soirée Debout dans le 14e

Après le recours à l’article 49.3, la manifestation interprofessionnelle et la violence de sa répression par les forces de l’ordre, la Soirée Debout de jeudi 12 mai a été consacrée à échanger particulièrement sur la tension des derniers jours, et sur la nécessité de nous battre pour garder la liberté de parole et de rassemblement. Plus que jamais, nous vous invitons à nous rejoindre pour la :

Nuit Debout du 14e arrondissement sur le parvis de la gare RER Denfert-Rochereau.

Les échanges sur l’organisation de la Nuit Debout ont permis de faire émerger deux propositions de commissions thématiques :

> “Vivre au travail et vivre sans travail”. Parmi les sujets que les participant.e.s du 12 ont suggéré: droits des chômeurs, place des retraités, convergence des précariats, revenu inconditionnel.

> “Vous ne nous représentez pas”: Quelle République pour demain ? Quelle organisation politique après le 49.3 ?

Toutes vos propositions de thématiques, d’animations, d’actions… sont bonnes à prendre: rendez-vous le 19 pour la Nuit Debout du 14e

Les citoyen.ne.s de “Quatorze Deboutquatorze.debout@gmail.com (avec le soutien du Collectif du 14e arrondissement pour la défense des droits sociaux et politiques)

Premiers signataires : Assemblée Citoyenne Paris 14, ATTAC Paris 14, LDH Paris 14/6, EELV Paris 14, Ensemble! Paris 14, PG Paris 14

Communiqué : Nuit debout

Communiqué de la LDH fédération de Paris

Nuit debout

Des milliers de personnes se réunissent Place de la République à Paris, et dans toute la France, depuis le 31 mars. Des assemblées se forment où les gens discutent et échangent. Le public, constitué en majorité de jeunes, se réapproprie la parole et l’espace public dans une forme originale de démocratie tout en la construisant, comme en témoignent des formes d’organisation non hiérarchiques et la diversité des thèmes (logement, climat, sexualité, féminisme, santé, intermittents…).

La loi travail, l’état d’urgence ont été les moteurs de cette mobilisation.

Quels que soient les prolongements de ce mouvement, on ne peut que saluer cet exercice salutaire de démocratie qui tranche de façon innovante avec la monopolisation de la parole publique comme le montre la grande diversité de celles et ceux qui prennent la parole.

Profondément attachés à la liberté d’expression, nous apportons notre soutien à ce mouvement et demandons avec force aux autorités compétentes de garantir des conditions satisfaisantes à ce sursaut démocratique.

Cela suppose de fournir des conditions matérielles décentes (WC, éclairage) aux participants et de cesser un encadrement policier permanent émaillé de démonstrations de force et de destruction injustifiable d’installations ou de matériel, voire de nourriture.

La démocratie est incompatible avec l’état de siège.

Ce n’est pas ce signal qui doit être envoyé à la jeunesse, mais celui de la liberté dont ils pourront s’emparer.

Paris, le 15 avril 2016

Communiqué de la LDH et du MRAP : STOP aux violences contre manifestants et syndicalistes dans le 19eme !

Nous dénonçons avec force les violences policières dont jeunes manifestants et syndicalistes ont été victimes ces derniers jours, dans le 19eme, lors de manifestations ou de distribution de tracts contre la loi El Khomri.
Rien ne justifie que la violence s’exerce contre de jeunes lycéens ou des militants syndicaux tant de la part des autorités policières que de vigiles ou membres de force de sécurité.
Le droit à manifester est un droit reconnu. La distribution de tracts sur la voie publique est licite. Le fait de prendre des photos sur la voie publique n’est pas un délit. Ces libertés du citoyen doivent être respectées.
Tout ceci démontre la nocivité de la prolongation de l’état d’urgence qui conduit à des actions des forces de l’ordre ou de personnes « sécurité » contraires aux lois en vigueur dans une démocratie.
Nous demandons que cesse cette escalade de la tension et les brutalités contre les manifestants et que toute la lumière soit faite sur ces violences dans le respect de l’Etat de droit.

Paris, le 11 avril 2016

Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples. Comité local de PARIS 19/20. mrap.paris19-20@laposte.net

Ligue des droits de l’Homme. Section de Paris 19. ldhparis19@hotmail.com

Communiqué de la FCPE du lycée Voltaire et de la LDH Paris 20° au sujet des violences policières sur mineurs au Lycée Voltaire

Indignation face aux violences policières répétées contre les élèves des établissements scolaires
Depuis le 9 mars, des lycéens et lycéennes du lycée Voltaire de Paris, comme beaucoup d’autres jeunes, ont rejoint le mouvement national de contestation du projet de loi Travail El Khomri, appelés par leurs syndicats à des manifestations et mobilisations.
Lors de ces manifestations, plusieurs lycéens et lycéennes de Voltaire ont subi des violences policières. Une jeune manifestante a reçu des coups de matraque alors qu’elle aidait une camarade qui était tombée, elle a une cote cassée . Un autre, voulant éviter une salve de coups de matraques s’est blessé en se jetant par dessus une balustrade. Des policiers ont cassé des téléphones portables. Enfin un élève mineur a subi une interpellation abusive lors de la manifestation. Tous ne racontent pas, tous ne veulent pas porter plainte car ils ont peur.
Dans ce climat de débordement de violences venant d’adultes censés incarner la loi et l’ordre, le 1er avril au matin, lors d’un blocus devant le lycée Voltaire, un élève de classe de seconde, âgé de 15 ans, a été interpellé sous les yeux de ses professeurs impuissants qui veillaient devant le lycée. Son interpellation faisait suite à une tentative avortée d’une mise à feu d’un papier jeté dans une poubelle. Ce jeune de 15 ans a subi une garde à vue jusqu’à 19 heures, pendant laquelle  il a été interrogé 45 minutes sans avocat . Puis il a passé une nuit au dépôt, en détention, sans avoir vu ses parents. La mère et le jeune ont été mal informés de leurs droits et le lycéen n’a vu l’avocate qu’au matin avant l’audience. Il est alors passé devant le juge et a été mis en examen pour «détérioration de bien public avec possible mise en danger d’autrui».
– La FCPE  souhaite qu’au vu de l’âge du jeune et du contexte, les charges contre lui soient abandonnées.
– Elle prendra contact avec le Défenseur des droits et le Médiateur de la Ville de Paris pour faire valoir les droits de cet adolescent.
– Elle réaffirme son indignation face aux violences policières répétées contre les élèves des établissements et sa solidarité avec le lycée Bergson.
 – Elle soutiendra les élèves et les familles qui veulent témoigner d’incidents avec les forces de l’ordre.
 – Des membres de la FCPE créent un comité de soutien aux lycéens de Voltaire victimes des violences policières et à leur famille,en lien avec les lycéens et leurs professeurs qui le souhaitent : comitevoltaire@gmail.com
  – Elle rappelle que le droit de réunion et d’expression est inscrit dans le code de l’éducation.
La FCPE du lycée Voltaire reprend à son compte le communiqué de la FCPE Nationale du 14 mars, qui a réaffirmé «son soutien aux organisations de jeunesse ».
FCPE du Lycée Voltaire
Ligue des droits de l’Homme de Paris 20°

Nous sommes Charlie : Ensemble pour la démocratie et nos libertés

Citoyens,
Chers amis, chers camarades,
Plus que jamais la mobilisation de la Ligue des droits de l’Homme, de ses militants et ses sympathisants, est nécessaire à un moment où nos valeurs ont été brutalement attaquées et alors que les droites extrêmes n’ont pas attendu longtemps avant d’essayer d’en tirer profit.
La Ligue des droits de l’Homme vous donne rendez-vous le dimanche 11 janvier en soutien à Charlie à 15h devant le BAtaclan, 50 Boulevard Voltaire, 75011 Paris. Ce point de ralliement, sur le parcours de la manifestation (de République à Nation) mais un peu à l’écart de la place de la République doit nous permettre de nous retrouver facilement (la manifestation s’annonçant d’envergure).
Nous vous invitons à venir avec vos drapeaux, badges, ou avec les affichettes de la campagne d’adhésion (la liberté, ça se défend ; le racisme, çà se combat, etc.) afin de porter haut les combats qui sont les notres.
Il devrait faire beau alors couvrez-vous et venez nombreux !

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Ciné-droits : «Vers Madrid-The burning bright (Un film d’in/actualités)»

Ce beau documentaire en noir et blanc atteste, sous la forme d’actualités filmées, des expérimentations politiques et poétiques, mises en oeuvre par des milliers d’individus à Madrid en 2011, 2012… Sylvain George est allé filmer de l’intérieur ce qu’aucune télévision du monde, pas même espagnole, n’a voulu montrer, trop extérieure, sourde à l’effervescence d’idées qui se déroulaient devant ses yeux.

Le 15 M est le premier « mouvement » d’envergure du 21e siècle qu’ont connu les sociétés occidentales, et qui donnera lieu aux différents « Occupy » et « Indignés » à travers le monde. Un processus trans historique et trans frontières qui vient de loin, réactive et travaille des concepts et notions clés de la philosophie politique occidentale, trop longtemps oubliés : demos, logos… Place Puerta de Sol, passé et futur se sont rencontrés dans le présent en se réinventant constamment.

Vers Madrid” présente une nouvelle façon de faire de la politique en développant une nouvelle façon de faire du cinéma politique.

La projection sera suivie d’une rencontre avec Sylvain George, le réalisateur.

Où ? Cinéma Majestic Bastille, 2 bd. Richard Lenoir, Paris 11e, M° Bastille (L1, 5 et 8). Tarif unique : 6€

Quand ? Dimanche 7 Décembre, 10h30    

Vers Madrid

                              

Une maison pour la liberté de la presse

La Maison des journalistes, vous connaissez ?

La Maison des journalistes est d’abord un lieu où les journalistes contraints de fuir leur pays peuvent trouver un toit, une chambre et une ambiance de travail. Aucun des journalistes hébergés n’a souhaité quitter son pays. Le réfugié a été contraint de tout laisser derrière lui. Il craint pour les siens.

A la Maison des journalistes, il trouve des femmes et des hommes qui, comme lui, un jour n’ont pas eu le choix et se retrouvent en exil, des journalistes qui comme lui se demandent comment ils peuvent rester utiles à leur pays, des réfugiés qui comme lui ignorent de quoi demain sera fait : quel logement, quel travail trouver ? Comme faire venir les siens ? Comment continuer à pratiquer la profession pour laquelle on a tout sacrifié ? Cette vie commune de quelques mois entre confrères venus des cinq continents est une passerelle vers une nouvelle vie.

La Maison des journalistes héberge trente journalistes par an. Grâce au financement des média, du Fonds européen pour les réfugiés, et de la Ville de Paris, elle met à leur disposition une chambre, un bon d’achat alimentaire et la possibilité de pratiquer leur métier à travers le journal en ligne de la MDJ, l’Oeil de l’exilé.

Vous voulez en savoir plus ? La Ligue des droits de l’Homme du 15e propose une rencontre avec certains d’entre eux et avec les responsables de cette association.

Quand ? Jeudi 16 Mai à 20h

Où ? à la Maison des Associations (MDA), 22 rue de la Saïda 75015 PARIS, (Métro : Porte de Versailles Tramway : ligne 3 : G. Brassens Bus : ligne 89 : G. Brassens)