Le droit doit aussi s’appliquer sur les campus universitaires- communiqué

Les faits

Une intervention de la police nationale a eu lieu le 8 septembre sur le domaine universitaire du Saulcy à Metz.

Les policiers ont procédé à un contrôle d’identité d’étudiant.es qui étaient en train de tenir un stand aux couleurs d’un collectif, en présence de membres d’une organisation représentative étudiante.

Un drapeau palestinien a été retiré par la police, arguant du « contexte géopolitique ». A ce sujet, la LDH rappelle qu’exprimer sa solidarité avec le peuple palestinien n’est ni un délit ni une menace, c’est un droit.

Cette intervention policière ne semble pas avoir été  réalisée dans le cadre d’une réquisition de la présidence de l’Université, ni dans le cadre de circonstances permettant une action des forces de l’ordre sans réquisition, comme cela peut être le cas en situation de flagrant délit.

Position de la LDH

Les universités sont des institutions particulières qui jouent un rôle central dans la formation des citoyens et qui mettent à leur disposition des connaissances nécessaires au  débat public. 

La liberté d’expression des étudiants, au même titre que les libertés académiques, constitue un fondement essentiel de leur rôle démocratique.

Cela est- confirmé par le Code de l’Education Article L.811-1 : « Les usagers du service public de l’enseignement supérieur […] disposent de la liberté d’information et d’expression à l’égard des problèmes politiques, économiques, sociaux et culturels. Ils exercent cette liberté à titre individuel et collectif, dans des conditions qui ne portent pas atteinte aux activités d’enseignement et de recherche et qui ne troublent pas l’ordre public. »

La LDH Metz- Moselle apporte son soutien à la présidence de l’université de lorraine qui s’est positionnée contre  cette violation manifeste des franchises universitaires sur le campus du Saulcy.

La LDH rappelle que c’est la Présidence de l’Université qui a la responsabilité légale d’assurer les libertés d’expression et de réunion des étudiant.es sur le campus. La Présidente est la personne garante de l’exercice effectif de ces droits.

La LDH rappelle que les étudiant.es bénéficient de la liberté d’organiser des réunions, débats, ou autres événements liés à des sujets politiques, sociaux, culturels ou universitaires.

Toute mesure visant à limiter la liberté d’expression des étudiant.es doit être justifiée, nécessaire et adaptée à la situation. Une simple distribution de tracts sur le campus du Saulcy ce 8 septembre ne justifiait nullement l’intervention de la police.

La LDH Metz- Moselle apporte son soutien plein et entier aux étudiant.es , dont la liberté d’expression ne saurait être mise en cause, lorsque celle – ci s’exerce dans le respect des procédures de l’établissement.

UN LABEL EST-IL NEUTRE?

Fêtes de la Mirabelle, lettre ouverte à Monsieur le Maire de Metz

Monsieur le Maire, les fêtes de la Mirabelle ont obtenu le label « Les Plus Belles Fêtes de France ».

Cela peut paraitre flatteur et vous vous en réjouissez. « Nous avons reçu un label que nous n’avons pas demandé, qui ne nous a pas coûté d’argent. Je me moque de savoir s’il s’agit de gens d’extrême gauche ou d’extrême droite, s’ils trouvent que les Fêtes de la Mirabelle sont très bien. » (RL du 19/08)

Mais il me vient aussitôt à l’esprit cette morale de la fable :

« Mon bon Monsieur, apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute ».

Cette valorisation des Fêtes de la Mirabelle n’a pas couté d’argent, mais cela ne signifie pas qu’elle n’a pas un coût. Ce coût est symbolique et politique. Cette labellisation s’inscrit dans une stratégie de l’extrême droite qui consiste à porter un message culturel identitaire sous couvert de valorisation des terroirs.

Les flatteurs, ce sont ceux qui portent le projet Péricles dont le but est d’ organiser la victoire de l’extrême-droite  en 2027.

Nous tenons à vous faire part de notre défiance vis-à-vis de ce Label .

Nous aurions davantage de plaisir à participer aux fêtes de la Mirabelle, si comme beaucoup d’autres, vous refusiez ce cadeau empoisonné.

Pour la LDH

Bernard LECLERC

Président de la section METZ MOSELLE

La persécution des femmes en Afghanistan : une urgence féministe mondiale

Depuis le retour au pouvoir des talibans en 2021 après des décennies de guerres impérialistes, les droits des femmes dans l’espace public et dans l’espace privé sont broyés. Femmes et filles sont soumises à une discrimination systématique et généralisée, un « crime contre l’humanité fondé sur le genre » selon Amnesty International. 

L’isolement forcé

Le régime taliban efface les femmes de la société. Il a détruit les institutions judiciaires qui défendaient leurs droits. Leurs fenêtres sont murées, elles ne doivent plus être vues ni entendues. Leur droit à l’éducation a été suspendu : en 2023, 80 % des filles étaient privées d’accès à l’école, 30 % n’avaient jamais commencé l’enseignement primaire. Selon ONU Femmes, d’ici 2026, la déscolarisation des filles élèvera de 45 % le taux de maternité précoce. Ce fléau touche déjà des milliers de femmes. La situation s’aggrave pour les plus jeunes : 28,7 % des filles de moins de 18 ans sont mariées, 10% avant l’âge de 15 ans.

Dans ce pays dévasté par la guerre et rongé par la misère, le mariage est un mécanisme de survie. Leur retrait du système éducatif a des conséquences dramatiques. Leur santé mentale est gravement atteinte. Le nombre de leurs suicide augmente, 80% sont des suicides de femmes.

En mars 2024,le Ministre du Vice et de la Vertu a restauré la lapidation des femmes accusées d’adultère et la flagellation. Ces graves atteintes aux droits humains ont été sévèrement critiquées par des experts, comme Abdul Wahid Sadat, président de l’Association des avocats afghans: “Du point de vue du droit musulman, elles contredisent les principes fondamentaux selon lesquels la promotion de la vertu na jamais été définie par la force, la coercition ou la tyrannie.” 

Malgré la persécution, les femmes afghanes font preuve d’une résilience et d’un courage remarquables. Elles résistent en dépit des interdictions et des menaces, organisent des radios, des classes clandestines et en ligne pour filles, forment des communautés de soutien. Beaucoup continuent de lutter pour la liberté, la dignité et le droit à la vie. « Les talibans veulent étouffer les femmes, mais elles ne seront pas réduites au silence » (Zubaida Akbar, militante afghane). Ces courageuses actions clandestines montrent la détermination des femmes afghanes.

La France et l’asile

Le monde et les pays occidentaux doivent réagir et traduire leurs engagements en actions concrètes. La situation sur le terrain est désastreuse. Les femmes qui parviennent à rejoindre des pays voisins, comme l’Iran ou le Pakistan, se heurtent à la difficulté d’obtenir un visa, la procédure est trop lente, restrictive. Laissées sans protection, beaucoup sont exposées à de nouvelles violences.

Des initiatives comme celles du « Comité International de Défense des Femmes Afghanes » appellent à une mobilisation internationale et font campagne pour l’accueil des femmes afghanes réfugiées. En juin 2024, Amnesty a remis une pétition à l’Élysée signée par 148.000 personnes demandant des visas pour les femmes afghanes. 

Le 11 juillet 2024, la Cour nationale du droit d’asile a estimé que les femmes afghanes doivent toutes pouvoir bénéficier du statut de réfugiée. Ce tournant reconnaît la persécution fondée sur le genre en Afghanistan: le gouvernement français doit désormais prendre ses responsabilités. 

La France a promis de protéger les femmes afghanes, elle doit passer de la parole aux actes et mettre en place les trois piliers d’un programme d’urgence: * la protection des femmes fuyant l’Afghanistan pour les pays voisins, ** la délivrance accélérée des visas leur permettant d’entrer en France, *** l’accueil des femmes et de leurs enfants sur le territoire national.

Le cabinet du préfet de Moselle a reçu le 9 décembre notre délégation départementale du « Comité International de Défense des Femmes Afghanes » qui demandait que les dossiers déposés en préfecture soient traités favorablement. La sécurité intérieure a entendu notre demande et la transmettra au service compétent (la direction de l’immigration) sans garantie de réponse.

Nous poursuivons notre campagne pour un accueil digne de toutes les femmes afghanes et notre appel à signer notre lettre ouverte au Ministère des Affaires étrangères. 

Une mobilisation mondiale

Les violences et discriminations infligées aux femmes en Afghanistan ne sont pas seulement une tragédie locale, mais un défi mondial que doit combattre une solidarité internationale exigeant des gouvernements qu’ils agissent pour les en protéger.

Les femmes et les enfants restent les premières victimes des guerres, des catastrophes climatiques et du patriarcat, et nous devons faire en sorte qu’elles ne soient pas oubliées. Le combat pour la sécurité et la liberté des femmes ne peut plus se limiter à des actions symboliques ou ponctuelles.

Buchers, talibans, culture du viol ou industrie pornographique, les châtiments corporels infligés aux femmes obscurcissent l’horizon et nous devons nous demander ce qu’ils révèlent de la misogynie dont reste imprégnée l’humanité. Il est vital que partout nous utilisions nos plateformes afin d’organiser la mobilisation et la solidarité pour mettre fin à cette violence destructrice. 

Aldjia MOULAI

Membre du Comité international de défense des femmes afghanes

Article parut dans « La lettre  » N°102

Pour la liberté de création et de diffusion

Le 14 Mars 2025, le centre Pompidou Metz et l’association Frag/ment organisent un concert de Keiji Haino. Ce concert est un évènement musical associé à l’exposition de Cerith Wyn Evans au centre Pompidou.

Le concert devait se dérouler à la Cathédrale de Metz. Suite à une vidéo diffusée sur Youtube et relayée par des proches de Civitas, le centre Pompidou de Metz déplace le concert : il n’aura pas lieu à la cathédrale mais dans une salle du centre Pompidou.

Après l’annulation du concert de Bilal HASSANI en avril 2023, pour la deuxième fois une structure culturelle messine se soumet aux injonctions d’intégristes catholiques. « Le diocèse et le chapitre de la cathédrale de Metz ne sont aucunement décisionnaires dans le choix fait par le Centre Pompidou de déplacer le concert », a indiqué le diocèse à l’AFP, expliquant qu’il s’agissait d’une « décision du Centre Pompidou, pour raison de sécurité ». Celui-ci dit que le choix de ce transfert s’est fait « dans le souci de préserver l’événement comme un moment de partage ».

Les injonctions et les menaces ne doivent pas fixer les règles de ce qui est permis ou non en terme de création et de diffusion culturelles à Metz.

Face à cela, nous ne pouvons pas rester indifférents

Nous ne pouvons pas nous résigner collectivement à ce que la soumission à de telles injonctions devienne la règle.

Vive la démocratie!

Pour que vive le désordre démocratique et qu’il constitue notre nouvel horizon !

Les électrices et électeurs ont tranché : le Rassemblement national (RN) est battu. Ce résultat s’explique par un front républicain mis en œuvre grâce à la mobilisation des actrices et acteurs politiques, associatifs, syndicaux, et de millions de citoyennes et citoyens. La participation électorale massive acte de façon indiscutable le rejet de la société d’exclusion que prône le RN. Le Nouveau Front Populaire (NFP) est en tête, suscitant un immense espoir pour les forces progressistes.

La séquence ouverte par la dissolution n’est cependant pas close. La réponse électorale écarte le péril imminent, mais elle ne résout pas les défis économique, écologique, social et démocratique.

La démocratie étouffe. La démocratie représentative est aujourd’hui en crise. Ramenée aux seules procédures électorales, elle ne peut pas réussir à incarner la volonté populaire. Elle confisque le débat démocratique, et la représentation politique semble avoir abdiqué et délégué aux logiques de marchandisation la résolution des problèmes liés la paupérisation, aux inégalités.

L’aspiration à un renouveau démocratique est forte parmi tout l’électorat 

Le sentiment de ne pas être pris en compte par les décideurs politiques et la question de la légitimité de la décision démocratique sont au cœur du besoin de renouveau démocratique.

Une démocratie vivante suppose la garantie d’une information indépendante des pouvoirs financiers ou des pouvoirs d’état.

La concentration des médias entre les mains de quelques patrons de l’industrie, du luxe ou des télécoms est inquiétante. L’équilibre entre médias publics et privés est fragile.

Une démocratie vivante, c’est une école qui permet à tous les enfants, quelle que soit leur origine sociale, de devenir des citoyens éclairés, émancipés et capables de raisonner par eux-mêmes.

Une démocratie vivante institue et multiplie les outils de démocratie délibérative articulant droit d’initiative et participation directe des citoyens à l’élaboration des décisions, que ce soit dans les entreprises, aussi bien qu’à chaque niveau de prise de décision. 

Cet appel à désordre démocratique s’inscrit comme un cri d’alarme face à des pratiques de plus en plus autoritaires de la démocratie.

Bernard Leclerc

Voir la résolution de congrès « Vive la démocratie »

Voir le communiqué « un espoir s’est levé »

Votez pour assurer la défaite de l’extrême droite!

A l’issue du premier tour de ces élections législatives anticipées, le Rassemblement National est arrivé en tête dans toutes les circonscriptions du département.

Nous saluons le choix fait par les candidat.e.s du Front Populaire arrivé .es en troisième place de se désister au profit du candidat le mieux placé pour faire échec au Rassemblement National.

L’enjeu du vote de dimanche prochain dépasse radicalement ce qui nous divise. Ce n’est pas une question de droite ou de gauche.

C’est une question encore plus essentielle qui va se jouer, celle de la possibilité de vivre toutes et tous ensemble en France.

A cette question, le Rassemblement National répond par un projet politique raciste et violent, celui de la destruction progressive des libertés et plus généralement de la République, qui a toujours été sa cible première.

Ce qui est en jeu, c’est le risque de l’arrivée au pouvoir d’un parti dont le programme est construit autour de la négation de l’égalité en droit des êtres humains, proclamée par l’ONU en 1948. C’est à cette égalité que nous, syndicats et associations, travaillons jour après jour, pour que chacune, chacun, ait accès à un service, à un droit, une réponse à ses besoins.

Le 7 juillet, toutes les voix sont importantes pour faire échec au Rassemblement National !

Mobilisez vous, pour faire voter dimanche pour le candidat le mieux placé face au RN !

Pour télécharger le tract inter-syndical, inter-associatif au format pdf imprimable

La LETTRE, le numéro 100

Pour télécharger ce numéro 100 de la Lettre et un complément à cette lettre.

Un numéro consacré à la situation posée par la dissolution de l’Assemblée Nationale, et le combat idéologique que nous menons contre l’Extrême Droite.

Au sommaire :

Histoire de la lettre     

Extrême droite et école publique                                     

Immigrés, le grand accablement                                       

Ultra libéralisme du RN   

Pour que vive la démocratie                                     

Privatisation de l’audiovisuel public                                

Libertés                       

Contre l’extrême droite, pour une alternative

Avec les forces associatives, syndicales, nous avons appelé à manifester le 15 juin contre l’extrême droite pour une alternative démocratique, sociale et écologique.

Une manifestation qui a réuni entre 1500 et 2000 personnes.

Ci dessous, le discours de fin de manifestation prononcé par Hélène LECLERC

Aujourd’hui, nous – associations, syndicats, citoyens jeunes et moins jeunes,

nous affirmons , ensemble,  notre volonté de battre l‘extrême droite aux  élections législatives des 30 juin et 7 juillet

L’arrivée de l’EXTRÊME DROITE au pouvoir serait :

  • Une remise en cause totale des libertés et des droits ,
  • Ce serait des services publics et des politiques sociales, encore plus étranglés.
  • Des  personnes précaires encore plus maltraitées

Nous devons tout faire pour éviter que cela ne nous arrive .

Battre l’extrême droite dans les urnes, c’est défendre les droits sociaux

Pour l’EXTRÊME DROITE, il n’ y a pas d’injustices sociales. Le libéralisme n’est pas un problème et il y a assez de logements sociaux .

Le seul problème, ce sont  les  étrangers.

L’ EXTRÊME DROITE veut  diminuer les aides sociales , réduire les services publics et  obliger les chômeurs à prendre le travail qu’on leur propose.

Nous, nous pensons qu’il est  nécessaire

  • de mieux répartir les richesses,
  • de lutter contre le super- libéralisme et la fraude fiscale
  • de  préserver et de consolider les mécanismes de protection sociale acquis de haute lutte :L’assurance maladie,  l’hôpital public, les caisses d’allocations familiales, les logements sociaux. 

Et enfin il faut  refuser toute mesure de  préférence nationale !

Battre l’extrême droite dans les urnes, c’est défendre des droits civiques et cela commence par l’école

Pour l’EXTRÊME DROITE , l’ école doit redresser les corps, redresser les esprits, pour redresser la nation

former à l’ordre et à l’obéissance et surtout maintenir chacun dans sa condition d’origine .

Pour nos enfants et nos petits-enfants, nous voulons une école démocratique qui permette à chacun et chacune d’aller au bout de ses projets,

Une école de la liberté qui forme des personnes capables de penser par elles-mêmes,

Une école qui  prépare non seulement à la vie active mais aussi  à la citoyenneté.

Battre l’extrême droite dans les urnes, c’est Défendre   l’environnement

Pour L’EXTRÊME DROITE , l’écologie est punitive La réponse proposée, c’est acheter et produire en France

Nous, nous savons que les conséquences du dérèglement climatique et les atteintes à la biodiversité sont déjà très perceptibles et que cela nécessite d’urgence des actions de l’Etat.

Battre l’extrême droite dans les urnes, c’est promouvoir un projet alternatif .

Il n’ y pas de fatalité. L’essentiel à cette heure est de mobiliser pour voter et faire voter aux législatives.

Et pour  mobiliser , il faut porter des mesures concrètes de solidarité, d’égalité et de justice !

Pour voter, faire une procuration, quand on vient d’avoir 18ans….

Pour télécharger le discours

Voir l’appel commun : Ensemble contre l’extrême droite !

Et le Républicain Lorrain nous a fait l’honneur de sa Une

Travail et droits de l’Homme

COMMUNIQUE LDH Metz-Moselle . Le droit du travail doit être respecté ,

soutien à Christian PORTA

La LDH Metz – Moselle s’élève vigoureusement contre le non-respect délibéré du droit du travail par  l’entreprise In Vivo- Neuhauser de Folschviller.

Le code du travail prévoit que le licenciement d’un représentant syndical ne peut intervenir qu’après autorisation de l’inspecteur du travail. Cette autorisation de licenciement est refusée à l’entreprise qui passe outre et licencie Christian Porta, délégué syndical central depuis 10 ans. Une première décision du Conseil des Prud’hommes conclut à sa réintégration dans l’entreprise. Dès sa réintégration, l’entreprise le licencie à nouveau.

Le juge des Prud’hommes demande alors sa réintégration tout en faisant un signalement au Procureur de la République relatif aux « atteintes réitérées à l’exercice du droit syndical des salariés».

Droit de grève, droit syndical, protection des représentants du personnel : tous ces droits sont indispensables à la cohésion sociale. Ce n’est pas pour eux-mêmes que les élus du personnel sont protégés, c’est pour protéger les intérêts de l’ensemble des salariés.

L’entreprise In Vivo, par sa prise de position défie la loi. Elle conteste ouvertement les règles communes qui organisent le travail salarié et qui se sont construites au fil de combats pour donner davantage de place à la participation des salariés, « par l’intermédiaire de ses délégués, à la détermination collective des conditions de travail ainsi qu’à la gestion des entreprise »s (constitution françaisepréambule de 1946 – 8).

Le travail n’est pas une marchandise, c’est l’un des principes sur lesquels s’est fondée l’Organisation internationale du travail, il y a 80 ans.

Dans une société démocratique, la démocratie doit avoir sa place là ou la vie de chacun s’organise, et donc aussi sur le lieu de travail. Cela se fait par la participation des salariés.

La LDH apporte tout son soutien au combat pour le respect du droit du travail et pour le développement de la démocratie en entreprise. C’est nécessaire à la cohésion de notre société.

Voir aussi la déclaration de Philadelphie

Le communiqué au format pdf

LÉGISLATIVES en MOSELLE

Un résultat inquiétant.

Une participation de 41% seulement pour ces élections législatives.

A l’issue de ce premier tour, sur les neuf circonscriptions du département, l’extrême droite est arrivée en tête dans cinq circonscriptions et sera présente au second tour dans sept circonscriptions.

Nous appelons à faire échec à l’extrême droite et à ses idées.

La liberté, l’égalité et la fraternité ne sont pas négociables et doivent être protégées de leurs pires ennemis, ceux et celles qui ne souhaitent qu’une chose : détruire l’idéal démocratique et les valeurs de la République, remettre en cause l’intérêt général et mettre en œuvre un programme antisocial de « préférence nationale » tissé de xénophobie, de haine et de mensonges.

Faire échec à l’extrême droite, c’est combattre ces idées dangereuses qui désignent des boucs émissaires, érigent en système inégalités et discriminations, conduisent au racisme, à l’antisémitisme, au rejet puis à la haine de l’autre et finalement à des actions violentes.

Faire échec à l’extrême droite, c’est s’opposer par le vote à ceux qui sont porteurs de ces idées et qui se présentent aux suffrages.

Alors le 19 juin, votez !