Communiqué : Nuit debout

Communiqué de la LDH fédération de Paris

Nuit debout

Des milliers de personnes se réunissent Place de la République à Paris, et dans toute la France, depuis le 31 mars. Des assemblées se forment où les gens discutent et échangent. Le public, constitué en majorité de jeunes, se réapproprie la parole et l’espace public dans une forme originale de démocratie tout en la construisant, comme en témoignent des formes d’organisation non hiérarchiques et la diversité des thèmes (logement, climat, sexualité, féminisme, santé, intermittents…).

La loi travail, l’état d’urgence ont été les moteurs de cette mobilisation.

Quels que soient les prolongements de ce mouvement, on ne peut que saluer cet exercice salutaire de démocratie qui tranche de façon innovante avec la monopolisation de la parole publique comme le montre la grande diversité de celles et ceux qui prennent la parole.

Profondément attachés à la liberté d’expression, nous apportons notre soutien à ce mouvement et demandons avec force aux autorités compétentes de garantir des conditions satisfaisantes à ce sursaut démocratique.

Cela suppose de fournir des conditions matérielles décentes (WC, éclairage) aux participants et de cesser un encadrement policier permanent émaillé de démonstrations de force et de destruction injustifiable d’installations ou de matériel, voire de nourriture.

La démocratie est incompatible avec l’état de siège.

Ce n’est pas ce signal qui doit être envoyé à la jeunesse, mais celui de la liberté dont ils pourront s’emparer.

Paris, le 15 avril 2016

section Paris 5/13 : projection de « This is my land »

jeudi 21 avril à 20h : « This is my land », documentaire de Tamara Erde. Ciné-débat organisé par la section 5/13. En présence de Gilles Manceron, historien, membre du collectif « Trop c’est trop ». Et si le conflit israélo-palestinien était une question d’éducation ? Au Espace Saint-Michel, 7 place Saint-Michel– 75005 Paris (Métro Saint-Michel). Tarifs : 8€, TR 6,5 €. CUGC Illimité et Le Pass acceptés.

Libérez-les ! – Rassemblement mercredi 13 avril 2016 à 18 h 30 à Paris

LIBÉREZ-LES !

Nous refusons d’oublier les lycéennes nigérianes otages de Boko Haram

Le 14 avril 2014, Boko Haram enlevait 276 lycéennes à Chibok, dans le nord-est du Nigeria.

Certaines ont réussi à s’enfuir mais 219 sont restées aux mains de ce groupe terroriste qui a fait allégeance à l’Etat Islamique.

Deux longues années de souffrance pour elles et leurs familles !

Les adolescentes ont sûrement été converties de force et dispersées, « mariées » de force, violées, peut-être vendues comme esclaves, prostituées ou même envoyées se faire exploser pour commettre de nouveaux attentats.

Exprimons notre solidarité avec elles, avec leurs familles et avec les otages libéré-es qui doivent être accompagné-es pour pouvoir se reconstruire. 

Rassemblement mercredi 13 avril 2016 à 18 h 30

Place de la République à Paris

devant la Statue de la République

–     pour que l’ONU prenne ses responsabilités afin d’arracher la libération des otages

–     pour faire cesser l’impunité de Boko Haram

–     pour défendre le droit universel à l’éducation

–     pour dire non au terrorisme islamiste, là-bas, ici, partout.


Coordination I am Chibok  Je suis Chibok France, Avec le soutien de Alliance Internationale des Femmes – Alliance des Femmes de l’Europe Méridionale – Association de la Diaspora et des Amis de Fondjanti – Collectif Contre le Terrorisme – Collectif Urgence Darfour – Comité Laïcité République – Comité Soudan – Femmes Solidaires – Ligue du Droit International des Femmes – Mouvement Pour la Paix et Contre le Terrorisme – Otages du Monde – Regards de Femmes – Réseau féministe « Ruptures » , Marche Mondiale des Femmes France…


– signer, partager, faire signer la pétition 

https://www.change.org/p/l-organisation-des-nations-unies-refusons-d-oublier-les-lyc%C3%A9ennes-nig%C3%A9rianes-otages-de-boko-haram?recruiter=37950320&utm_source=share_for_starters&utm_medium=copyLink
– partager la tribune 

Tribune : Nous refusons d’oublier les lycéennes nigérianes otages de Boko Haram

Communiqué de la LDH et du MRAP : STOP aux violences contre manifestants et syndicalistes dans le 19eme !

Nous dénonçons avec force les violences policières dont jeunes manifestants et syndicalistes ont été victimes ces derniers jours, dans le 19eme, lors de manifestations ou de distribution de tracts contre la loi El Khomri.
Rien ne justifie que la violence s’exerce contre de jeunes lycéens ou des militants syndicaux tant de la part des autorités policières que de vigiles ou membres de force de sécurité.
Le droit à manifester est un droit reconnu. La distribution de tracts sur la voie publique est licite. Le fait de prendre des photos sur la voie publique n’est pas un délit. Ces libertés du citoyen doivent être respectées.
Tout ceci démontre la nocivité de la prolongation de l’état d’urgence qui conduit à des actions des forces de l’ordre ou de personnes « sécurité » contraires aux lois en vigueur dans une démocratie.
Nous demandons que cesse cette escalade de la tension et les brutalités contre les manifestants et que toute la lumière soit faite sur ces violences dans le respect de l’Etat de droit.

Paris, le 11 avril 2016

Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples. Comité local de PARIS 19/20. mrap.paris19-20@laposte.net

Ligue des droits de l’Homme. Section de Paris 19. ldhparis19@hotmail.com

Communiqué de la FCPE du lycée Voltaire et de la LDH Paris 20° au sujet des violences policières sur mineurs au Lycée Voltaire

Indignation face aux violences policières répétées contre les élèves des établissements scolaires
Depuis le 9 mars, des lycéens et lycéennes du lycée Voltaire de Paris, comme beaucoup d’autres jeunes, ont rejoint le mouvement national de contestation du projet de loi Travail El Khomri, appelés par leurs syndicats à des manifestations et mobilisations.
Lors de ces manifestations, plusieurs lycéens et lycéennes de Voltaire ont subi des violences policières. Une jeune manifestante a reçu des coups de matraque alors qu’elle aidait une camarade qui était tombée, elle a une cote cassée . Un autre, voulant éviter une salve de coups de matraques s’est blessé en se jetant par dessus une balustrade. Des policiers ont cassé des téléphones portables. Enfin un élève mineur a subi une interpellation abusive lors de la manifestation. Tous ne racontent pas, tous ne veulent pas porter plainte car ils ont peur.
Dans ce climat de débordement de violences venant d’adultes censés incarner la loi et l’ordre, le 1er avril au matin, lors d’un blocus devant le lycée Voltaire, un élève de classe de seconde, âgé de 15 ans, a été interpellé sous les yeux de ses professeurs impuissants qui veillaient devant le lycée. Son interpellation faisait suite à une tentative avortée d’une mise à feu d’un papier jeté dans une poubelle. Ce jeune de 15 ans a subi une garde à vue jusqu’à 19 heures, pendant laquelle  il a été interrogé 45 minutes sans avocat . Puis il a passé une nuit au dépôt, en détention, sans avoir vu ses parents. La mère et le jeune ont été mal informés de leurs droits et le lycéen n’a vu l’avocate qu’au matin avant l’audience. Il est alors passé devant le juge et a été mis en examen pour «détérioration de bien public avec possible mise en danger d’autrui».
– La FCPE  souhaite qu’au vu de l’âge du jeune et du contexte, les charges contre lui soient abandonnées.
– Elle prendra contact avec le Défenseur des droits et le Médiateur de la Ville de Paris pour faire valoir les droits de cet adolescent.
– Elle réaffirme son indignation face aux violences policières répétées contre les élèves des établissements et sa solidarité avec le lycée Bergson.
 – Elle soutiendra les élèves et les familles qui veulent témoigner d’incidents avec les forces de l’ordre.
 – Des membres de la FCPE créent un comité de soutien aux lycéens de Voltaire victimes des violences policières et à leur famille,en lien avec les lycéens et leurs professeurs qui le souhaitent : comitevoltaire@gmail.com
  – Elle rappelle que le droit de réunion et d’expression est inscrit dans le code de l’éducation.
La FCPE du lycée Voltaire reprend à son compte le communiqué de la FCPE Nationale du 14 mars, qui a réaffirmé «son soutien aux organisations de jeunesse ».
FCPE du Lycée Voltaire
Ligue des droits de l’Homme de Paris 20°

section Paris 20 : Comment réagir face à l’état d’urgence ?

mardi 29 mars à 19h : le Collectif « Stop à l’état d’urgence » de Paris 20 dont la section Paris 20 est membre organise une réunion-débat « Comment réagir face à l’état d’urgence ? ».

Avec : Laurent Bonelli, sociologue, professeur à l’université Paris Ouest Nanterre La Défense (Institut des sciences sociales du politique) et auteur d’ouvrages sur la sécurité urbaine, la surveillance et la lutte contre le terrorisme ;

Fernanda Marrucchelli de la FASTI (Fédération des Associations de Solidarité avec les Travailleurs Immigrés) ;

Mathieu Santel, syndicaliste de Sud Aérien.

Au Lieu-Dit, 6 rue Sorbier, Paris 20, Métro Ménilmontant ou Gambetta, Bus 96 – Arrêt Henri Chevreau.

Contact : collectifcontreletatdurgence20@gmail.com – http://www.stopetatdurgence.org/

Entrée libre et gratuite, sans réservation

section Paris 14/6 : projection-débat

– Mercredi 23 mars de 20h à 22h : La section Paris 14/6 vous invite à la projection du documentaire-entretien avec les sociologues Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon réalisé par Yannick BOVY, suivi d’un débat en présence de Daniel ROME, membre du Conseil Scientifique d’ATTAC et co-auteur du livre « Le Livre Noir des Banques ».

Dans leur livre « La Violence des Riches », Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon dressent le constat minutieux de la violence sociale qui ne cesse de s’intensifier et qui provoque sidération et résignation. Dans le même temps, les plans de sauvetage des banques françaises après la crise de 2008 provoquée par la spéculation à outrance, ont coûté des centaines de milliards d’euros.

A la Maison des Associations du XIVème, 22 rue Deparcieux 75014 Paris. Métro : Denfert-Rochereau – Bus : 28, 38, 58, 88