensonges, parjures.

Toute la chaine participant à ce processus, travailleurs sociaux, témoins indépendants, experts et même, dans une certaine mesure, les avocats, sont rémunérés en fonction de « l’efficacité » et des résultats obtenus.

Toutes les personnes qui pourraient s’opposer à des dérives sont rémunérées par le système dont ils devraient dénoncer les abus ; inutile de préciser que cela n’arrive jamais.

Les pratiques qui sont dénoncées par les parents tombent normalement sous le coup des dispositions de l’article 8 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme qui dispose :

« Article 8 – Droit au respect de la vie privée et familiale

  1. Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance.
  2. Il ne peut y avoir ingérence d’une autorité publique dans l’exercice de ce droit que pour autant que cette ingérence est prévue par la loi et qu’elle constitue une mesure qui, dans une société démocratique, est nécessaire à la sécurité nationale, à la sûreté publique, au bien-être économique du pays, à la défense de l’ordre et à la prévention des infractions pénales, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection des droits et libertés d’autrui. »

Bien évidemment le caractère assez inimaginable de ces informations nécessite d’en vérifier la réalité.

Ces faits ont été relevés et dénoncés dans plusieurs articles de presse, reportages télévisés, mais aussi dans des contributions plus individuelles sur internet.

Vous trouverez ci-dessous un certain nombre de liens qui vous permettront, si vous le souhaitez, de prendre connaissance de différents témoignages portant sur ces faits (la pratique de l’Anglais est malheureusement nécessaire à l’exclusion du premier lien)

LIENS VERS DES ELEMENTS D’INFORMATION SUR L’ENLEVEMENT D’ENFANTS PAR LES SERVICES SOCIAUX BRITANNIQUES ET LA PRATIQUE DE L’ADOPTION FORCEE

http://videos.arte.tv/fr/videos/grande_bretagne_adoption_forcee-3728372.html

http://www.telegraph.co.uk/comment/columnists/christopherbooker/8612734/A-fathers-nightmare.html

http://www.forced-adoption.com/introduction.asp

http://www.telegraph.co.uk/comment/columnists/christopherbooker/7840626/Big-money-to-be-made-in-the-adoption-trade.html

http://www.telegraph.co.uk/family/8642651/Child-protection-system-tears-two-more-families-apart.html

http://www.express.co.uk/posts/view/259355/10-000-children-ripped-from-their-families

http://www.dailymail.co.uk/news/article-512768/Jailed-The-man-helped-wife-flee-abroad-social-workers-threatened-baby.html

http://www.telegraph.co.uk/comment/columnists/christopherbooker/8570173/The-mystery-of-Haringeys-missing-Girl-X-makes-a-mockery-of-the-Children-Act.html

http://www.allvoices.com/contributed-news/7220901-australia-says-sorry-for-forced-adoption-in-the-uk-babies-still-stolen-by-the-state

http://www.squidoo.com/mums-accused-of-abusing-children

http://www.dailymail.co.uk/news/article-1265416/Glimmer-hope-parents-court-halts-forced-adoption-18-month-old-daughter.html

http://act.libdems.org.uk/group/endforcedadoptionintheuk

http://www.telegraph.co.uk/comment/columnists/christopherbooker/8148987/Forced-adoption-another-win-for-the-child-snatchers.html

http://www.infoniac.com/news/forced-adoption-doesnt-give-parents-any-chance.html

http://www.dailymail.co.uk/news/article-1131200/Boy-5-forced-adoption-gay-couple-pleads-We-want-stay-gran-grandad.html

http://www.dailymail.co.uk/news/article-511609/How-social-services-paid-bonuses-snatch-babies-adoption.html?fb_ref=LikeButtonBottom&fb_source=profile_oneline

http://www.youtube.com/watch?v=qHFXIvGpwHw

http://www.youtube.com/watch?v=EN33cuqogFY&feature=mfu_in_order&list=UL

http://www.youtube.com/watch?v=vOx2CCphPg0&feature=mfu_in_order&list=UL

http://www.youtube.com/watch?v=riuksKe5BbU&feature=related

http://www.mirror.co.uk/news/top-stories/2010/10/10/500-parents-in-legal-action-to-win-back-stolen-children-taken-into-care-115875-22623940/

LIENS MIS A JOUR LE 1/08/11

http://www.telegraph.co.uk/comment/columnists/christopherbooker/8672670/Child-protection-wreaks-havoc-on-a-loving-family-once-again.html

http://www.dailymail.co.uk/news/article-1393059/Teenager-mother-hanged-just-days-discovering-baby-adopted.html

Syrie : massacre à la veille du Ramadan, communiqué du REMDH

Le Réseau Euro-Méditerranéen des Droits de l’Homme (REMDH) condamne avec la plus grande fermeté l’escalade meurtrière en Syrie et dénonce la persistance des autorités syriennes à vouloir réprimer le mouvement de contestation pacifique qui touche désormais l’ensemble du pays.

Le 31 juillet, l’armée syrienne a investi, à l’aube, la ville de Hama et sa banlieue, faisant usage d’armes lourdes contre la population civile, causant de nombreuses victimes et un nombre encore inconnu de blessés. Les autorités syriennes ont en parallèle lancé des offensives dans les différentes régions du pays en particulier contre les villes de Deraa (sud), Deir Ez Zor et Boukemal (est), et dans la banlieue de Damas, notamment à Moadamiyyaeh.

Le REMDH a obtenu une liste de 75 victimes, dont 56 à Hama, parmi lesquels figurent deux enfants, Lyal Askar (8 ans, de Deraa) et Omar Al Masri (13 ans, de Hama), ainsi qu’un chauffeur d’ambulance de la région de Hama, Haitham Najib Abdelrahman. Le bilan réel est vraisemblablement beaucoup plus lourd, mais encore impossible à établir avec précision aujourd’hui du fait de l’interdiction de l’accès au pays pour tout observateur étranger.

Selon des organisations de défense des droits de l’Homme en Syrie en lien avec le REMDH, des centaines de personnes auraient également été arrêtées de façon arbitraire en moins de 48 heures, notamment à Boukemal et Deir Ez Zor (est), à Lattakieh (ouest), à Qameshli (nord), à Deraa (sud) et dans la région de Damas (Douma, Al Qadam, Moadamyya, Berze notamment). Parmi les personnes arrêtées figure notamment le cheikh Nouaf Ben Ragheb Ben Hamoud Al Bachir, membre de la direction de la Déclaration de Damas en Syrie. Le REMDH rappelle que les disparitions forcées et la pratique de la torture pratiquées dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique constitue un crime contre l’humanité.

Kamel Jendoubi (voir son intervention au congrès de Reims ici), président du REMDH, a déclaré « Le régime syrien a volontairement choisi d’entraîner le pays vers un bain de sang. L’usage délibéré de moyens militaires contre la population civile est un crime international, et les responsables devront être jugés.» Le REMDH demande à l’Union européenne et à l’ensemble de la communauté internationale de porter assistance au peuple syrien et d’utiliser l’ensemble des moyens diplomatiques à leur disposition pour mettre un terme à la répression, y compris par l’adoption d’une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies renvoyant les faits relatifs à la commission de crimes contre l’Humanité devant la Cour pénale internationale.

Pour plus d’informations, contactez : + 45 30 82 83 37