Pour le droit à l’avortement : Rassemblement le 30 septembre à 10h30 devant le musée de Fontenay-le-Comte

Le 28 septembre est la journée internationale pour le droit à l’avortement.

Il y a un an, la Cour Suprême des Etats-Unis portait un coup redoutable contre ce droit fondamental. En Europe, Malte et Andorre interdisent totalement l’IVG. En Pologne et en Hongrie, les restrictions majeures confinent à l’interdiction. En Italie et en Espagne, l’application de la loi est considérablement entravée par des professionnel-le-s, s’abritant derrière leur clause de conscience, ou par les moyens restreints alloués aux systèmes de soins.

De nombreux pays dits démocratiques, poussés par la progression des extrêmes droites, se désengagent de ce droit fondamental pour les femmes. De fait, ils désagrègent les démocraties.

Le 30 septembre, nous afficherons haut et fort  notre solidarité avec toutes les femmes du monde et en particulier celles des pays qui interdisent totalement ou partiellement le droit à l’avortement !

Nous affirmerons que les extrêmes droites sont partout un danger immédiat pour les femmes et les droits humains !

En France, le respect des droits des femmes exige de la part du gouvernement, non des discours emphatiques, des effets de manche ou des postures, mais des actes constructifs et des budgets conséquents.

Nous réclamons :

– l’inscription réellement protectrice du droit à l’avortement dans la Constitution française et dans la Charte européenne des droits fondamentaux pour que ce droit des femmes partout en Europe soient respectés et garantis ;

– la parution des décrets d’application de la loi Gaillot de février 2022 permettant aux sages-femmes de pratiquer des IVG instrumentales ;

– des choix politiques qui augmentent les budgets pour la santé.

– l’accès aux soins pour toutes sur tous les territoires avec la réouverture des CIVG fermés, des maternités et hôpitaux de proximité ;

– une politique publique de production des médicaments essentiels, de premier recours, incluant les produits nécessaires à l’IVG, pour éviter toute pénurie et rupture d’accès aux soins. Cela passe par la création d’établissements pharmaceutiques nationaux et européens avec financement public qui produiront, diffuseront les médicaments et géreront la constitution des stocks ainsi que leur maintien ;

– la disparition de la double clause de conscience spécifique à l’IVG ;

– la garantie pour les femmes du choix des méthodes pour l’IVG et la contraception ;

– des campagnes publiques d’informations sur les droits sexuels et reproductifs ainsi que les séances d’éducations à la vie affective et sexuelle en milieu scolaire prévues par la loi du 4 juillet 2001 relative à l’IVG et à la contraception ;

– la pénalisation des activistes anti-IVG et la dissolution de leurs associations qui vont à l’encontre des droits des femmes et fragilisent la démocratie.

Lettre ouverte en défense de la maternité de Fontenay-le-comte, rédigée dans le cadre de Fontenay pour les droits des femmes

| Corbeille | Afficher

A l’attention de Monsieur le Maire Ludovic Hocbon,
Monsieur le Député Pierre Henriet,


Rassemblé.e.s dans le cadre de notre manifestation autour de la journée
internationale de lutte pour les droits des Femmes, « Fontenay pour les droits des Femmes », nous souhaitons vous interpeller quant aux menaces qui pèsent sur la maternité de l’hôpital public de Fontenay-le-Comte
NON A LA FERMETURE DE NOTRE MATERNITE DE PROXIMITE
La maternité de Fontenay-le-Comte est la dernière du Sud Vendée. Sa fermeture contraindrait les femmes enceintes d’un arrondissement de 140000 personnes à plus de 50Kms de déplacement en voiture à leur charge, pour rejoindre les maternités de la Roche-sur-Yon, Niort ou la Rochelle.
La concentration des maternités n’est pas une solution sécuritaire. Non, toutes les équipes des grosses maternités ne sont pas confrontées à plus de cas de figure que les équipes des « petites » maternités.
Les risques inhérents à la mise à distance des maternités, notamment les
accouchements en urgence sur la voie publique doivent être pris en compte.
LA FAUSSE SOLUTION DES SEJOURS EN HOTEL HOSPITALIER POUR LES
FEMMES TROP ELOIGNEES
Le rapport du Pr Ville préconise que les femmes séjournent en fin de grossesse dans des hôtels hospitaliers, les ISOLANT de leur famille et de leurs proches pour se préparer à l’accouchement. C’est inacceptable d’imposer aux femmes de choisir entre leur bien-être affectif et la sécurité de leur accouchement.
UNE CONSEQUENCE DE LA LOI RIST
La « suspension » de la maternité de Fontenay-le-Comte est une conséquence de la loi Rist qui plafonne les rémunérations des médecins intérimaires. Aucune mesure efficace ne permet aujourd’hui leur titularisation dans les « déserts médicaux ».
UN MANQUE D’ANTICIPATION ET D’INFORMATION

L’annonce brutale de cette fermeture au 3 avril témoigne d’une situation de
grande précarité et d’instabilité de nos services publics de santé. Quels égards pour les femmes suivies aujourd’hui à la maternité de Fontenay-le-Comte et qui ne pourront plus y accoucher dans 3 semaines ? Et pour les femmes personnels de santé qui œuvrent majoritairement dans ce service ?
QUELLES ACTIONS POUR PROTEGER L’ACCES A LA SANTE DANS LE SUD VENDEE ?
Messieurs, nous nous sommes rassemblé.e.s en urgence, à l’appel des syndicats, le 8 mars, journée internationale des droits des femmes, devant l’hôpital, déterminé.e.s à défendre le service public de santé, et particulièrement l’accès à la santé obstétrique pour les femmes, et les emplois des femmes travaillant dans ce service.
Nous attendons, de par vos fonctions respectives d’élus, que vous défendiez la maternité de Fontenay-le-Comte et que vous informiez la population des actions et des évolutions de ce dossier qui la concerne en premier lieu.


Fontenay-le-Comte, le 11 mars 2023
Les organisations :
LDH section Fontenay Luçon Sud Vendée
Union Locale CGT Fontenay-le-Comte
Union Locale Solidaires Fontenay-le-Comte
Collectif de Résistance Sociale Fontenay-le-Comte
Fédération de Vendée de la Libre Pensée
Planning Familial 85
suivent les signatures individuelles :

Retraites : non à une nouvelle régression des droits sociaux

Communiqué LDH

Alors qu’inégalités et précarisation s’aggravent sans cesse, la LDH (Ligue des droits de l’Homme) ne peut que s’inquiéter de voir le gouvernement s’entêter à faire passer en force une réforme des retraites que l’ensemble des organisations syndicales et l’immense majorité des Françaises et Français rejettent.

Après les réformes du Code du travail, de l’assurance chômage, dans un contexte de détérioration continue des services publics, cette réforme du système général des retraites constitue une nouvelle étape vers la remise en cause de l’Etat social, avec l’obsession de réduire à la portion congrue le système de répartition afin que les compléments soient assurés par les mécanismes privés de capitalisation pour celles et ceux qui le peuvent.

Cette réforme, dont la nécessité économique est loin d’être avérée, aggravera les injustices sociales au détriment de celles et ceux ayant des carrières longues, pénibles et précaires, et notamment des femmes qui constituent l’immense majorité des précaires. Elle réduira également la possibilité d’arriver à la retraite et de la vivre en bonne santé.

Inacceptable dans son contenu, cette réforme interroge également en termes de méthode, la procédure annoncée constituant un véritable déni de démocratie si le gouvernement va jusqu’au bout de ce qu’il a annoncé.

En effet, après une réforme du Code du travail par ordonnances, celle des retraites esquive tout débat public en utilisant une procédure législative accélérée (article 47-1 de la Constitution1) et en s’appuyant non sur un projet de loi ordinaire mais sur un projet de loi de financement de la sécurité sociale rectificatif.

Ce choix n’a rien d’anodin car il permet au gouvernement de s’affranchir d’un véritable débat et de passer outre les droits du Parlement. Moins connu que l’article 49-3, dont le gouvernement a fait un usage abusif à l’automne, l’article 47-1 alinéa 2 de la Constitution permet de dessaisir l’Assemblée nationale au bout de 20 jours à compter du dépôt du projet de loi. Ensuite, le Sénat doit statuer dans un délai de quinze jours. Et, à défaut d’un vote dans un délai de cinquante jours, le projet peut être mis en œuvre par ordonnance.

Conjuguer de telles méthodes avec des mesures d’injustice sociale ne peut qu’accentuer la crise de confiance actuelle, qui met en péril notre démocratie et favorise les dérives vers l’extrême droite.

La mobilisation qui se dessine pour jeudi prochain à l’appel d’un front syndical uni est seule de nature à faire obstacle à une régression sociale inacceptable.

C’est pourquoi la LDH appelle les citoyennes et citoyens à se mobiliser et à manifester le 19 janvier aux côtés des organisations syndicales.

1 « Si l’Assemblée nationale ne s’est pas prononcée en première lecture dans le délai de vingt jours après le dépôt d’un projet, le gouvernement saisit le Sénat qui doit statuer dans un délai de quinze jours. Il est ensuite procédé dans les conditions prévues à l’article 45. Si le Parlement ne s’est pas prononcé dans un délai de cinquante jours, les dispositions du projet peuvent être mises en œuvre par ordonnance. »

Paris, le 17 janvier 2023

Tract syndical Vendée : 2 rendez-vous 10h à Fontenay le Comte – 14h à La Roche sur Yon

Etats-Unis et droit à l’avortement : un recul de 50 ans ! Rassemblement le 2 juillet à 14h à la Roche-sur-Yon

L’IVG SAUVE DES VIES

Ce vendredi 24 juin, la Cour suprême des Etats-Unis a annoncé la révocation de l’arrêt Roe vs Wade qui, depuis 1973, garantissait le droit à l’avortement dans le pays. Désormais, même si l’avortement ne devient pas formellement illégal, chaque Etat pourra décider de sa législation en la matière. Sur cinquante Etats, vingt-six à vingt-huit pourraient interdire l’avortement. A peine une heure après la décision de la Cour suprême, l’Etat du Missouri a d’ailleurs annoncé qu’il interdirait l’IVG. Et six autres ont, depuis, annoncé vouloir faire de même.
Cette décision est scandaleuse à plus d’un titre : d’une part, l’égalité des droits entre toutes les femmes des Etats-Unis n’est plus garantie et, d’autre part, des droits durement conquis par les luttes des femmes sont balayés d’un revers.
La LDH (Ligue des droits de l’Homme) s’alarme du recul des droits des femmes aux Etats-Unis et du signal envoyé ainsi au monde entier. Les premières victimes de cette décision seront bien-sûr toutes les femmes, mais surtout les plus pauvres d’entre elles. Ce seront aussi toutes celles qui, dans le monde entier, y compris en Europe, se battent encore pour conquérir ces droits (sachant qu’une vingtaine de pays l’interdisent totalement, comme Andorre, tandis que de nombreux autres pays en restreignent drastiquement l’accès).
Rappelons que le droit fondamental des femmes à disposer de leurs corps et de leurs droits reproductifs doit être reconnu comme un droit universel, quelles que soient les convictions ou idéologies de chacun.


Ne pas protéger le droit à l’avortement, c’est enfin mettre en danger de mort les femmes qui choisissent, pour des raisons qui leur sont propres, d’interrompre une grossesse. A travers le monde, plus de vingt-cinq millions d’IVG dangereuses sont encore pratiquées chaque année : c’est la troisième cause de mortalité féminine dans le monde.
La LDH exprime tout son soutien à toutes les femmes des USA et à toutes les femmes qui, dans le monde, sont privées de leurs droits fondamentaux, y compris celui de la protection de leur vie et de leur santé.
La LDH sera de leurs combats et appelle aux mobilisations du 2 juillet qui auront lieu partout en Europe, et notre section appelle au rassemblement organisé à la Roche sur Yon, le 2 juillet à 14h place Simone Veil  par le Planning Familial 85. 

Communiqué contre le pass vaccinal, pour l’accès aux soins

Communiqué

Le Collectif de Résistance Sociale de Fontenay-le-Comte, l’ UL CGT de Fontenay-le-Comte et l’UL Solidaires 85, la FSU 85, la LDH, La France Insoumise du Sud-Vendée, sont à l’origine du communiqué suivant lié à la politique sanitaire du gouvernement.

La lutte contre le covid nécessite une politique sanitaire collective et démocratique, elle ne saurait légitimer une dérive du droit, qui se situe dans la lignée de la loi sécurité globale que nous avons combattue. Les passes sanitaire, puis vaccinal, entraînent notre pays dans une logique sécuritaire, celle de l’état d’exception permanent, où les droits individuels sont mis à mal.

Nous ne souscrivons pas à la contrainte vaccinale qui se met en place, et sommes en désaccord avec le contrôle permanent des citoyens, qu’ils soient favorables ou pas à la vaccination.

Au-delà de l’urgence à laquelle nous devons faire face de manière unie, nous demandons la mise en place d’un vrai plan volontariste en faveur des services publics hospitaliers qui rende attractifs les métiers de soignant.es et accessibles les soins pour toutes et tous.

Nous souhaitons en outre une réelle politique de la médecine de ville, qui permette à chaque patient d’être pris en charge de manière rapide sur tout le territoire. Nous dénonçons l’inaction de l’État face à tous les déserts médicaux. La crise actuelle manifeste le délitement d’un pays livré à l’impréparation depuis des décennies.

Remettre le service public et les libertés au centre du politique, placer la justice et l’égalité sociale comme boussoles de notre république, voilà notre souhait. Ce n’est pas seulement le covid qui bloque le système hospitalier, mais c’est avant tout la politique menée depuis des années, et aggravée par gouvernement actuel.


Fontenay-le-Comte, le vendredi 14 janvier 2022

Pour les urgences et le SMUR de Luçon

Nous étions présents au rassemblement du vendredi 11 juin.

Voici quelques images et le lien vers la pétition sur le site de l’ADSP

A comme ASSOCIATION D’ USAGERS

D comme  POUR LA DEFENSE

S comme  DU SERVICE PUBLIC

P comme  DU PAYS DE LUCON

https://www.adsp-pays-lucon.fr/449566300

Nouveau rassemblement : POUR LE MAINTIEN DES SERVICES D’URGENCES HOSPITALIÈRES ET MOBILES à LUÇON

Suite au rassemblement du 4 juin, le principe d’un rassemblement hebdomadaire a été adopté. Rendez-vous le 11 juin à 18h. Face aux urgences de l’hôpital de Luçon.

ACCÈS À LA SANTÉ : UN DROIT FONDAMENTAL !

POUR UNE VÉRITABLE DÉFENSE DE LA SANTÉ PUBLIQUE

ET L’ACCÈS À DES SOINS DE QUALITÉ PARTOUT ET POUR TOUS

Dégradation des conditions d’accueil des patients et du travail des soignants, menaces de suppression du service d’urgences de l’hopital de Luçon et du SMUR :

La LDH rappelle avec force que l’hôpital est un service public :

  • L’égal accès à des soins de santé de qualité doit être garanti, pour toutes et pour tous , sur l’ensemble du territoire ;
  • La dignité de la personne doit être respectée tout au long de son parcours de santé ;
  • L’acte de soin, l’accompagnement des patients, est une relation humaine ;
  • La bientraitance des patients est liée à celle des soignants ; à leurs formations, à leurs conditions de rémunération et d’exercice

Nous appelons donc à rejoindre le rassemblement initié par la municipalité de Luçon, le 11 juin à 18h , devant le service des urgences afin de rappeler ces aspects fondamentaux et nous opposer à la restriction des services d’urgences hospitaliers et mobile à Luçon.

POUR LE MAINTIEN DES SERVICES D’URGENCES HOSPITALIÈRES ET MOBILES à LUÇON

ACCÈS À LA SANTÉ : UN DROIT FONDAMENTAL !

POUR UNE VÉRITABLE DÉFENSE DE LA SANTÉ PUBLIQUE

ET L’ACCÈS À DES SOINS DE QUALITÉ PARTOUT ET POUR TOUS

Dégradation des conditions d’accueil des patients et du travail des soignants, menaces de suppression du service d’urgences de l’hopital de Luçon et du SMUR :

La LDH rappelle avec force que l’hôpital est un service public :

  • L’égal accès à des soins de santé de qualité doit être garanti, pour toutes et pour tous , sur l’ensemble du territoire ;
  • La dignité de la personne doit être respectée tout au long de son parcours de santé ;
  • L’acte de soin, l’accompagnement des patients, est une relation humaine ;
  • La bientraitance des patients est liée à celle des soignants ; à leurs formations, à leurs conditions de rémunération et d’exercice

Nous appelons donc à rejoindre le rassemblement initié par la municipalité de Luçon, le 4 juin à 18h , devant le service des urgences afin de rappeler ces aspects fondamentaux et nous opposer à la restriction des services d’urgences hospitaliers et mobile à Luçon.