Demandeurs d’asile : situation dramatique à Saint-Brieuc

Les 150 demandeurs d’asile du squat du 280 rue de Fougères de Rennes ont été évacuées par la police (25 cars de CRS…) (Ouest-France, Le Télégramme).

Un certain nombre d’entre eux a été envoyé à Saint-Brieuc par la préfecture de région.
Ils viennent s’ajouter aux demandeurs d’asile qui étaient déjà ici, notamment un couple de Géorgiens.

Les personnes seules sont abandonnées, les familles auront droit à quelques nuits d’hôtel.
Mais ensuite ?
La situation devient pour les associations totalement ingérable par manque de moyens.
Or, nous constatons que la directive 2003/9/CE du 27 janvier 2003 relative aux normes minimales pour l’accueil des demandeurs d’asile, n’est pas appliquée par l’Etat, qui manque là, de façon inacceptable, à ses obligations légales !

C’est pourquoi le Collectif briochin contre le racisme et pour la solidarité s’est réuni mardi 4 mai, et a organisé une conférence de presse devant la préfecture de Saint-Brieuc jeudi 5. Une manifestation est prévue le samedi 14 mai (d’autres informations seront données dès que possible) à Saint-Brieuc.

Bien entendu, la préfecture conteste ces informations !

Vous trouverez toutes les informations dans la vidéo de l’intervention de Jacques Le Troquer, porte parole du collectif, pendant la conférence de presse : Conférence de presse du collectif contre le racisme et pour la solidarité

Voir ci-dessous la lettre qui a été adressée au Préfet des Côtes d’Armor :

COLLECTIF CONTRE LE RACISME ET POUR LA SOLIDARITE

Chez ASTI, Centre Saint-Jouan
12, rue Gustave Eiffel
22 000 Saint-Brieuc
Tél-Fax : 02 96 68 64 72

Saint-Brieuc, le 5 mai 2011.

A Monsieur le Préfet des Côtes d’Armor

Monsieur le Préfet,

Le collectif contre le racisme et pour la solidarité  appelle votre attention sur la situation des demandeurs d’asile qui ont été évacués par la police, de leur squat  280 rue de Fougères, à Rennes.

Un certain nombre d’entre eux a été dirigé à Saint-Brieuc.

Et du fait de la régionalisation, la situation des demandeurs d’asile tant à Rennes qu’à Saint-Brieuc est réellement préoccupante, principalement au niveau de l’hébergement.

Les personnes seules ne perçoivent aucune aide, que faire ?

Les familles auront droit à quelques nuits d’hôtel. Mais ensuite ?

C’est de cette absence de prise en charge que nous vous saisissons.

D’une part, il est inacceptable que le simple fait de pouvoir retirer un dossier de l’OFPRA demande plusieurs mois et s’il est effectif que certains de ces dossiers sont actuellement examinés dans le cadre de la procédure de détermination de l’Etat responsable du traitement, en vertu du règlement européen (CE)  n°343/2003, il n’en demeure pas moins que la directive2003/9/CE du 27 janvier 2003 relative aux normes minimales pour l’accueil des demandeurs d’asile  dispose que Les États membres font en sorte que les demandeurs d’asile aient accès aux conditions matérielles d’accueil lorsqu’ils introduisent leur demande d’asile et prennent des mesures relatives aux conditions matérielles d’accueil qui permettent de garantir un niveau de vie adéquat pour la santé et d’assurer la subsistance des demandeurs.

De son côté, le Conseil d’Etat (CE, 16 juin 2008, n°300636) conclut qu’il en résulte un droit pour les demandeurs d’asile à «  bénéficier de conditions matérielles d’accueil comprenant le logement, la nourriture et l’habillement, ainsi qu’une allocation journalière » et ce « quelque soit la procédure d’examen de leur demande »

De plus, en ce qui concerne les enfants, il est patent qu’à ce jour, il y ait méconnaissance totale tant de l’intérêt supérieur de l’enfant que du respect à la vie privée et familiale résultant des engagements internationaux de la France, en ce que les enfants en bas- âge ne bénéficient pas de conditions de vie décente.

Au regard de ces éléments, et afin, qu’ensemble  nous trouvions rapidement une solution à ce gravissime problème, nous sollicitons  une audience de toute urgence.

Nous vous prions de croire,  Monsieur le Préfet, en l’assurance de notre profond respect.

Pour le Collectif, Annick Audoux, LDH

AC ! , Amnesty International, ACJI, Asti, Attac, ATD Quart Monde, CFDT, CGT, Confédération paysanne, Emmaüs, F.O.L, FO, FSU, Foyers d’Accueil,  Les Verts, LCR, LDH,   MJS, PC, PS,  Pastorale des Migrants,Resf, RESIA, Secours Populaire Français,UDAF, UDB, UNL22, Solidaires  et Citoyens.

Urgent : manifestation ce soir jeudi 3 février à Saint-Brieuc

La Cimade 22 appelle la population, les organisation à se rassembler devant la préfecture de Saint-Brieuc, ce soir à 17 h 30.
  • Aminate une jeune femme de 23 ans est jetée à la rue par la DDCS (direction départementale de la cohésion sociale) et l’AFTAM (Association pour la Formation des Travailleurs Africains et Malgaches), elle est demandeuse d’asile, elle doit être protégée par l’Etat.
  • Les demandeurs d’asile sont systématiquement jeté à la rue dans le 22
  • En mars l’AFTAM va mettre à la rue plusieurs familles et personnes seules, c’est programmée.
  • Nous demandons le respect du droit.
  • A Rennes une  Mongole demandeuse d’asile est morte, combien faut-il de morts pour que notre pays est un minimum d’humanité
  • Les organisations qui souhaitent se joindre à l’appel peuvent le faire savoir au 06 63 11 94 86.

13 ans, 2 ans, 3 semaines : leur mère est morte, leur père en rétention

(Nous avions évoqué le décès d’Alta Ming, à Rennes, dans un article précédent.)

C’est la situation monstrueuse que les lois contre les immigrés et l’acharnement des brutes qui nous gouvernent aux Pays-Bas comme en France font subir à trois enfants de 13 ans, 2 ans et trois semaines.

Amarjargal GANAA et Alta MING, un couple de Mongols, demandent l’asile aux Pays-Bas en 2007. Déboutés, ils rejoignent la trop longue cohorte des réfugiés sans papiers. Leur fils Ulaaka (né en 1997) les rejoint. En juillet 2008, nait à Rotterdam un second enfant, Amarbayasqalan. Alta Ming est arrêtée le 25 juin 2010 et placée en centre fermé aux Pays-Bas. Le 28 octobre, le père, Amarjargal GANAA est également arrêté. Enceinte et malade, Alta est libérée le 20 novembre 2010. Les autorités néerlandaises lui donnent 48 heures pour quitter le pays. Amarjargal GANAA est maintenu en rétention pendant que sa femme et ses enfants sont chassés. Ils se réfugient en France, à Rennes, où vit une petite communauté mongole.

Hébergés tant bien que mal par leurs compatriotes, dormant parfois dans la rue, Alta et ses enfants sont brinqueballés d’hébergements d’urgence en hôtels miteux. Elle s’épuise. Le 4 janvier, elle décède à l’hôpital de Rennes, à l’âge de 34 ans. L’enfant qu’elle porte peut être sauvé. Prématuré, il est encore hospitalisé. Les deux aînés sont recueillis provisoirement par une famille mongole sous le contrôle de l’ASE. Le plus grand est scolarisé au Collège des Hautes Ourmes à Rennes.

Leur père, Amarjargal GANAA, a été présenté le 18 janvier à un juge néerlandais qui a décidé la prolongation de sa rétention. Il exige un document attestant la paternité pour le libérer !

Pour l’heure, les documents exigés de façon bureaucratique ne peuvent pas être produits. Mais les enfants, eux, existent bien. Au-delà des vérifications légitimes de l’identité des uns et des autres et des nécessaires précautions, des mesures d’urgence s’imposent. A commencer par la libération du père, Amarjargal GANAA, et l’autorisation de séjour indispensable pour qu’il retrouve ses enfants à Rennes. Avec l’aide et, bien entendu, la vigilance de l’ASE.

C’est pourquoi le Réseau Education sans frontières, la Cimade, le Gisti et le MRAP 35 appellent à un…

Rassemblement
mercredi 2 février à 14 heures 30
devant l’ambassade des Pays-Bas

7 rue Eblé, à Paris 7° (métro Duroc)

Une déclaration d’Emmanel Luyindula

Libéré du centre de rétention administrative de Rennes Saint-Jacques mardi en fin d’après-midi, Emmanuel Luyindyla a tenu à être présent, avec son épouse Monika, mercredi soir, à la manifestation de soutien organisée à son intention à Saint-Brieuc. Cette manifestation a été l’occasion pour Eric Deschamps, de la Cimade, de mettre en garde les sans papiers contre les convocations qu’il peuvent recevoir du commissariat de police « pour régulariser leur situation » : arrivés au commissariat ils sont immédiatement conduits au centre de rétention. Il s’agit d’un piège grossier, et en outre parfaitement illégal.

Emmanuel a pris la parole pour remercier toutes les personnes qui l’ont soutenu pendant sa rétention. Son affaire n’est pas terminé : il faut maintenant qu’il obtienne un titre de séjour, comme il en a le droit.

Cliquer ici pour entendre sa déclaration : 2011-01-12 Déclaration Emmanuel

La FIDH s’inquiète de la dégradation de la situation en Tunisie

La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) est vivement préoccupée par la dégradation de la situation en Tunisie, où les émeutes survenues dans la région de Sidi Bouzid suite à la tentative de suicide de Mohamed Bouazizi (1) (voir le dernier communiqué de la FIDH : Emeutes dans la région de Sidi Bouzid) ont déjà causé la mort de deux personnes, fait plus de dix blessés et conduit à plusieurs arrestations. Ce mardi 28 décembre, le jeune Aïmen Miri s’est également immolé par le feu à Sidi Ben Aoun. Ces événements dramatiques ont engendré plusieurs mouvements de protestation sociale qui se sont étendus à plusieurs localités du gouvernorat de Sidi Bouzid, ainsi qu’à la capitale. 

Lire la suite de l’article sur le site de la FIDH.

Martine Mégret : manifestation à Rennes mardi 7

Dernière minute :

Nouvelle journée de mobilisation pour Martine !
Venez nombreux soutenir à nouveau Martine !
Déposez votre journée dès maintenant !

Mardi 7 à partir de 10h30 RV sur le parking de la Direction régionale de Pôle Emploi,
33 rue de Léon à Rennes.

Nous ne pouvons nous satisfaire du mépris de la Directrice Régionale Nadine Crinier
Battons-nous avec Martine jusque la victoire :
Un CDI pour Martine !

Le soutien à Martine Mégret s’amplifie

Martine Mégret en conversation avec Ronan Kerdraon, sénateur.

L’appel de l’intersyndicale à venir soutenir le combat de Martine Mégret pour obtenir sa réintégration en CDI au Pôle emploi de Loudéac, alors qu’elle a été licenciée il y a un mois, après avoir effectué 7 CDD en 8 ans, a été entendu : le hall de la maison de l’emploi n’a pas désempli ce mardi 30 novembre. Syndicats, militants, usagers, amis, voisins sont venus lui apporter son soutien, et ont occupé les locaux malgré la demande du président de la Cidéral relayée par le coordinateur de la maison de l’emploi de quitter les lieux.
Martine Mégret et l’intersyndicale restent déterminés à poursuivre le combat jusqu’à son terme, c’est à dire la signature d’un CDI.
Cliquer ici pour voir la vidéo.
Revue de presse : Le Télégramme, 2 articles ,  « La maison de l’emploi occupée« , et « Le directeur territorial retenu par les manifestants« .
Ouest-France : « La maison de l’emploi et Pôle emploi occupés à Loudéac« , « Le directeur territorial de Pôle emploi retenu par ses salariés« , « Pôle emploi : le mouvement vient de prendre fin à Loudéac ».

La 1ère assemblée générale de la section

La section Loudéac centre Bretagne a aujourd’hui un an. Dimanche 27 novembre, elle a tenu sa première assemblée générale à Trévé, dans la « maison Brazidec ».

Joseph Collet, maire, est venu saluer les participants, qui ont commencé leurs travaux après un casse-croûte convivial.

Assemblée générale 2010 à Trévé

La section rassemble aujourd’hui 32 adhérents. Le samedi 11 décembre, elle accueillera l’assemblée générale de la Fédération départementale de la ligue des droits de l’homme, et le 22 janvier, une délégation participera à l’assemblée générale régionale, à Saint-Brieuc.

Vous trouverez le rapport d’activité 2010 de la section dans la rubrique « Nous connaître« , à gauche de l’écran.

Les jeunes mettent de l’ambiance dans la manifestation

Ambiance joyeuse, mardi 19 octobre, à Saint-Brieuc, pendant la manifestation pour la défense des retraites : les jeunes y étaient venus très nombreux. Ce mélange de génération a donné un coup de frais à la mobilisation, qui se confirme à chaque manifestation. L’enjeu, c’est le droit à une retraite décente, et un système de retraite solidaire.

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.

Manifestation pour la défense des retraites